Passé l'éphorie, la-plate forme pour la recherche de la paix et la cohésion sociale à l'ouest a décidé de monter au créneau. Mardi dernier, dans un hôtel de la place, son président, Me Fofana Inza a animé une conférence de presse dont le thème était : « situation des droits de l'homme à l'ouest de la Côte d'Ivoire ». Pour avoir été témoins oculaires de ce qui s'est passé à l'ouest, le président de la plate forme s'est insurgé d'entrée contre les rapports des organisations des droits de l'homme et les reportages de certaines chaines de télévision qu'ils jugent partisans. « Je ne peux pas accepter que pour des accusations aussi graves, les enquêteurs décident de rester à mille lieux et vouloir produire des rapports via des appels téléphoniques », a-t-il dénoncé. Les résultats ne selon lui ne pouvaient qu'être biaisés pour la simple raison que par exemple à Toulepleu et à Blolequin le téléphone ne marchait. « Comment les enquêteurs de Human Right Watch, qui mentionnent dans les rapports avoir obtenu des informations au téléphone, ont il fait pour avoir des informations dans une zone où le téléphone ne fonctionnait pas en ce moment ? », s'est il interrogé. Selon lui, pour comprendre ce qui s'est passé dans la région, il faut dépasser la période postélectorale. « Depuis longtemps, le tissu social s'est déchiré du fait des conflits fonciers, elle s'est exaspéré par la présence de plusieurs miliciens dans la région et l'instrumentalisation des populations par les cadres qui n'hésitaient pas à les armer », a-t-il expliqué. Depuis, toutes les occasions étaient mises à profit pour créer lé clash, a-t-il poursuivi. Les organisations des droits de l'homme en parlant de Duékoué et de Blolequin semblent oublier ce qui s'est passé au quartier Kokoman de Duékoué et à la préfecture de Blolequin. « Dans ces deux lieux il y a eu un nettoyage ethnique de la part des mercenaires libériens. Ils ont commis des crimes atroces. Ils n'ont pas hésité à laisser des femmes mortes le bras dans le sexe », a-t-il révélé. Il s'étonne donc que à Duékoué les gens ne parlent que du quartier carrefour. Il a aussi évoqué que plusieurs miliciens qui combattaient en civile qui sont tombés sur le théâtre des opérations. Il y a eu des combats entre les FRCI et les miliciens. « Nous ne tolérerons pas les organisations internationales depuis leurs bureaux se laissent manipuler par les barons du FPI », a-t-il martelé. Il a indiqué qu'Amnesty Côte d' Ivoire est dirigée par Dédi Séry et Attéby William, tous deux hommes de main de Laurent Gbagbo. Aussi, a-t-il dit la volonté de la plate forme à porter plainte pour les crimes commis par les miliciens.
Thiery Latt,
Thiery Latt,