La roue de l’histoire a vraiment tourné. Quand on voit les braves d’hier pleurnicher à longueur de journée, on est vraiment tenté d’en venir à cette réalité. En effet, il ne se passe pas de publication sans que le porte-voix des puissants d’hier, n’égrène les malheurs qui sont faits, ici et là, à leurs partisans. Le bon peuple de Côte d’Ivoire est ahuri d’entendre ces cris d’orfraie. Pendant dix ans, pourtant, le régime qu’il défendait bec et ongle, a fait vivre à la population, ce qu’il dénonce aujourd’hui. Pendant que le bon peuple de Côte d’Ivoire vivait dans la peur, les dénonciateurs d’aujourd’hui acclamaient les prouesses de leur champion et ses affidés. C’est à peine s’ils ne riaient pas des souffrances faites à ceux qui ne pensaient pas comme la galaxie et ses périphéries. Tout le pays se rappelle encore la prouesse réussie par le porte-voix qui présentait les morts des femmes d’Abobo comme des simulacres, des mises en scène. En agissant ainsi, il ne se rendait pas compte qu’il doublait l’intensité des douleurs éprouvées par les parents des victimes. Personne n’applaudit ce qui se passe, si et seulement si, les actes décrits sont avérés. L’esprit de vengeance ne doit pas habiter la République conduite par Alassane Ouattara. Ce n’est pas par faiblesse que nous adoptons cette attitude. Mais bien parce que nous sommes plus forts et plus humains que ceux du régime passé. Sous la refondation des familles, par milliers, ont souffert. Elles ont vécu l’enfer. Ce n’était pas bien. Pour une Côte d’Ivoire nouvelle, il faut éviter de reproduire ce qui conduit notre carré dans le précipice et qui n’a débouché sur rien du tout. Quand les puissants d’hier font leur bilan, sincèrement, pas à la manière de Koul, que pensent-ils avoir légué aux générations futures ? Le maniement de la machette. Le gangstérisme étatique. La course effrénée à l’enrichissement. Le peu de considération pour la vie humaine. L’irrespect des aînés et des valeurs sociales. Qu’est-ce que les parlements et autres agoras ont-ils laissé aux jeunes ? Aucune formation qui vaille, si ce n’est l’apprentissage du mensonge et le goût des petits trafics. Etait-ce cela l’ambition nourrie par le fondateur du Front populaire ivoirien ? Le FPI a agi, pendant ces dix ans, sans penser à demain. Or, demain est déjà arrivé. C’est aujourd’hui. Au lieu de jouer les martyrs, tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont concouru au fonctionnement du régime passé, doivent faire leur mea culpa. Comme l’a dit le président de la République à l’ami Paul, tous ces anciens, doivent se mettre en règle avec leur conscience. Cela ne coûte pas cher, mais rapporte beaucoup
Trait d’esprit : J’aime ces Refondateurs !
Et les revoilà. Dans la posture qu’ils n’auraient jamais quittée. Des cadres LMP piégés. La CPI ne peut pas juger Gbagbo. Ils sont blancs. Comme neige. Les messieurs. Et mesdames propres. Et patati et patata ! Les menteurs professionnels (LMP) Ont repris leur jeu favori. Ils s’intoxiquent. Ils intoxiquent. Ne soyez pas étonnés. Demain Woody sera présenté. Comme la première créature du Monde. Bienheureux refondateurs !
Coulibaly B.
Trait d’esprit : J’aime ces Refondateurs !
Et les revoilà. Dans la posture qu’ils n’auraient jamais quittée. Des cadres LMP piégés. La CPI ne peut pas juger Gbagbo. Ils sont blancs. Comme neige. Les messieurs. Et mesdames propres. Et patati et patata ! Les menteurs professionnels (LMP) Ont repris leur jeu favori. Ils s’intoxiquent. Ils intoxiquent. Ne soyez pas étonnés. Demain Woody sera présenté. Comme la première créature du Monde. Bienheureux refondateurs !
Coulibaly B.