Il est nommé à la place de Sidiki Bakaba à la tête du Palais de la culture de Treichville. Deuxième directeur général de ce temple, depuis sa construction, Koné Dodo requiert les compétences pour occuper ce poste. Il suffit de jeter un coup d’œil sur son cv et son parcours professionnel, même si…
Un homme de culture à la tête du Palais de la culture. C’est l’analyse qu’ont faite de nombreux observateurs, suite à la nomination de Koné Dodo, directeur général du ‘’temple’’ culturel de Treichville en remplacement du cinéaste-acteur et metteur en scène, Sidiki Bakaba qui y a passé dix ans. Connu dans le milieu de la musique pour avoir été le manager de la star ivoirienne de reggae, Alpha Blondy et dirigé la maison de distribution Nouvelle Jat music, le nouveau Dg a permis de booster la carrière de ‘’Jagger’’. La maison dont il a désormais la gestion n’est pas au mieux de ses commodités après sept mois de crise post-électorale. Climatisation démontée, installations électriques emportées, salles de spectacles en piteux état. Mais rien ne semble le décourager. « Le ministre de la Culture et de la Francophonie veut que nous en fassions une industrie. Nous en ferons une industrie au service de tous les acteurs culturels », annonce-t-il comme l’impulsion à donner au temple. Ainsi, sa priorité est-elle de « rendre au Palais son lustre d’antan ». Une chose qu’il peut conduire avec brio. Il s’agit juste de jeter un coup d’œil sur son parcours.
Une belle expérience professionnelle
Administrateur économique et social (Aes), à l’origine, diplômé de l’université des sciences sociales de Grenoble en France, Koné Dodo fut attaché commercial chez Sicipa, une société d`import-export de juin 1979 à juin 1980. Après les succès obtenus dans cette structure, il est bombardé administrateur-délégué du directeur général de Gaufrivoire, unité industrielle de fabrication de gaufrettes, d`octobre 1980 à juin 1982. La même année, il fait ses premiers pas dans le milieu du show-business. Cette même année, il met sur pied le label Disquekoné qui a produit, à ce jour, plus de 120 artistes dont Ismaël Isaac, Fadal Dey, Barbara Kanam, Aïcha Koné. Elu municipal de la commune de Cocody en charge de la culture de 1995 à 2000, il joue un rôle actif dans l’organisation d’évènements culturels à travers le monde, notamment au Womex à Berlin et au Marché international de l`édition musicale (Midem) à Cannes. Il est par ailleurs, le vice-président en charge des projets de la transafricaine des arts et de la culture, dont il est l`un des fondateurs à l`occasion du Masa 93. Friant de l’attiéké au poisson, il adore lire quand il n’est pas en train de marcher (sport). C’est donc un homme multidimensionnel qui a la charge du Palais de la culture. Seulement, certaines personnes voient en cette nomination une récompense de son militantisme et de sa passion pour le président Alassane Ouattara. Ce qui a été à la base de ses divergences avec ‘’Jagger’’, qui avait affiché sa sympathie pour Laurent Gbagbo.
Sanou A.
Un homme de culture à la tête du Palais de la culture. C’est l’analyse qu’ont faite de nombreux observateurs, suite à la nomination de Koné Dodo, directeur général du ‘’temple’’ culturel de Treichville en remplacement du cinéaste-acteur et metteur en scène, Sidiki Bakaba qui y a passé dix ans. Connu dans le milieu de la musique pour avoir été le manager de la star ivoirienne de reggae, Alpha Blondy et dirigé la maison de distribution Nouvelle Jat music, le nouveau Dg a permis de booster la carrière de ‘’Jagger’’. La maison dont il a désormais la gestion n’est pas au mieux de ses commodités après sept mois de crise post-électorale. Climatisation démontée, installations électriques emportées, salles de spectacles en piteux état. Mais rien ne semble le décourager. « Le ministre de la Culture et de la Francophonie veut que nous en fassions une industrie. Nous en ferons une industrie au service de tous les acteurs culturels », annonce-t-il comme l’impulsion à donner au temple. Ainsi, sa priorité est-elle de « rendre au Palais son lustre d’antan ». Une chose qu’il peut conduire avec brio. Il s’agit juste de jeter un coup d’œil sur son parcours.
Une belle expérience professionnelle
Administrateur économique et social (Aes), à l’origine, diplômé de l’université des sciences sociales de Grenoble en France, Koné Dodo fut attaché commercial chez Sicipa, une société d`import-export de juin 1979 à juin 1980. Après les succès obtenus dans cette structure, il est bombardé administrateur-délégué du directeur général de Gaufrivoire, unité industrielle de fabrication de gaufrettes, d`octobre 1980 à juin 1982. La même année, il fait ses premiers pas dans le milieu du show-business. Cette même année, il met sur pied le label Disquekoné qui a produit, à ce jour, plus de 120 artistes dont Ismaël Isaac, Fadal Dey, Barbara Kanam, Aïcha Koné. Elu municipal de la commune de Cocody en charge de la culture de 1995 à 2000, il joue un rôle actif dans l’organisation d’évènements culturels à travers le monde, notamment au Womex à Berlin et au Marché international de l`édition musicale (Midem) à Cannes. Il est par ailleurs, le vice-président en charge des projets de la transafricaine des arts et de la culture, dont il est l`un des fondateurs à l`occasion du Masa 93. Friant de l’attiéké au poisson, il adore lire quand il n’est pas en train de marcher (sport). C’est donc un homme multidimensionnel qui a la charge du Palais de la culture. Seulement, certaines personnes voient en cette nomination une récompense de son militantisme et de sa passion pour le président Alassane Ouattara. Ce qui a été à la base de ses divergences avec ‘’Jagger’’, qui avait affiché sa sympathie pour Laurent Gbagbo.
Sanou A.
