Alors que les cours ont effectivement repris dans les écoles depuis plusieurs semaines, à Gagnoa, certains élèves sont introuvables.
C’est environ 1.300 élèves soit 17% de l’effectif total du lycée 1 de Gagnoa qui n’ont pas encore repris le chemin de l’école. Ils sont encore dans la nature. Certains ont été victimes ou témoins des péripéties de cette crise. Que deviendront-ils ? Comment les récupérer ? Autant de questions que se pose Déguy Gaston, proviseur dudit lycée. Selon lui, le taux de présence des élèves dans son établissement scolaire est passé respectivement de 41% à 63% pour finalement s’arrêter à 83%. 17% de l’effectif n’ont pas encore rejoint les classes. Au début, Noël Bady, le 1er responsable de la direction régionale de l’éducation nationale (Dren) a mené une campagne de sensibilisation ardue afin que les parents libèrent leurs enfants. Pour l’occasion, les radios de proximité ont été sollicitées pour faire passer le message du Dren parce que des élèves étaient encore terrés dans les villages et les campements. « La place des élèves n’est pas au village. Le gouvernement est assez responsable pour assurer la sécurité de tous les Ivoiriens, les élèves y compris. C’est un appel que nous lançons aux élèves de quitter les villages, les brousses et de regagner les écoles pour s’instruire. La Côte d’Ivoire de demain a besoin de sa jeunesse instruite », s’est prononcé un cadre de la région sur la question. Pour lui, il y a des individus qui, pour des raisons politiciennes, donnent dans la désinformation, l’intoxication pour susciter la peur chez les élèves. D’où leur réticence à s’abreuver à la source du savoir c’est-à-dire l’école. Pourtant, la conséquence en restant au village est encore plus grande. Récemment, lors des affrontements interethniques dans le village appelé Sénégaz, l’une des victimes était un élève appartenant à l’un des lycées de la commune. Il a été grièvement blessé à l’arme blanche au visage. « Quand nous l’avons rencontré au centre hospitalier régional de Gagnoa (Chr), il avait la tête entièrement bandée. Seulement une ouverture au niveau des yeux lui permettait de voir. On se dit qu’au moment des faits, s’il était en classe, cela ne se serait pas produit. Pour tous ces élèves absents, il n’est pas exagéré de dire que l’année est perdue car nous sommes à quelques jours de l’arrêt définitif des notes », ajoute-t-il.
Alain Kpapo à Gagnoa
C’est environ 1.300 élèves soit 17% de l’effectif total du lycée 1 de Gagnoa qui n’ont pas encore repris le chemin de l’école. Ils sont encore dans la nature. Certains ont été victimes ou témoins des péripéties de cette crise. Que deviendront-ils ? Comment les récupérer ? Autant de questions que se pose Déguy Gaston, proviseur dudit lycée. Selon lui, le taux de présence des élèves dans son établissement scolaire est passé respectivement de 41% à 63% pour finalement s’arrêter à 83%. 17% de l’effectif n’ont pas encore rejoint les classes. Au début, Noël Bady, le 1er responsable de la direction régionale de l’éducation nationale (Dren) a mené une campagne de sensibilisation ardue afin que les parents libèrent leurs enfants. Pour l’occasion, les radios de proximité ont été sollicitées pour faire passer le message du Dren parce que des élèves étaient encore terrés dans les villages et les campements. « La place des élèves n’est pas au village. Le gouvernement est assez responsable pour assurer la sécurité de tous les Ivoiriens, les élèves y compris. C’est un appel que nous lançons aux élèves de quitter les villages, les brousses et de regagner les écoles pour s’instruire. La Côte d’Ivoire de demain a besoin de sa jeunesse instruite », s’est prononcé un cadre de la région sur la question. Pour lui, il y a des individus qui, pour des raisons politiciennes, donnent dans la désinformation, l’intoxication pour susciter la peur chez les élèves. D’où leur réticence à s’abreuver à la source du savoir c’est-à-dire l’école. Pourtant, la conséquence en restant au village est encore plus grande. Récemment, lors des affrontements interethniques dans le village appelé Sénégaz, l’une des victimes était un élève appartenant à l’un des lycées de la commune. Il a été grièvement blessé à l’arme blanche au visage. « Quand nous l’avons rencontré au centre hospitalier régional de Gagnoa (Chr), il avait la tête entièrement bandée. Seulement une ouverture au niveau des yeux lui permettait de voir. On se dit qu’au moment des faits, s’il était en classe, cela ne se serait pas produit. Pour tous ces élèves absents, il n’est pas exagéré de dire que l’année est perdue car nous sommes à quelques jours de l’arrêt définitif des notes », ajoute-t-il.
Alain Kpapo à Gagnoa
