Repositionnement de la Côte d’Ivoire au sein de la francophonie : Constance Yaï s’est saisie du dossier

Le sourire aux lèvres avec la hargne de relever le défi de repositionner la Côte d’Ivoire au sein de la francophonie. La ministre de la Femme, de la Famille et des Affaires sociales du général Robert Guéï, Constance Yaï, a pris les rênes de l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf), hier, au siège de la structure aux Deux-Plateaux. Elle remplace Kossonou Koffi Paul-Marie, directeur par intérim, depuis mai 2011, nommé directeur de la Culture. A travers une coquette cérémonie, présidée par Houra James Kadio, inspecteur général de la culture et des arts, la directrice générale a tracé les sillons de l’Aicf, version Mme Yaï. « L’Aicf gagnerait à régler la question de son impact institutionnel sur la Côte d’Ivoire. De nombreux Ivoiriens pensent que la francophonie est une affaire de culture », a-t-elle regretté. D’où son désir de continuer le travail effectué en l’approfondissant et en collant à la Côte d’Ivoire les logiques de cette organisation. Qui sont : l’Etat de droit, la citoyenneté et la question de l’environnement. « Il faut réconcilier les Ivoiriens avec un environnement sain », a-t-elle souhaité. La Dg a rassuré ses nouveaux collaborateurs. « Je ne suis pas là pour faire une chasse aux sorcières. Ce que je recommande, c’est le respect de la hiérarchie. A savoir, reconnaître que c’est Alassane Ouattara le président de la République de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, le Premier ministre et Maurice Bandama le ministre de la Culture et de la Francophonie », a-t-elle rappelé tout en reconnaissant que chacun a le droit d’avoir des opinions, de voter celui qu’il veut. A l’endroit de la consultante internationale pour la parité et ancienne présidente de l’Association ivoirienne pour la défense des droits de la femme (Aidf), les éloges ont fusé. « Elle est connue pour le travail abattu au bénéfice de la gent féminine et de tous les Ivoiriens », a reconnu M. Kossonou qui a indiqué au personnel la chance d’avoir « une grande dame » à son service. L’inspecteur général a promis une cérémonie officielle d’installation présidée par le ministre de la Culture et de la Francophonie, lui-même, les jours à venir.

Sanou A