Régulièrement admis au concours d’entrée à l’Ens, plus de 560 élèves de cet établissement sont interdits d’accès à leur école. Lors d’un sit-in organisé hier devant la Cathédrale Saint-Paul au Plateau, ils ont appelé le président Ouattara au secours.
Ceux qui sont passés, hier, aux alentours de la Cathédrale Saint-Paul, au Plateau, ont pu les apercevoir. Plusieurs dizaines d’élèves enseignants et éducateurs de l’Ecole normale supérieure (Ens) y ont organisé un sit-in pour protester contre ce qu’ils qualifient de mesure arbitraire. Vêtus de tee-shirts blancs et brandissant des pancartes sur lesquelles ils interpellent le président Ouattara à se pencher sur leur sort, ils étaient tenus en respect par un faible détachement de la police. De fait, explique Konan Casimir, leur porte-parole, environ 568 élèves de cette école de formation des enseignants et éducateurs sont en train d’être jetés à la rue sans explication. «Nous sommes tous des élèves de 1ère année de l’Ens, admis au concours direct d’entrée dans cette école qui a eu lieu les 16, 17 et 18 octobre 2010. Les résultats ont été affichés en janvier 2011 au lieu de novembre 2010 et nous avons immédiatement commencé les cours», explique-t-il. La crise postélectorale, qui a fortement perturbé les activités en Côte d’Ivoire, n’a pas épargné l’Ecole qui s’est vidée de son monde, enseignants et élèves. Le 2 mai, suite à l’appel à la reprise lancé par Kandia Camara, ministre de l’Education nationale en charge de l’Enseignement supérieur, les élèves de l’Ens décident de reprendre le chemin des classes. Contre toute attente, ils sont interdits d’accès à l’établissement. Leurs démarches pour savoir les raisons de cette décision se sont heurtées au silence tant du côté des responsables de l’Ens que de celui du ministère de l’Enseignement supérieur. Las de cette situation, Konan Casimir et ses camarades se tournent vers le chef de l’Etat duquel ils espèrent une oreille attentive. «Nous sommes des jeunes diplômés qui ne demandons qu’à travailler. Nous ne voulons pas faire les frais des querelles politiques qui ont pu diviser les politiciens», plaident-ils. Joint au téléphone, le Directeur général par intérim de l’Ens, le prof. Sidibé Valy, a déclaré ne rien savoir de cette affaire.
M’Bah Aboubakar
Légende : Les élèves de l’Ens attendent que le président Ouattara se penche sur leur cas.
Ceux qui sont passés, hier, aux alentours de la Cathédrale Saint-Paul, au Plateau, ont pu les apercevoir. Plusieurs dizaines d’élèves enseignants et éducateurs de l’Ecole normale supérieure (Ens) y ont organisé un sit-in pour protester contre ce qu’ils qualifient de mesure arbitraire. Vêtus de tee-shirts blancs et brandissant des pancartes sur lesquelles ils interpellent le président Ouattara à se pencher sur leur sort, ils étaient tenus en respect par un faible détachement de la police. De fait, explique Konan Casimir, leur porte-parole, environ 568 élèves de cette école de formation des enseignants et éducateurs sont en train d’être jetés à la rue sans explication. «Nous sommes tous des élèves de 1ère année de l’Ens, admis au concours direct d’entrée dans cette école qui a eu lieu les 16, 17 et 18 octobre 2010. Les résultats ont été affichés en janvier 2011 au lieu de novembre 2010 et nous avons immédiatement commencé les cours», explique-t-il. La crise postélectorale, qui a fortement perturbé les activités en Côte d’Ivoire, n’a pas épargné l’Ecole qui s’est vidée de son monde, enseignants et élèves. Le 2 mai, suite à l’appel à la reprise lancé par Kandia Camara, ministre de l’Education nationale en charge de l’Enseignement supérieur, les élèves de l’Ens décident de reprendre le chemin des classes. Contre toute attente, ils sont interdits d’accès à l’établissement. Leurs démarches pour savoir les raisons de cette décision se sont heurtées au silence tant du côté des responsables de l’Ens que de celui du ministère de l’Enseignement supérieur. Las de cette situation, Konan Casimir et ses camarades se tournent vers le chef de l’Etat duquel ils espèrent une oreille attentive. «Nous sommes des jeunes diplômés qui ne demandons qu’à travailler. Nous ne voulons pas faire les frais des querelles politiques qui ont pu diviser les politiciens», plaident-ils. Joint au téléphone, le Directeur général par intérim de l’Ens, le prof. Sidibé Valy, a déclaré ne rien savoir de cette affaire.
M’Bah Aboubakar
Légende : Les élèves de l’Ens attendent que le président Ouattara se penche sur leur cas.