Ayant fait un passé récent, la fierté de la Côte d’Ivoire, les grandes écoles d’enseignement
professionnel et technique, construites par l’Etat ivoirien ont perdu de leur crédit. Surtout avec l’arrivée du régime des frontistes. Une situation à laquelle, il faudra rapidement trouver une solution afin de garantir l’insertion sociale des étudiants après leur formation, aussi bien au pays qu’au-delà de ses frontières.
Autrefois, être un produit de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de La Mer (ARSTM), de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), de l’Ecole Nationale Supérieur de Statistique et d’Economique Appliquée (ENSEA), de l’Ecole Normale Supérieure (ENS), l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB), de l’Institut Nationale de Formation des Agents de La Santé (INFAS), de l’Institut Nationale de Formation Sociale (INFS), de l’Institut Nationale Supérieure des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC) ou même de l’Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNETP) garantissait une porte d’entrée dans le tissu socio-économique. Ces grandes écoles publiques, à l’image de celles existantes en Europe, pour joindre au savoir, le savoir-faire et le savoir être créées par l’Etat de Côte d’Ivoire, à côté des universités publiques qui donnent la formation classique constituaient de véritables portes d’entrée dans l’Administration Publique ivoirienne.
Emploi garanti ?
Tout étudiant qui sortait de l’un de ces établissements avait automatiquement l’assurance de se frayer un chemin dans la vie active. La preuve, la majorité des hauts fonctionnaires de l’Etat de Côte d’Ivoire doivent leur réussite sociale à la qualité des enseignements dispensés dans ces établissements qui, en plus des Ivoiriens, recevaient des non nationaux. C’était le cas de l’École Nationale d`Administration, chargée de former les cadres moyens et supérieurs de l`Administration Publique ivoirienne. Créée en 1960, après l`indépendance du pays, elle est placée sous la tutelle du ministère de la Fonction Publique et de l`Emploi. Cette école forme dans plusieurs filières reparties en deux écoles, dont l`Ecole de la Gestion Economique et Financière (EGEF) et l`Ecole de la Gestion Administrative et de la Diplomatie (EGAD). Ainsi, les cadres du Trésor Public, des Impôts, des Douanes, du ministère du Commerce et du ministère de l`Economie et des Finances sont issus de l`EGEF. Quant à ceux du ministère des Affaires Sociales, les Officiers des Affaires Maritimes et Portuaires, les Diplomates et les Administrateurs Civils, ils ont été formés à l`EGAD deux années
durant. Soit une année à l`école et la deuxième année dans une Administration Publique à laquelle l`énarque est destiné. L’accès à cette prestigieuse école se fait par voie de concours. Tout comme l’accès à l’Ecole Normale Supérieure (ENS), un établissement d’enseignement supérieur, créée en 1964 et placée sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Cette institution se charge de la formation et du perfectionnement pédagogique des formateurs, ainsi que de celle du personnel d’encadrement pédagogique exerçant dans l’enseignement secondaire général. La gestion pédagogique des étudiants et des professeurs stagiaires, la recherche dans le domaine de l`éducation ainsi que la production des outils et matériels didactiques, relèvent également de ses missions. Les professeurs des Arts et Lettres, des Langues,
des Sciences de l’Education, des Sciences et Technologies ainsi que d’Histoire-Géographie,
proviennent de cette école. Notons au passage que L’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo et son épouse Simone Ehivet Gbagbo, ont été quelques uns des fruits de cet établissement. Par contre, l’entrée à l’INP-HB se fait selon deux types de concours. Le premier concerne le cycle des Ingénieurs qui est essentiellement interne. Le second, celui des bacheliers qui fait l’objet de plus d’attention de la part des parents. « Ceci s’explique par le capital de sympathie et de confiance dont jouit notre Institut auprès de l’opinion nationale et internationale. A cela, s’ajoutent la politique d’image positive et la qualité des enseignements dispensés à l’INP-HB », avait souligné M. Babri Michel, Enseignant au Département Maths-Info de l’INP-HB, nommé Coordonnateur général du concours d’entrée dans les différents cycles de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny au titre de l’année 2005. Il n’est donc pas surprenant de comprendre les nombreuses motivations des élèves qui déploient une grande énergie pour être recrutés dans cet illustre établissement qui est l’INP-HB. Que dire de l’INJS, où la Jeunesse est toujours restée une préoccupation majeure pour les
gouvernants. C’est pourquoi, le ministère fait tout ce qui est possible pour disposer des moyens appropriés en vue trouver une solution idoine aux problèmes d’encadrement et d’insertion socio- économique des Jeunes. Ainsi, tout comme ces écoles citées en exemple, toutes les autres présentaient les mêmes critères de crédibilité et de fiabilité.
