Plus d’arriérés pour les agents de la Cei
L’argent n’aime pas le bruit, a-t-on coutume de dire. Les responsables administratifs de la Commission électorale indépendante (Cei) le démontrent bien. Depuis qu’ils passent à la caisse, pour le paiement de leur dû - 5 mois d’arriérés de salaires qu’ils avaient réclamés à cor et à cri - ils font très peu de bruits. Ils avaient menacé de débrayer pour mettre en péril les élections législatives à venir. Le président de la Cei, Yousouf Bakayoko les recevant début juin les en avait dissuadé et promis de tout faire pour les satisfaire. C’est chose faite.
Le dernier vol,
aujourd’hui, pour le colonel Dosso
C’est ce matin que l’armée de l’air rend l’ultime hommage à l’un de ses pilotes émérites en la personne du colonel-major Dosso Adama, décédé tragiquement le 12 mars dernier à Abidjan. Une cérémonie militaire est prévue à cet effet, à partir de 9 heures, à l’ex-Gatl ou Base aérienne d’Abidjan. La bénédiction de celui qui fut le pilote du premier président ivoirien, Félix Houphouet-Boigny est prévue le vendredi 8 juillet au cimetière municipal d’Abobo.
Gouvernement :
la PPCM va faire la police
Le mouvement La pensée profonde du citoyen modeste (PPCM), présidé par Moussa Traoré, veut être le gardien de la bonne gouvernance notamment en évaluant le programme du gouvernement et la qualité de ses projets. « Nous allons faire des sondages et analyser les actions du gouvernement. Nous serons-là pour critiquer ce qui ne va pas et proposer des solutions », a-t-il affirmé, lors d’un point-presse à Cocody. Parlant de l’impunité, de l’injustice et du mécontentement que ressentent certaines personnes, il appelle à une réconciliation sincère et pas à la justice des vainqueurs. Car, prévient-il, la réconciliation doit être équitable pour tous afin d’avoir une paix durable.
De Tunis à La Haye
L’ambassadeur Yapo Atchapo, un mauvais choix ?
Le dernier redéploiement des ambassadeurs par le chef de l’Etat s’est effectué sur la base de la compétence et de la confiance sans vraiment tenir compte de la couleur politique des uns et des autres. Et pourtant…
Le président de la République, Alassane Ouattara, se serait-il trompé en nommant Yapo Atchapo Thomas, ambassadeur de Côte d’Ivoire à La Haye ?
Présentement en poste en Tunisie, cet ancien directeur des ressources humaines au ministère des Affaires étrangères ne se serait rallié au président élu que du bout des lèvres. En effet, il nous revient de façon récurrente que ce diplomate de carrière refuse catégoriquement d’installer la photo du président de la République dans les locaux de l’ambassade. Et, ce refus ne daterait pas d’hier. Selon une source bien informée, cette situation remonte au début de la crise post-électorale. Alors que l’hôtel du Golf était encore sous blocus, les militants Rhdp du pays-hôte ont remis à l’ambassadeur une photo du nouveau président de la République à fixer dans ses bureaux, comme cela a d’ailleurs été le cas dans plusieurs autres ambassades du pays, à la même époque. Sous prétexte qu’il ne s’agissait pas d’une photo officielle, le diplomate n’a pas accédé à la demande de ses concitoyens. Et, jusqu’à ce jour, plus d’un mois après l’investiture du président de la République, ce n’est toujours pas le cas. Ces faits, s’ils sont avérés, traduisent un refus volontaire de M. Yapo Atchapo de reconnaître l’autorité suprême. Toute chose qui pose le problème de la confiance à lui accordée par le chef de l’Etat au point de l’affecter à La Haye. Surtout que c’est-là que se trouve le siège de la Cour pénale internationale. Ce qui veut dire que l’ambassadeur Yapo Atchapo aura forcément un droit de regard sur tout ce qui concerne la procédure internationale en cours sur les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et les violations graves des droits de l’Homme commis pendant la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Procédure qui pourrait aboutir à une condamnation de gros bonnets de l’ex-majorité présidentielle, notamment l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo. Toujours selon la même source, le personnel de l’ambassade est composé à 98% de militants de La majorité présidentielle, l’ancienne coalition au pouvoir et les 2% restants subissent une persécution de la part du diplomate ; l’un du fait de sa parenté avec le secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady et l’autre, une dame, soupçonnée d’appartenir au Rdr. La source a révélé que l’ambassadeur a fait changer hier la serrure du bureau de cette dernière, alors qu’elle était absente pour congé-maladie.
Ce n’est pas la première fois que l’ambassadeur Yapo Atchapo fait parler de lui dans la presse. Déjà, sur le site d’informations, lebanco.net, une certaine Mme Zunon avait dénoncé les pratiques pas très catholiques de l’ex-drh du ministère des Affaires étrangères.
Vu tout ce qui précède, il faut se demander si, une fois arrivé à La Haye, Yapo Atchapo jouerait-t-il franc-jeu avec le président de la République, et privilégiera-t-il les intérêts du peuple ivoirien qui attend de voir les crimes commis punis. Surtout qu’il pourrait ne s’y rendre qu’avec des militants Lmp qui lui sont dévoués.
