Les employés de Soroubat-ci (Société de route et de bâtiments de Côte d’Ivoire) grognent. Ils ont exprimé leur mécontentement à travers un sit-in au siège de ladite société sis aux 2 Plateaux.
«Nous revendiquons des arriérés de salaire. Nous avons attendu jusqu’à aujourd’hui et rien n’est fait de satisfaisant. La direction dit qu’elle nous a adressé une circulaire pour nous tenir informé d’un quelconque chômage technique», s’est justifié hier Doumbia Salif, logisticien, par ailleurs porte-parole des employés de SOROUBAT-CI. Avant de dénoncer la thèse selon laquelle ils doivent être au chômage technique. «Nous les travailleurs, nous disons que cela ne nous a pas été signifié dès le départ. Auquel cas, nous ne serions pas réunis ici pour revendiquer notre dû. Etant donné que nous n’avons pas vu la note, nous considérons que nous sommes encore sous contrat », a-t-il fait remarquer. «La Soroubat indique ne pas reconnaître nous devoir un centime. Si la société doit nous licencier, qu’elle paye notre arriéré de salaire.
Tant que nous ne recevrons rien, nous ne quittons pas les lieux », a-t-il ajouté. Approché pour avoir la version des faits, Jed Ghazouani, directeur administratif et financier de SOROUBAT-CI a expliqué que sa structure a dû fermer et mettre les employés au chômage technique à cause de la crise postélectorale. « Notre structure est chargée de faire les travaux du prolongement de l’autoroute du Nord.
C’est un projet financé par la BID (Banque islamique de développement) et l’Etat de Côte d’Ivoire. Depuis le 26 novembre 2010, les travaux sont arrêtés sur le chantier. Ces évènements malheureux nous ont empêché de travailler. Après l’investiture du Président Alassane Ouattara nous sommes revenus pour la reprise des travaux sur le chantier. Nous avons été choqués par des dégâts matériels estimés à plus de 5 milliards de FCFA. Il s’agit notamment de tracteurs, 50 pick-up, bus, pièces de rechange, des pièces arrachées sur des engins stationnés, appareil topographique, laboratoire, compresseur, tout le matériel de travail a été pillé. Au regard de la crise, une note de service a été adressée au délégué du personnel pour un chômage technique de travail jusqu’à ce que la situation se normalise», a-t-il relaté. Vu la situation délétère de cette structure, un appel a été fait à l’endroit de la CGTCI-Solidarité (Confédération des travailleurs de Côte d’Ivoire Solidarité), centrale syndicale à laquelle sont affilié les travailleurs de SOROUBAT-CI, selon Basile Lago Kipré, secrétaire général de ladite confédération, afin de trouver une solution adéquate à leurs préoccupations. En attendant d’obtenir une suite favorable à cette revendication, le dossier a été transféré au ministère des Infrastructures économiques qui en a pris acte.
Armand K
«Nous revendiquons des arriérés de salaire. Nous avons attendu jusqu’à aujourd’hui et rien n’est fait de satisfaisant. La direction dit qu’elle nous a adressé une circulaire pour nous tenir informé d’un quelconque chômage technique», s’est justifié hier Doumbia Salif, logisticien, par ailleurs porte-parole des employés de SOROUBAT-CI. Avant de dénoncer la thèse selon laquelle ils doivent être au chômage technique. «Nous les travailleurs, nous disons que cela ne nous a pas été signifié dès le départ. Auquel cas, nous ne serions pas réunis ici pour revendiquer notre dû. Etant donné que nous n’avons pas vu la note, nous considérons que nous sommes encore sous contrat », a-t-il fait remarquer. «La Soroubat indique ne pas reconnaître nous devoir un centime. Si la société doit nous licencier, qu’elle paye notre arriéré de salaire.
Tant que nous ne recevrons rien, nous ne quittons pas les lieux », a-t-il ajouté. Approché pour avoir la version des faits, Jed Ghazouani, directeur administratif et financier de SOROUBAT-CI a expliqué que sa structure a dû fermer et mettre les employés au chômage technique à cause de la crise postélectorale. « Notre structure est chargée de faire les travaux du prolongement de l’autoroute du Nord.
C’est un projet financé par la BID (Banque islamique de développement) et l’Etat de Côte d’Ivoire. Depuis le 26 novembre 2010, les travaux sont arrêtés sur le chantier. Ces évènements malheureux nous ont empêché de travailler. Après l’investiture du Président Alassane Ouattara nous sommes revenus pour la reprise des travaux sur le chantier. Nous avons été choqués par des dégâts matériels estimés à plus de 5 milliards de FCFA. Il s’agit notamment de tracteurs, 50 pick-up, bus, pièces de rechange, des pièces arrachées sur des engins stationnés, appareil topographique, laboratoire, compresseur, tout le matériel de travail a été pillé. Au regard de la crise, une note de service a été adressée au délégué du personnel pour un chômage technique de travail jusqu’à ce que la situation se normalise», a-t-il relaté. Vu la situation délétère de cette structure, un appel a été fait à l’endroit de la CGTCI-Solidarité (Confédération des travailleurs de Côte d’Ivoire Solidarité), centrale syndicale à laquelle sont affilié les travailleurs de SOROUBAT-CI, selon Basile Lago Kipré, secrétaire général de ladite confédération, afin de trouver une solution adéquate à leurs préoccupations. En attendant d’obtenir une suite favorable à cette revendication, le dossier a été transféré au ministère des Infrastructures économiques qui en a pris acte.
Armand K