Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont libres après un an et demi de captivité, en Afghanistan. La réaction a été unanimement positive hier en France. Lorsque le consensus se fait français, la France reste belle. L’occasion a été saisie par François Fillon, pour lancer un appel aux ravisseurs de français dans le monde. Pour un journaliste africain, cette nouvelle montre que rien n’est jamais définitivement acquis en matière de liberté de la presse. Reporters de guerre, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont été malgré leur captivité et leur absence, au devant de la scène médiatique et politique. Un otage ne laisse pas indifférent. On parle de lui et son sort préoccupe. Quand il est journaliste on parle davantage de lui. La mobilisation a été grande et forte, pour les deux journalistes. Il est clair qu’il ne faut pas renoncer à aller sur le terrain, tout en appelant à plus de vigilance. A côté d’un début de polémique, autour des conditions de la libération, saluons donc cette humanité française et la liberté retrouvée, pour deux journalistes. Une libération qui signifie la fin d’une entrave à la liberté de la presse.
C.K
C.K