Kouakou Liza
L’argent n’aime pas le bruit, a-t-on coutume de dire. Les responsables administratifs de la Commission électorale indépendante (Cei) le démontrent bien. Depuis qu’ils passent à la caisse, pour le paiement de leur dû - 5 mois d’arriérés de salaires qu’ils avaient réclamés à cor et à cri - ils font très peu de bruits. Ils avaient menacé de débrayer pour mettre en péril les élections législatives à venir. Le président de la Cei, Yousouf Bakayoko les recevant début juin les en avait dissuadé et promis de tout faire pour les satisfaire. C’est chose faite.
Le dernier vol,
aujourd’hui, pour le colonel Dosso
C’est ce matin que l’armée de l’air rend l’ultime hommage à l’un de ses pilotes émérites en la personne du colonel-major Dosso Adama, décédé tragiquement le 12 mars dernier à Abidjan. Une cérémonie militaire est prévue à cet effet, à partir de 9 heures, à l’ex-Gatl ou Base aérienne d’Abidjan. La bénédiction de celui qui fut le pilote du premier président ivoirien, Félix Houphouet-Boigny est prévue le vendredi 8 juillet au cimetière municipal d’Abobo.
Gouvernement :
la PPCM va faire la police
Le mouvement La pensée profonde du citoyen modeste (PPCM), présidé par Moussa Traoré, veut être le gardien de la bonne gouvernance notamment en évaluant le programme du gouvernement et la qualité de ses projets. « Nous allons faire des sondages et analyser les actions du gouvernement. Nous serons-là pour critiquer ce qui ne va pas et proposer des solutions », a-t-il affirmé, lors d’un point-presse à Cocody. Parlant de l’impunité, de l’injustice et du mécontentement que ressentent certaines personnes, il appelle à une réconciliation sincère et pas à la justice des vainqueurs. Car, prévient-il, la réconciliation doit être équitable pour tous afin d’avoir une paix durable.
De Tunis à La Haye
L’ambassadeur Yapo Atchapo, un mauvais choix ?
Le dernier redéploiement des ambassadeurs par le chef de l’Etat s’est effectué sur la base de la compétence et de la confiance sans vraiment tenir compte de la couleur politique des uns et des autres. Et pourtant…
Le président de la République, Alassane Ouattara, se serait-il trompé en nommant Yapo Atchapo Thomas, ambassadeur de Côte d’Ivoire à La Haye ?
Présentement en poste en Tunisie, cet ancien directeur des ressources humaines au ministère des Affaires étrangères ne se serait rallié au président élu que du bout des lèvres. En effet, il nous revient de façon récurrente que ce diplomate de carrière refuse catégoriquement d’installer la photo du président de la République dans les locaux de l’ambassade. Et, ce refus ne daterait pas d’hier. Selon une source bien informée, cette situation remonte au début de la crise post-électorale. Alors que l’hôtel du Golf était encore sous blocus, les militants Rhdp du pays-hôte ont remis à l’ambassadeur une photo du nouveau président de la République à fixer dans ses bureaux, comme cela a d’ailleurs été le cas dans plusieurs autres ambassades du pays, à la même époque. Sous prétexte qu’il ne s’agissait pas d’une photo officielle, le diplomate n’a pas accédé à la demande de ses concitoyens. Et, jusqu’à ce jour, plus d’un mois après l’investiture du président de la République, ce n’est toujours pas le cas. Ces faits, s’ils sont avérés, traduisent un refus volontaire de M. Yapo Atchapo de reconnaître l’autorité suprême. Toute chose qui pose le problème de la confiance à lui accordée par le chef de l’Etat au point de l’affecter à La Haye. Surtout que c’est-là que se trouve le siège de la Cour pénale internationale. Ce qui veut dire que l’ambassadeur Yapo Atchapo aura forcément un droit de regard sur tout ce qui concerne la procédure internationale en cours sur les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et les violations graves des droits de l’Homme commis pendant la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Procédure qui pourrait aboutir à une condamnation de gros bonnets de l’ex-majorité présidentielle, notamment l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo. Toujours selon la même source, le personnel de l’ambassade est composé à 98% de militants de La majorité présidentielle, l’ancienne coalition au pouvoir et les 2% restants subissent une persécution de la part du diplomate ; l’un du fait de sa parenté avec le secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady et l’autre, une dame, soupçonnée d’appartenir au Rdr. La source a révélé que l’ambassadeur a fait changer hier la serrure du bureau de cette dernière, alors qu’elle était absente pour congé-maladie.
Ce n’est pas la première fois que l’ambassadeur Yapo Atchapo fait parler de lui dans la presse. Déjà, sur le site d’informations, lebanco.net, une certaine Mme Zunon avait dénoncé les pratiques pas très catholiques de l’ex-drh du ministère des Affaires étrangères.
Vu tout ce qui précède, il faut se demander si, une fois arrivé à La Haye, Yapo Atchapo jouerait-t-il franc-jeu avec le président de la République, et privilégiera-t-il les intérêts du peuple ivoirien qui attend de voir les crimes commis punis. Surtout qu’il pourrait ne s’y rendre qu’avec des militants Lmp qui lui sont dévoués.
Kouakou Liza