Selon la légende, le bon Dieu aurait créé ces dix (10) îles au large du Sénégal une fois qu’il eut terminé son œuvre de création ou Genèse. Le Tout-puissant aurait secoué ses mains au-dessous de l’Atlantique. De la mer aurait jailli ces dix îles qui symbolisent que l’Homme doit gagner son pain à la sueur de ses mains. Cette légende sur l’origine du Cap-Vert que les mères ont souvent racontée, a bercé l’enfance de tout Capverdien. Elle a été transmise de génération en génération, dans la famille, et ne figure dans aucun ouvrage. Pour le Cap-Verdien, le travail fait partie de sa personnalité. C’est une valeur que les parents inculquent aux enfants dès le bas-âge. D’ailleurs nombreuses sont les femmes capverdiennes d’un certain âge qui racontent avec fierté comment elles ont travaillé dur toute leur vie pour élever leurs enfants. Certaines d’entre elles refusent même de divulguer leurs secrets culinaires, tellement elles sont fières du label de cordons bleus qui reste attaché à leurs noms. Les nombreux proverbes qui parsèment leur langage mettent l’emphase sur l’amour du travail bien fait. Ainsi, généralement, les Capverdiens vivent selon le principe voulant que : « Ce qui est excellent est tout juste bon pour moi. Je ne peux donc exiger pour mon travail rien de moins que ce qui est excellent ».
Patrick K.
Patrick K.