Coulibaly Souleymane, c’est l’attaquant des Eléphants cadets qui brille de mille feux au championnat du monde de sa catégorie, au Mexique. Avec ses huit buts en trois matches, il fait la une de tous les journaux. Nous sommes allés à la rencontre de sa famille, le mardi 28 juin 2011 à Koumassi Campement, quartier Houphouët-Boigny. Et c’est le grand-père, Coulibaly N’golo qui nous a reçus.
Qu’est-ce que cela vous fait de savoir que Souleymane brille à la Coupe du monde des cadets ?
Coulibaly N’golo : Je suis très content. C’est une grande joie pour moi de le voir à ce niveau. Depuis tout petit, c’est ce qu’il a toujours voulu faire. Donc je suis très content pour ce qu’il réalise en ce moment.
Que faisait-il avant de partir ?
C.N : Il était élève. Il fréquentait le Cours secondaire technique Sainte Thérèse de Koumassi. Malheureusement, il a arrêté les études en classe de 3e parce que je suis tombé malade et je n’avais plus d’argent pour assurer sa scolarité qui revenait à 47. 500 F cfa par an. Quand il a arrêté l’école, il se débrouillait avec sa cabine téléphonique pour subvenir à ses bésoins.
Est-ce que Coulibaly Souleymane est devenu l’espoir de la famille ?
C.N : Comme je vous l’ai dit tantôt, je suis content pour ce qu’il est en train de réaliser. Et je prie le bon Dieu pour qu’il réussisse.
Comment est-il arrivé en Italie ?
C.N : C’est en 2009 que son père que j’ai fait partir en Italie depuis 1999 est venu le chercher.
Aviez-vous un pincement au cœur de voir partir votre petit-fils ?
C.N : Non pas forcément. J’étais content de le voir partir puisqu’à cause de mes difficultés financières, je n’arrivais plus à assurer sa scolarité. Donc pour moi c’était une bonne chose 64409que son père vienne le chercher. Parce que là-bas, il a la possibilité d’aller à l’école et de jouer au ballon. Puisqu’ici il a joué dans une équipe de Marcory, après il est allé faire un test à Sol Béni et à l’Afad de Djéekanou. On l’avait retenu, mais son entraîneur à Koumassi ne voulait pas le laisser partir parce que Souleymane ne l’avait pas informé.
Tout le monde compare votre petit-fils à Didier Drogba…
C.N : Je mets tout entre les mains de Dieu. C’est vrai que je rêve d’une grande carrière pour Souleymane mais c’est Dieu qui décidera de son destin.
Mais comment réagissez-vous au fait que Mourihno veuille de lui ?
C.N : Cela m’a fait énormement plaisir. J’ai même achevé le journal que j’ai en souvenir. Je pense que Dieu va l’aider parce que c’est un enfant qui faisait beaucoup pour nous déjà. Souvent quand nous n’avions pas d’argent, il nous en donnait. Il nous donnait à manger avec l’argent de sa cabine téléphonique. Je le bénis toujours. Que Dieu fasse en sorte qu’il aille de l’avant.
Entretien réalisé par Guillaume AHOUTOU
Qu’est-ce que cela vous fait de savoir que Souleymane brille à la Coupe du monde des cadets ?
Coulibaly N’golo : Je suis très content. C’est une grande joie pour moi de le voir à ce niveau. Depuis tout petit, c’est ce qu’il a toujours voulu faire. Donc je suis très content pour ce qu’il réalise en ce moment.
Que faisait-il avant de partir ?
C.N : Il était élève. Il fréquentait le Cours secondaire technique Sainte Thérèse de Koumassi. Malheureusement, il a arrêté les études en classe de 3e parce que je suis tombé malade et je n’avais plus d’argent pour assurer sa scolarité qui revenait à 47. 500 F cfa par an. Quand il a arrêté l’école, il se débrouillait avec sa cabine téléphonique pour subvenir à ses bésoins.
Est-ce que Coulibaly Souleymane est devenu l’espoir de la famille ?
C.N : Comme je vous l’ai dit tantôt, je suis content pour ce qu’il est en train de réaliser. Et je prie le bon Dieu pour qu’il réussisse.
Comment est-il arrivé en Italie ?
C.N : C’est en 2009 que son père que j’ai fait partir en Italie depuis 1999 est venu le chercher.
Aviez-vous un pincement au cœur de voir partir votre petit-fils ?
C.N : Non pas forcément. J’étais content de le voir partir puisqu’à cause de mes difficultés financières, je n’arrivais plus à assurer sa scolarité. Donc pour moi c’était une bonne chose 64409que son père vienne le chercher. Parce que là-bas, il a la possibilité d’aller à l’école et de jouer au ballon. Puisqu’ici il a joué dans une équipe de Marcory, après il est allé faire un test à Sol Béni et à l’Afad de Djéekanou. On l’avait retenu, mais son entraîneur à Koumassi ne voulait pas le laisser partir parce que Souleymane ne l’avait pas informé.
Tout le monde compare votre petit-fils à Didier Drogba…
C.N : Je mets tout entre les mains de Dieu. C’est vrai que je rêve d’une grande carrière pour Souleymane mais c’est Dieu qui décidera de son destin.
Mais comment réagissez-vous au fait que Mourihno veuille de lui ?
C.N : Cela m’a fait énormement plaisir. J’ai même achevé le journal que j’ai en souvenir. Je pense que Dieu va l’aider parce que c’est un enfant qui faisait beaucoup pour nous déjà. Souvent quand nous n’avions pas d’argent, il nous en donnait. Il nous donnait à manger avec l’argent de sa cabine téléphonique. Je le bénis toujours. Que Dieu fasse en sorte qu’il aille de l’avant.
Entretien réalisé par Guillaume AHOUTOU
