Après avoir perdu son poste de maire, Me Séry Kossougro est-il devenu indésirable à Daloa ?
Me Séry Kossougro Emile, l’ex-maire de la commune de Daloa, serait-il devenu personna non gratta dans la ville qui l’a vu naître ? Les rumeurs qui entourent son prochain probable retour, annoncé pour demain jeudi 7 juillet, nous poussent à répondre par l’affirmative. En effet, depuis le lundi 4 juillet, la rumeur annonçant le retour de Kossougro circule à Daloa. Elle est même à l’origine de grogne et de colère dans les populations. Et déjà, l’on se prépare à accueillir le maire destitué par un arrêté ministériel signé le 1er juillet 2011 et rendu public le 20 juillet dernier. Lundi 4 et mardi 5 juillet, deux groupes distincts de femmes et de jeunes de Daloa se sont réunis pour lui réserver un accueil qui le battra froid. Pour les porte-parole de ces groupes de femmes et de jeunes, l’absence de Kossougro de la ville de Daloa est synonyme de quiétude et de calme. « La crise post-électorale a causé beaucoup de tort à la population, à cause de Kossougro, qui, malgré son statut de maire de la commune, avait recruté, armé et financé des malotrus pour nous tuer. La mairie qu’il dirigeait, était devenue leur base. C’est la chute de Gbagbo Laurent qui a mis fin au massacre que se préparait à l’horizon. Kossougro s’est enfui de la ville avec certains de ses miliciens dont le tristement célèbre cdt Frou-Frou qu’il avait embauché à la tête de la police municipale pour exercer cette sale besogne. La mairie était devenue la source de financement des milices avec lui. Kossougro ne sera pas le bienvenu », ont-ils averti. Outre ces deux groupes, un autre se signale comme étant des victimes des actions des milices à Daloa. Les femmes du Rhdp font partie de ce dernier groupe qui annonce une réunion le vendredi 8 juillet prochain. Celles-ci ont été interdites de marcher en mars dernier par des miliciens à sa solde. C’est dans les locaux de la radio communale que les miliciens désignés avaient été payés, armés et postés au monument aux morts et sur les artères menant au quartier commerce. « Les miliciens recrutés dans la police municipale étaient chargés de cette mission macabre », a fait savoir une femme du Rhdp en colère. Depuis un moment, il est su de tous que l’ancien maire est dans des démarches sourdines pour son retour. Il démarche auprès des Frci pour sa sécurité et pour que sa résidence occupée soit libérée. A la gare routière, on se rappelle comme hier, toutes les perturbations subies du fait des miliciens qui surgissaient à tout moment pour menacer avec des tirs de kalachnikov. Toute situation que les jeunes attribuent aux cadres de Lmp et à Me Kossougro Séry.
Bayo Fatim à Daloa
Me Séry Kossougro Emile, l’ex-maire de la commune de Daloa, serait-il devenu personna non gratta dans la ville qui l’a vu naître ? Les rumeurs qui entourent son prochain probable retour, annoncé pour demain jeudi 7 juillet, nous poussent à répondre par l’affirmative. En effet, depuis le lundi 4 juillet, la rumeur annonçant le retour de Kossougro circule à Daloa. Elle est même à l’origine de grogne et de colère dans les populations. Et déjà, l’on se prépare à accueillir le maire destitué par un arrêté ministériel signé le 1er juillet 2011 et rendu public le 20 juillet dernier. Lundi 4 et mardi 5 juillet, deux groupes distincts de femmes et de jeunes de Daloa se sont réunis pour lui réserver un accueil qui le battra froid. Pour les porte-parole de ces groupes de femmes et de jeunes, l’absence de Kossougro de la ville de Daloa est synonyme de quiétude et de calme. « La crise post-électorale a causé beaucoup de tort à la population, à cause de Kossougro, qui, malgré son statut de maire de la commune, avait recruté, armé et financé des malotrus pour nous tuer. La mairie qu’il dirigeait, était devenue leur base. C’est la chute de Gbagbo Laurent qui a mis fin au massacre que se préparait à l’horizon. Kossougro s’est enfui de la ville avec certains de ses miliciens dont le tristement célèbre cdt Frou-Frou qu’il avait embauché à la tête de la police municipale pour exercer cette sale besogne. La mairie était devenue la source de financement des milices avec lui. Kossougro ne sera pas le bienvenu », ont-ils averti. Outre ces deux groupes, un autre se signale comme étant des victimes des actions des milices à Daloa. Les femmes du Rhdp font partie de ce dernier groupe qui annonce une réunion le vendredi 8 juillet prochain. Celles-ci ont été interdites de marcher en mars dernier par des miliciens à sa solde. C’est dans les locaux de la radio communale que les miliciens désignés avaient été payés, armés et postés au monument aux morts et sur les artères menant au quartier commerce. « Les miliciens recrutés dans la police municipale étaient chargés de cette mission macabre », a fait savoir une femme du Rhdp en colère. Depuis un moment, il est su de tous que l’ancien maire est dans des démarches sourdines pour son retour. Il démarche auprès des Frci pour sa sécurité et pour que sa résidence occupée soit libérée. A la gare routière, on se rappelle comme hier, toutes les perturbations subies du fait des miliciens qui surgissaient à tout moment pour menacer avec des tirs de kalachnikov. Toute situation que les jeunes attribuent aux cadres de Lmp et à Me Kossougro Séry.
Bayo Fatim à Daloa