Le prix de la banane plantain est élevé sur le marché. Tantôt c’est le piment ou la tomate qui coûte cher. L’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (Ocpv) qui a pour rôle de lutter contre cette cherté est un peu en retrait. Voire, peu connu, comme l’a fait remarquer Dagobert Banzio, le ministre du Commerce au cours d’une visite dans les locaux de l’Ocpv, au km 18 sur la route d’Anyama. Pour contrer la cherté des produits vivriers sur le marché, Banzio veut pouvoir compter sur cet organe de régulation. Elle a pour mission d’améliorer la commercialisation des produits vivriers, d’étudier les problèmes relatifs à leur collecte et à leur distribution, d’organiser les marchés... Après une longue visite des locaux de la structure avec des questions-réponses au personnel dans chaque bureau, le ministre a galvanisé ses filleuls par ces mots forts : « (…) nous voulons l’approvisionnement des marchés à moindre coût. L’Ocpv doit retrouver sa place d’antan (...) Vous faites partie des préoccupations du gouvernement. » Cependant, il faudra résoudre les problèmes de l’Ocpv. Selon Kouakou Joël, le représentant du dg, l’organe est difficile d’accès à cause du mauvais état de la route, le siège est trop éloigné de l’agglomération. Les moyens financiers font défaut, il n’y a pas d’argent. Sans compter qu’ils ont été affectés par la crise post-électorale. Le ministre a rassuré que ces problèmes seront traités autant que faire se peut.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh