Yamoussoukro - Les étudiants de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro ont pacifiquement marché sur la préfecture de la région des Lacs, mardi, pour demander à l’autorité administrative d’intervenir auprès de l’administration de l’école pour le paiement de 10 mois d’arriérés de bourse et de pécule de stage.
« On veut nos 10 mois de bourse et notre pécule de stage ! », «Ayez pitié de nous, on a faim !», pouvait-on lire sur leurs pancartes. Arrivés dans le calme et la discipline dans un cordon d’une quinzaine de policiers, ils ont été reçus par le préfet André Ekponon, entouré du gouverneur du district de Yamoussoukro, Augustin Thiam-Houphouët et le maire Kouacou Kouadio Gnrangbé Jean.
« Le mouvement de ce jour n’est pas le fait d’un syndicat mais c’est un soulèvement estudiantin pour réclamer nos arriérés de 10 mois de bourse et le paiement de notre pécule de stage », a expliqué leur porte-parole. Les étudiants ont en outre réclamé la nomination d’un nouveau directeur général, en remplacement de Pr Ado Gossan introuvable depuis la crise postélectorale. Ils ont assuré qu’ils ne reprendraient les cours que si leurs revendications sont satisfaites.
En réponse, le préfet a promis de tout faire pour que les problèmes des étudiants trouvent des solutions dans le plus bref délai. Il leur a fait observer « les difficultés relèvent du contexte socio-économique du pays qui sort de plusieurs mois de crise aiguë », promettant de les rencontrer le lendemain matin.
Aux dernières nouvelles et selon le préfet, le contrôleur financier de l’INP-HB a signé l’après-midi même plusieurs dossiers en souffrance.
Les autorités locales ont reçu les étudiants, note-t-on.
(AIP)
« On veut nos 10 mois de bourse et notre pécule de stage ! », «Ayez pitié de nous, on a faim !», pouvait-on lire sur leurs pancartes. Arrivés dans le calme et la discipline dans un cordon d’une quinzaine de policiers, ils ont été reçus par le préfet André Ekponon, entouré du gouverneur du district de Yamoussoukro, Augustin Thiam-Houphouët et le maire Kouacou Kouadio Gnrangbé Jean.
« Le mouvement de ce jour n’est pas le fait d’un syndicat mais c’est un soulèvement estudiantin pour réclamer nos arriérés de 10 mois de bourse et le paiement de notre pécule de stage », a expliqué leur porte-parole. Les étudiants ont en outre réclamé la nomination d’un nouveau directeur général, en remplacement de Pr Ado Gossan introuvable depuis la crise postélectorale. Ils ont assuré qu’ils ne reprendraient les cours que si leurs revendications sont satisfaites.
En réponse, le préfet a promis de tout faire pour que les problèmes des étudiants trouvent des solutions dans le plus bref délai. Il leur a fait observer « les difficultés relèvent du contexte socio-économique du pays qui sort de plusieurs mois de crise aiguë », promettant de les rencontrer le lendemain matin.
Aux dernières nouvelles et selon le préfet, le contrôleur financier de l’INP-HB a signé l’après-midi même plusieurs dossiers en souffrance.
Les autorités locales ont reçu les étudiants, note-t-on.
(AIP)