C’est une véritable course contre la montre que mènent depuis quelques semaines les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) de Méagui pour permettre le retour de tous ceux qui ont fui villages et campements, mais aussi et surtout pour consolider la reprise totale des activités socio-économiques dans la zone de Méagui. Ainsi après le village de Ahoutoukro, c’est dans le village de Sofoci qu’ils ont séjourné, samedi dernier pour sceller la paix entre Kodia, Baoulé et Sénoufo, avant leur séance de travail avec les acteurs de la filière café-cacao dans l’après-midi.
A Sofoci, l’adjudant Aïzoua Serge et ses collaborateurs ont échangé avec les différents chefs de communauté avant la grande rencontre publique qui a permis de laver le linge sale. Répondant aux accusations lancées çà et là entre autochtones et allochtones, le commandant des Frci à Méagui n’est pas passé par quatre chemins pour dire ses vérités. « Nous n’appartenons à aucun parti politique. Nous sommes-là pour la sécurité des biens et des personnes. Il faut que cela soit très clair », a-t-il averti. Il a poursuivi en disant : « la crise post-électorale est terminée. Le président de la République c’est Alassane Ouattara et il est le président de tous les Ivoiriens. Que chacun retrouve sa place dans le village et vaque à ses occupations. L’heure est à la réconciliation. Pardonnez-vous mutuellement et redevenez les frères que vous avez toujours été », a-t-il recommandé. L’adjudant a surtout exhorté les autochtones à surmonter leur crainte et à regagner le village où plus rien ne viendra perturber leur quiétude.
Visiblement touchés par la démarche des Frci, les porte-parole des Kodia, Baoulé et Burkinabè ont salué l’adjudant Aïzoua Serge et ses éléments avant d’exprimer la volonté de chacune des communautés à aller à la paix. Et pour joindre l’acte à la parole, les populations ont séance tenante décidé d’organiser une grande cérémonie de réconciliation.
K M Nadège à Soubré
A Sofoci, l’adjudant Aïzoua Serge et ses collaborateurs ont échangé avec les différents chefs de communauté avant la grande rencontre publique qui a permis de laver le linge sale. Répondant aux accusations lancées çà et là entre autochtones et allochtones, le commandant des Frci à Méagui n’est pas passé par quatre chemins pour dire ses vérités. « Nous n’appartenons à aucun parti politique. Nous sommes-là pour la sécurité des biens et des personnes. Il faut que cela soit très clair », a-t-il averti. Il a poursuivi en disant : « la crise post-électorale est terminée. Le président de la République c’est Alassane Ouattara et il est le président de tous les Ivoiriens. Que chacun retrouve sa place dans le village et vaque à ses occupations. L’heure est à la réconciliation. Pardonnez-vous mutuellement et redevenez les frères que vous avez toujours été », a-t-il recommandé. L’adjudant a surtout exhorté les autochtones à surmonter leur crainte et à regagner le village où plus rien ne viendra perturber leur quiétude.
Visiblement touchés par la démarche des Frci, les porte-parole des Kodia, Baoulé et Burkinabè ont salué l’adjudant Aïzoua Serge et ses éléments avant d’exprimer la volonté de chacune des communautés à aller à la paix. Et pour joindre l’acte à la parole, les populations ont séance tenante décidé d’organiser une grande cérémonie de réconciliation.
K M Nadège à Soubré