La société civile souhaite que les enquêtes diligentées par le procureur de la Cpi sur les événements post-électoraux prennent en compte ceux de 2002. Elle l'a fait savoir hier au cours d'une conférence de presse animée par le président de la coalition ivoirienne pour la cour pénale internationale (CI CPI) El Hadj Ouattara Ali. C'était dans les locaux de la coalition ivoirienne pour la paix en Côte d'Ivoire aux II Plateaux. Le conférencier a dit ne pas comprendre que l'enquête de la Cpi censée mettre fin à l'impunité en Côte d'Ivoire ne remonte pas en 2002 date l'éclatement de la crise militaro-politique.
Ouattara Ali estime que la demande d'ouverture d'enquête des autorités ivoiriennes doit couvrir l'ensemble des crimes relevant de la compétence de la cour depuis 2002.
« Il faut ne faut pas donner l'impression qu'il y a une justice à deux vitesses en Côte d'Ivoire. C'est-à-dire celle des vainqueurs sur les vaincus. » Pour lui, se limiter aux seuls événements post-électoraux mettrait en cause la crédibilité de la cour et à mal la réconciliation nationale. « La Société civile demande au bureau du procureur d'ouvrir les enquêtes sur les crimes en Côte d'Ivoire en commençant par la guerre de 2002», a conclu l'orateur.
Zana Coulibaly
Ouattara Ali estime que la demande d'ouverture d'enquête des autorités ivoiriennes doit couvrir l'ensemble des crimes relevant de la compétence de la cour depuis 2002.
« Il faut ne faut pas donner l'impression qu'il y a une justice à deux vitesses en Côte d'Ivoire. C'est-à-dire celle des vainqueurs sur les vaincus. » Pour lui, se limiter aux seuls événements post-électoraux mettrait en cause la crédibilité de la cour et à mal la réconciliation nationale. « La Société civile demande au bureau du procureur d'ouvrir les enquêtes sur les crimes en Côte d'Ivoire en commençant par la guerre de 2002», a conclu l'orateur.
Zana Coulibaly