Un mois après son intronisation comme nouveau président de la République, l’appareil politique qui a permis à Alassane Ouattara de se faire élire, semble grippé, à Bouaké.
Absence d’interlocuteurs.
La raison c’est que les militants sont mécontents ; ils se plaignent qu’ils n’ont plus d’interlocuteurs directs à la direction de leur parti. Une situation décriée par Touré Mamadou, le secrétaire départemental de Bouaké. « Aujourd’hui, on a un handicap. Tous nos interlocuteurs à la direction du parti ont été nommés à d’autres postes de responsabilité. Il faut leur trouver des successeurs. Le parti ne doit pas en pâtir. La situation ne doit pas perdurer Ce n’est pas tout d’avoir élu le président, il faut que le parti fonctionne », se plaint Touré Mamadou dont l’interlocuteur direct au niveau du parti était Koné Kafana Gilbert. Pour ce responsable du Rdr de la capitale de la paix, il faut très rapidement que des décisions
soient prises à la direction du Rdr. « Il le faut », insiste le secrétaire départemental de Bouaké. Comme lui, plusieurs militants de Bouaké dénoncent également la traîne née de la promotion des éléphants du parti.
Des militants désespérés
« Les gens sont déboussolés. Nous ne savons plus à qui s’adresser », conte Abou Sanogo, un militant très remonté. Mardi dernier, lors de notre passage au siège du Rdr, nous avons constaté que les locaux du cinéma liberté sont fermés. Depuis la formation du gouvernement, les militants ne fréquentent plus le siège, affirme notre interlocuteur, un habitant du quartier Sokoura dont le domicile se trouve à proximité du siège du Rdr. Un endroit qui refusait pourtant du monde pendant la campagne de l’élection présidentielle jusqu’à l’investiture d’Alassane Ouattara. Mais aujourd’hui, le constat général qui se dégage, c’est que les militants de Bouaké sont tous découragés. Parce qu’il n’y aurait plus de courroie de transmission entre la direction de leur parti et la base. Les activités avec Abidjan, dénoncent ces derniers, ne sont plus coordonnées.
Denis Koné à Bouaké
Absence d’interlocuteurs.
La raison c’est que les militants sont mécontents ; ils se plaignent qu’ils n’ont plus d’interlocuteurs directs à la direction de leur parti. Une situation décriée par Touré Mamadou, le secrétaire départemental de Bouaké. « Aujourd’hui, on a un handicap. Tous nos interlocuteurs à la direction du parti ont été nommés à d’autres postes de responsabilité. Il faut leur trouver des successeurs. Le parti ne doit pas en pâtir. La situation ne doit pas perdurer Ce n’est pas tout d’avoir élu le président, il faut que le parti fonctionne », se plaint Touré Mamadou dont l’interlocuteur direct au niveau du parti était Koné Kafana Gilbert. Pour ce responsable du Rdr de la capitale de la paix, il faut très rapidement que des décisions
soient prises à la direction du Rdr. « Il le faut », insiste le secrétaire départemental de Bouaké. Comme lui, plusieurs militants de Bouaké dénoncent également la traîne née de la promotion des éléphants du parti.
Des militants désespérés
« Les gens sont déboussolés. Nous ne savons plus à qui s’adresser », conte Abou Sanogo, un militant très remonté. Mardi dernier, lors de notre passage au siège du Rdr, nous avons constaté que les locaux du cinéma liberté sont fermés. Depuis la formation du gouvernement, les militants ne fréquentent plus le siège, affirme notre interlocuteur, un habitant du quartier Sokoura dont le domicile se trouve à proximité du siège du Rdr. Un endroit qui refusait pourtant du monde pendant la campagne de l’élection présidentielle jusqu’à l’investiture d’Alassane Ouattara. Mais aujourd’hui, le constat général qui se dégage, c’est que les militants de Bouaké sont tous découragés. Parce qu’il n’y aurait plus de courroie de transmission entre la direction de leur parti et la base. Les activités avec Abidjan, dénoncent ces derniers, ne sont plus coordonnées.
Denis Koné à Bouaké
