Selon plusieurs temoins, l’ex-directeur du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) et Nadiana Bamba dite Nadi Bamba, seconde épouse de Laurent Gbagbo seraient présents en Guinée équatoriale.
«Nous avons entendu parler de réfugiés ivoiriens en Guinée équatoriale. Nous avons appelé tous les Ivoiriens pour les rencontrer. Les représentants d’associations sont venus vers nous, mais nous n’avons pas vu de réfugiés.» Ces propos ont été tenus, hier, devant des journalistes ivoiriens par le ministre des Affaires étrangères. Comme Kablan Duncan, tous les Ivoiriens vivant à Malabo sont convaincus de la présence en Guinée équatoriale de Nadi Bamba, seconde épouse de Laurent Gbagbo et de Ahoua Don Mélo, ex-directeur du Bnetd. Mais rares sont ceux qui les ont vus. Certains de nos interlocuteurs affirment avoir été informés, au téléphone, par des témoins qui ont aperçu, ces derniers jours, Nadi Bamba, à l’hôtel Sofitel de Malabo. Un haut diplomate ivoirien qui séjourne actuellement dans la capitale équato-guinéenne dans le cadre du sommet de l’Union a confirmé la présence de Don Mélo dans le pays de Obiang N’Guéma. Où le trouver ? Personne n’a pu nous répondre avec précision pour le moment. Selon un responsable de la communauté ivoi rienne, les deux personnalités, tout comme d’autres officiers pro-Gbagbo en exil, auraient été amenés en dehors de Malabo pour échapper aux regards indiscrets. Ils seraient à Luba ou à Loca, des localités isolées de l’île de Malabo. D’autres sources indiquent que des délégués ivoiriens ont déjà rencontré la bien-aimée de l’ex-chef d’Etat, et ce, en prélude au tête-à-tête qu’elle pourrait avoir avec le président Ouattara, à Malabo, en vue de son retour en Côte d’Ivoire. Les jours qui viennent nous situeront. Notons que les principaux leaders de la communauté ivoirienne en Guinée équatoriale ont répondu à l’appel du ministre des Affaires étrangères. Ils ont parlé lundi de la rencontre prévue avec le chef de l’Etat ce week-end, à l’hôtel du ‘’3 Agusto’’ de Malabo. Comme nous l’indiquions précédemment, la première doléance que les Ivoiriens comptent soumettre à leur président concerne l’ouverture d’une ambassade en Guinée équatoriale. Ils sont jusque-là sous la tutelle de l’ambassade ivoirienne du Gabon, et obligés de s’y rendre pour tous documents nationaux. Par ailleurs, ils espèrent que la présence d’une mission diplomatique sur place réduira les tracasseries qu’ils subissent de la part de la police locale. Cela règlera également le problème des sans-papiers ivoiriens. Plus de 500 ressortissants de la Côte d’Ivoire vivent à Malabo et à Bata, deuxième ville du pays située à 45 minutes de vol de la capitale. Certains sont venus sous contrat avec des multinationales qui participent aux grands travaux de la Guinée équatoriale, d’autres, le plus grand nombre, ont été attirés par les richesses de ce pays qui dispose d’importants gisements pétroliers. Ils gagnent beaucoup d’argent, mais préfèrent, pour la plupart, regagner la Côte d’Ivoire. Leurs porte-parole vont demander à Alassane Ouattara un appui de l’Etat pour qu’ils puissent bien utiliser au pays les économies qu’ils ont pu réaliser à l’extérieur.
Cissé Sindou, envoyé spécial à Malabo
«Nous avons entendu parler de réfugiés ivoiriens en Guinée équatoriale. Nous avons appelé tous les Ivoiriens pour les rencontrer. Les représentants d’associations sont venus vers nous, mais nous n’avons pas vu de réfugiés.» Ces propos ont été tenus, hier, devant des journalistes ivoiriens par le ministre des Affaires étrangères. Comme Kablan Duncan, tous les Ivoiriens vivant à Malabo sont convaincus de la présence en Guinée équatoriale de Nadi Bamba, seconde épouse de Laurent Gbagbo et de Ahoua Don Mélo, ex-directeur du Bnetd. Mais rares sont ceux qui les ont vus. Certains de nos interlocuteurs affirment avoir été informés, au téléphone, par des témoins qui ont aperçu, ces derniers jours, Nadi Bamba, à l’hôtel Sofitel de Malabo. Un haut diplomate ivoirien qui séjourne actuellement dans la capitale équato-guinéenne dans le cadre du sommet de l’Union a confirmé la présence de Don Mélo dans le pays de Obiang N’Guéma. Où le trouver ? Personne n’a pu nous répondre avec précision pour le moment. Selon un responsable de la communauté ivoi rienne, les deux personnalités, tout comme d’autres officiers pro-Gbagbo en exil, auraient été amenés en dehors de Malabo pour échapper aux regards indiscrets. Ils seraient à Luba ou à Loca, des localités isolées de l’île de Malabo. D’autres sources indiquent que des délégués ivoiriens ont déjà rencontré la bien-aimée de l’ex-chef d’Etat, et ce, en prélude au tête-à-tête qu’elle pourrait avoir avec le président Ouattara, à Malabo, en vue de son retour en Côte d’Ivoire. Les jours qui viennent nous situeront. Notons que les principaux leaders de la communauté ivoirienne en Guinée équatoriale ont répondu à l’appel du ministre des Affaires étrangères. Ils ont parlé lundi de la rencontre prévue avec le chef de l’Etat ce week-end, à l’hôtel du ‘’3 Agusto’’ de Malabo. Comme nous l’indiquions précédemment, la première doléance que les Ivoiriens comptent soumettre à leur président concerne l’ouverture d’une ambassade en Guinée équatoriale. Ils sont jusque-là sous la tutelle de l’ambassade ivoirienne du Gabon, et obligés de s’y rendre pour tous documents nationaux. Par ailleurs, ils espèrent que la présence d’une mission diplomatique sur place réduira les tracasseries qu’ils subissent de la part de la police locale. Cela règlera également le problème des sans-papiers ivoiriens. Plus de 500 ressortissants de la Côte d’Ivoire vivent à Malabo et à Bata, deuxième ville du pays située à 45 minutes de vol de la capitale. Certains sont venus sous contrat avec des multinationales qui participent aux grands travaux de la Guinée équatoriale, d’autres, le plus grand nombre, ont été attirés par les richesses de ce pays qui dispose d’importants gisements pétroliers. Ils gagnent beaucoup d’argent, mais préfèrent, pour la plupart, regagner la Côte d’Ivoire. Leurs porte-parole vont demander à Alassane Ouattara un appui de l’Etat pour qu’ils puissent bien utiliser au pays les économies qu’ils ont pu réaliser à l’extérieur.
Cissé Sindou, envoyé spécial à Malabo