A la recherche des marques
La crédibilité et la fiabilité qui faisaient la spécificité et la notoriété de ces grandes écoles étatiques ont été ternies avec l’avènement de la refondation. En effet, l’arrivée des ‘’Enseignants’’ aux affaires a plongé ces grandes écoles de renom dans un coma profond. Les élèves et étudiants non nationaux ont tourné le dos à la Côte d’Ivoire. Parce que les diplômes délivrés en terre ivoirienne depuis 2000 sont difficilement acceptés par des chefs d’entreprise d’ici et d’ailleurs. Tout simplement parce que l’enseignement dispensé ne serait plus de bonne qualité. Ce qui n’est pas discutable. Parce que, les professeurs avaient du mal à donner correctement les cours à cause de la menace d’une certaine Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Fédération estudiantine qui se croyait
au-dessus des lois ivoiriennes et dont les membres, bien souvent, ne se gênaient pas de porter main à leurs Maîtres, Professeurs et même Docteurs d’université. C’est le cas qu’ont vécu, en novembre 2010, deux Inspecteurs d`Etat à l`Institut de Formation des Agents de Santé (INFAS). Ces Inspecteurs en question, en visite de travail à l`INFAS, ont été obligés de rentrer à pied chez eux, abandonnant leurs véhicules dans les locaux de cet Institut. A l`origine de ce désagrément, les étudiants de cette école publique manifestant pour réclamer leur bourse d`étude dont ils ont été privés depuis le mois de Juillet de la même année. Le Directeur ayant refusé de les recevoir, ils sont restés sur les lieux, bloquant ainsi toute circulation de 09h à 18h. les inspecteurs ont ainsi essuyé l`arrogance et le dédain du Directeur M. SESS ESSIAGNE. Aussi, ce n’est un secret pour personne. L’on n’a plus besoin
de passer les concours pour entrer dans ces établissements. Les candidats qui avaient de l’argent pouvaient même rester dans leurs salons pour se voir admis. L’on a encore en mémoire qu’en 2008, 960 candidats aux concours d’entrée à l’ENA avaient même été exclus des listes sous le prétexte que ces derniers avaient fraudé au cours de la visite médicale.
Désormais, le mérite
Les nouvelles autorités en charge de l’enseignement supérieur et la formation technique connaissent plus ou moins les problèmes pendants, pour avoir été, dans un passé récent, titulaires de ces ministères. Elles savent les plaies qui ont terni l’image de ces écoles de référence sous le régime du père-fondateur Félix Houphouët-Boigny et son Dauphin Henri Konan Bédié. Et donc, avec le Président Ouattara, pur produit de l’Houphouëtisme, l’heure est à la transparence et la compétence.
Désormais, c’est l’égalité des chances entre les candidats. Un fils de cultivateur intelligent venu de la Côte d’Ivoire profonde peut-être admis à un concours de la Fonction Publique s’il arrive à bien traiter les sujets. Et le Président du RJR a déjà donné cet avertissement à la jeunesse du RDR de ne pas donner dans le favoritisme.
JULES CESAR
professionnel et technique, construites par l’Etat ivoirien ont perdu de leur crédit. Surtout avec l’arrivée du régime des frontistes. Une situation à laquelle, il faudra rapidement trouver une solution afin de garantir l’insertion sociale des étudiants après leur formation, aussi bien au pays qu’au-delà de ses frontières.
Autrefois, être un produit de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de La Mer (ARSTM), de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), de l’Ecole Nationale Supérieur de Statistique et d’Economique Appliquée (ENSEA), de l’Ecole Normale Supérieure (ENS), l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB), de l’Institut Nationale de Formation des Agents de La Santé (INFAS), de l’Institut Nationale de Formation Sociale (INFS), de l’Institut Nationale Supérieure des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC) ou même de l’Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNETP) garantissait une porte d’entrée dans le tissu socio-économique. Ces grandes écoles publiques, à l’image de celles existantes en Europe, pour joindre au savoir, le savoir-faire et le savoir être créées par l’Etat de Côte d’Ivoire, à côté des universités publiques qui donnent la formation classique constituaient de véritables portes d’entrée dans l’Administration Publique ivoirienne.
Emploi garanti ?
