Les nouvelles autorités portuaires d’Abidjan ont décidé d’effacer les traces et autres avantages laissés par les anciens dirigeants de cette structure sous tutelle du ministère des infrastructures économiques. Après la réduction de moitié des primes de rendement trimestrielles la semaine dernière, Hien Sié, le nouveau directeur général vient de confier l’espace portuaire à quatre nouvelles sécurités. Là, où le bât blesse, c’est que les éléments de ces quatre entités de surveillance sont tous des Forces républicaines de côte d’Ivoire (Frci), notamment les supplétifs de cette force. «C’est avec une grande surprise que nous avons trouvé ces gens là ce matin (vendredi 1er juillet)», dit un agent. La veille, dit-il, ceux qui tenaient la sécurité du port autonome d’Abidjan étaient avec nous jusqu’à la descente.
Aucune note d’information n’a été adressée ni aux agents du port encore moins aux agents des différentes sociétés de sécurité chargé de la surveillance du port jusqu’au soir du jeudi 30 juin 2011 pour ce brusque changement. «Nous ne comprenons pas cette décision», fait savoir un responsable d’une des sociétés «dégommées». Les agents de sécurité eux-mêmes ne comprennent rien. Le vendredi 1er juillet, lors de notre passage à la direction générale du Port autonome d’Abidjan, ces derniers étaient regroupés quelque part très loin du portail de la direction. Ils s’interrogeaient sur ce changement. Pour eux, rien ne justifie cette décision des nouvelles autorités portuaires d’Abidjan. A la direction générale du port, comme un mur, personne ne veut se prononcer sur cette décision du Président de la communauté portuaire d’Abidjan. «Que voulez-vous qu’on dise. Nous n’avons aucune information à vous donner. Vous avez vous-même constaté ce changement. Retenez que les données ont changé ici», nous ont répondu des agents au 5e étage de la direction générale. Pallier qui abrite les bureaux du nouveau patron du poumon de l’économie nationale. Pour eux, c’est lui seul qui peut nous renseigner. A son Secrétariat où nous nous sommes rendus, on nous a tout simplement dit que le grand patron est occupé. En tout cas, ce changement des sociétés de sécurité par les Frci n’est pas du goût de la quasi-totalité des agents du port.
J. Atoumgbré
Aucune note d’information n’a été adressée ni aux agents du port encore moins aux agents des différentes sociétés de sécurité chargé de la surveillance du port jusqu’au soir du jeudi 30 juin 2011 pour ce brusque changement. «Nous ne comprenons pas cette décision», fait savoir un responsable d’une des sociétés «dégommées». Les agents de sécurité eux-mêmes ne comprennent rien. Le vendredi 1er juillet, lors de notre passage à la direction générale du Port autonome d’Abidjan, ces derniers étaient regroupés quelque part très loin du portail de la direction. Ils s’interrogeaient sur ce changement. Pour eux, rien ne justifie cette décision des nouvelles autorités portuaires d’Abidjan. A la direction générale du port, comme un mur, personne ne veut se prononcer sur cette décision du Président de la communauté portuaire d’Abidjan. «Que voulez-vous qu’on dise. Nous n’avons aucune information à vous donner. Vous avez vous-même constaté ce changement. Retenez que les données ont changé ici», nous ont répondu des agents au 5e étage de la direction générale. Pallier qui abrite les bureaux du nouveau patron du poumon de l’économie nationale. Pour eux, c’est lui seul qui peut nous renseigner. A son Secrétariat où nous nous sommes rendus, on nous a tout simplement dit que le grand patron est occupé. En tout cas, ce changement des sociétés de sécurité par les Frci n’est pas du goût de la quasi-totalité des agents du port.
J. Atoumgbré