Les Marocains sont allés aux urnes hier vendredi 1er juillet 2011 pour se prononcer pour ou contre le projet de réforme de la Constitution. Déjà à 16 heures, le taux de participation était de 48%. Les bureaux de vote ont fermé à 19 heures.
C’est par petits groupes que les sujets de Sa Majesté le Roi Mohammed VI se sont rendus dans les différents bureaux de vote (plus de 40.000 sur toute l’étendue du royaume). A Rabat la capitale politique et administrative où il y a 900 bureaux de vote, l’affluence était relativement faible toute la matinée. Il n’y a pas eu de longue file d’attente devant les lieux du vote. Ce sont les femmes qui ont été les premières et les plus nombreuses à aller accomplir leur devoir civique, dès l’ouverture des bureaux à 8 heures (7 heures GMT). La raison est toute simple, vendredi étant jour de prière, elles devraient vite aller voter avant d’apprêter le couscous, repas de tradition chez les sujets du Roi tous les vendredis. C’est donc après la prière et surtout après la tombée de la très forte canicule, que les bureaux connaîtront plus d’affluence. A preuve, à 14 heures, les écrans géants installés dans la salle de presse du ministère de l’Intérieur affichaient un taux de 39%. A 16 heures, ce taux était passé à 48, 1%. Aucun dispositif policier particulier n’était visible à Rabat en dehors des policiers en faction devant les centres de vote, pour la plupart des établissements scolaires. Aucun trouble à l’ordre public n’a été signalé, car une fois la fièvre de la campagne baissée, ceux qui sont pour ou contre le projet de réforme constitutionnel se sont donné rendez-vous dans les urnes pour exprimer leur opinion. L’un des enjeux du scrutin de ce vendredi 1er juillet 2011 reste le taux de participation. Les Royalistes promettent un véritable raz-de-marrée à l’issue de ce référendum, afin de démonter la minorité des partisans du «mouvement du 20 février». Si la victoire du Oui n’est plus véritablement un mystère, il faudra cependant que ce oui soit massif et que le taux de participation soit véritablement élevé. Ainsi, le peuple marocain aura prouvé dans ce monde arabe, notamment dans cette Afrique du Nord en proie aux soubresauts révolutionnaires, qu’il est totalement en phase avec son Roi. Les premières véritables tendances seront connues tard dans la nuit, au cours de la soirée électorale au ministère de l’Intérieur, énorme bâtisse où campent depuis le début de l’après-midi, une meute de journalistes venus de tous les coins du globe.
Charles d’Almeida, envoyé spécial à Rabat au Maroc
NB : illustrer avec photo AFP
C’est par petits groupes que les sujets de Sa Majesté le Roi Mohammed VI se sont rendus dans les différents bureaux de vote (plus de 40.000 sur toute l’étendue du royaume). A Rabat la capitale politique et administrative où il y a 900 bureaux de vote, l’affluence était relativement faible toute la matinée. Il n’y a pas eu de longue file d’attente devant les lieux du vote. Ce sont les femmes qui ont été les premières et les plus nombreuses à aller accomplir leur devoir civique, dès l’ouverture des bureaux à 8 heures (7 heures GMT). La raison est toute simple, vendredi étant jour de prière, elles devraient vite aller voter avant d’apprêter le couscous, repas de tradition chez les sujets du Roi tous les vendredis. C’est donc après la prière et surtout après la tombée de la très forte canicule, que les bureaux connaîtront plus d’affluence. A preuve, à 14 heures, les écrans géants installés dans la salle de presse du ministère de l’Intérieur affichaient un taux de 39%. A 16 heures, ce taux était passé à 48, 1%. Aucun dispositif policier particulier n’était visible à Rabat en dehors des policiers en faction devant les centres de vote, pour la plupart des établissements scolaires. Aucun trouble à l’ordre public n’a été signalé, car une fois la fièvre de la campagne baissée, ceux qui sont pour ou contre le projet de réforme constitutionnel se sont donné rendez-vous dans les urnes pour exprimer leur opinion. L’un des enjeux du scrutin de ce vendredi 1er juillet 2011 reste le taux de participation. Les Royalistes promettent un véritable raz-de-marrée à l’issue de ce référendum, afin de démonter la minorité des partisans du «mouvement du 20 février». Si la victoire du Oui n’est plus véritablement un mystère, il faudra cependant que ce oui soit massif et que le taux de participation soit véritablement élevé. Ainsi, le peuple marocain aura prouvé dans ce monde arabe, notamment dans cette Afrique du Nord en proie aux soubresauts révolutionnaires, qu’il est totalement en phase avec son Roi. Les premières véritables tendances seront connues tard dans la nuit, au cours de la soirée électorale au ministère de l’Intérieur, énorme bâtisse où campent depuis le début de l’après-midi, une meute de journalistes venus de tous les coins du globe.
Charles d’Almeida, envoyé spécial à Rabat au Maroc
NB : illustrer avec photo AFP