Tout étudiant qui sortait de l’un de ces établissements avait automatiquement l’assurance de se frayer un chemin dans la vie active. La preuve, la majorité des hauts fonctionnaires de l’Etat de Côte d’Ivoire doivent leur réussite sociale à la qualité des enseignements dispensés dans ces établissements qui, en plus des Ivoiriens, recevaient des non nationaux. C’était le cas de l’École Nationale d`Administration, chargée de former les cadres moyens et supérieurs de l`Administration Publique ivoirienne. Créée en 1960, après l`indépendance du pays, elle est placée sous la tutelle du ministère de la Fonction Publique et de l`Emploi. Cette école forme dans plusieurs filières reparties en deux écoles, dont l`Ecole de la Gestion Economique et Financière (EGEF) et l`Ecole de la Gestion Administrative et de la Diplomatie (EGAD). Ainsi, les cadres du Trésor Public, des Impôts, des Douanes, du ministère du Commerce et du ministère de l`Economie et des Finances sont issus de l`EGEF. Quant à ceux du ministère des Affaires Sociales, les Officiers des Affaires Maritimes et Portuaires, les Diplomates et les Administrateurs Civils, ils ont été formés à l`EGAD deux années
durant. Soit une année à l`école et la deuxième année dans une Administration Publique à laquelle l`énarque est destiné. L’accès à cette prestigieuse école se fait par voie de concours. Tout comme l’accès à l’Ecole Normale Supérieure (ENS), un établissement d’enseignement supérieur, créée en 1964 et placée sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Cette institution se charge de la formation et du perfectionnement pédagogique des formateurs, ainsi que de celle du personnel d’encadrement pédagogique exerçant dans l’enseignement secondaire général. La gestion pédagogique des étudiants et des professeurs stagiaires, la recherche dans le domaine de l`éducation ainsi que la production des outils et matériels didactiques, relèvent également de ses missions. Les professeurs des Arts et Lettres, des Langues,
des Sciences de l’Education, des Sciences et Technologies ainsi que d’Histoire-Géographie,
proviennent de cette école. Notons au passage que L’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo et son épouse Simone Ehivet Gbagbo, ont été quelques uns des fruits de cet établissement. Par contre, l’entrée à l’INP-HB se fait selon deux types de concours. Le premier concerne le cycle des Ingénieurs qui est essentiellement interne. Le second, celui des bacheliers qui fait l’objet de plus d’attention de la part des parents. « Ceci s’explique par le capital de sympathie et de confiance dont jouit notre Institut auprès de l’opinion nationale et internationale. A cela, s’ajoutent la politique d’image positive et la qualité des enseignements dispensés à l’INP-HB », avait souligné M. Babri Michel, Enseignant au Département Maths-Info de l’INP-HB, nommé Coordonnateur général du concours d’entrée dans les différents cycles de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny au titre de l’année 2005. Il n’est donc pas surprenant de comprendre les nombreuses motivations des élèves qui déploient une grande énergie pour être recrutés dans cet illustre établissement qui est l’INP-HB. Que dire de l’INJS, où la Jeunesse est toujours restée une préoccupation majeure pour les
gouvernants. C’est pourquoi, le ministère fait tout ce qui est possible pour disposer des moyens appropriés en vue trouver une solution idoine aux problèmes d’encadrement et d’insertion socio- économique des Jeunes. Ainsi, tout comme ces écoles citées en exemple, toutes les autres présentaient les mêmes critères de crédibilité et de fiabilité.
A la recherche des marques
La crédibilité et la fiabilité qui faisaient la spécificité et la notoriété de ces grandes écoles étatiques ont été ternies avec l’avènement de la refondation. En effet, l’arrivée des ‘’Enseignants’’ aux affaires a plongé ces grandes écoles de renom dans un coma profond. Les élèves et étudiants non nationaux ont tourné le dos à la Côte d’Ivoire. Parce que les diplômes délivrés en terre ivoirienne depuis 2000 sont difficilement acceptés par des chefs d’entreprise d’ici et d’ailleurs. Tout simplement parce que l’enseignement dispensé ne serait plus de bonne qualité. Ce qui n’est pas discutable. Parce que, les professeurs avaient du mal à donner correctement les cours à cause de la menace d’une certaine Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Fédération estudiantine qui se croyait
au-dessus des lois ivoiriennes et dont les membres, bien souvent, ne se gênaient pas de porter main à leurs Maîtres, Professeurs et même Docteurs d’université. C’est le cas qu’ont vécu, en novembre 2010, deux Inspecteurs d`Etat à l`Institut de Formation des Agents de Santé (INFAS). Ces Inspecteurs en question, en visite de travail à l`INFAS, ont été obligés de rentrer à pied chez eux, abandonnant leurs véhicules dans les locaux de cet Institut. A l`origine de ce désagrément, les étudiants de cette école publique manifestant pour réclamer leur bourse d`étude dont ils ont été privés depuis le mois de Juillet de la même année. Le Directeur ayant refusé de les recevoir, ils sont restés sur les lieux, bloquant ainsi toute circulation de 09h à 18h. les inspecteurs ont ainsi essuyé l`arrogance et le dédain du Directeur M. SESS ESSIAGNE. Aussi, ce n’est un secret pour personne. L’on n’a plus besoin
de passer les concours pour entrer dans ces établissements. Les candidats qui avaient de l’argent pouvaient même rester dans leurs salons pour se voir admis. L’on a encore en mémoire qu’en 2008, 960 candidats aux concours d’entrée à l’ENA avaient même été exclus des listes sous le prétexte que ces derniers avaient fraudé au cours de la visite médicale.
Désormais, le mérite
Les nouvelles autorités en charge de l’enseignement supérieur et la formation technique connaissent plus ou moins les problèmes pendants, pour avoir été, dans un passé récent, titulaires de ces ministères. Elles savent les plaies qui ont terni l’image de ces écoles de référence sous le régime du père-fondateur Félix Houphouët-Boigny et son Dauphin Henri Konan Bédié. Et donc, avec le Président Ouattara, pur produit de l’Houphouëtisme, l’heure est à la transparence et la compétence.
Désormais, c’est l’égalité des chances entre les candidats. Un fils de cultivateur intelligent venu de la Côte d’Ivoire profonde peut-être admis à un concours de la Fonction Publique s’il arrive à bien traiter les sujets. Et le Président du RJR a déjà donné cet avertissement à la jeunesse du RDR de ne pas donner dans le favoritisme.
JULES CESAR