La Gendarmerie nationale, tout comme les autres corps militaires et paramilitaires ivoiriens, a fait allégeance au Président Alassane Ouattara, au lendemain de la chute du régime illégal de Laurent Gbagbo. Une action, bien que tardive, mais saluée par l’ensemble des démocrates ivoiriens, qui voyaient en ce geste, le retour des forces militaires à la légalité constitutionnelle et à l’esprit républicain. Cependant, depuis quelques jours, il y a des choses qui se trament et qui méritent réflexion. Elles concernent des informations provenant du camp de la Gendarmerie d’Agban, situé entre les communes d’Adjamé et de Cocody. Selon nos sources, plusieurs gendarmes auraient quitté le camp ces temps-ci, pour des destinations inconnues. Et dans cette foulée, le maître des lieux, le commandant Abéhi Jean-Noël, soupçonné d’avoir fait tuer les femmes d’Abobo, est lui aussi porté disparu depuis quelques jours. Selon des indiscrétions, il s’agit d’éléments de la Gendarmerie qui, pour la plupart, étaient très liés à l’ancien régime. Ainsi, malgré donc la décision de la haute hiérarchie de la Gendarmerie nationale, ces éléments zélés, eux refusent « de rentrer dans la République».
Une situation que le gouvernement du Président Alassane Ouattara, avec à sa tête le Premier ministre Guillaume Soro, devrait prendre très au sérieux. En effet, le camp d’Agban a bien une histoire, surtout pour qui a vécu les évènements de la récente crise post-électorale. Pendant que toutes les casernes de Gendarmerie s’étaient soumises aux nouvelles autorités ivoiriennes, seul le camp d’Agban continuait la résistance. Une résistance aveugle, avec des tireurs postés à différents endroits et qui n’hésitaient pas un seul instant à tirer sur tout ce qui bougeait. Tuant ainsi de nombreux innocents, notamment du côté de Williamsville, quartier d’Adjamé situé à quelques mètres en face du camp. C’est bien de cet endroit-là qu’il est question aujourd’hui, où des manœuvres sournoises sont en train de se produire. Toutes les casernes militaires, gendarmes et policiers sont sous contrôle. Agban ne doit donc pas faire l’exception. Car, il s’agit d’un feu avec lequel il ne faudrait pas jouer, au risque de se mordre le doigt plus tard.
Diawara Samou
Une situation que le gouvernement du Président Alassane Ouattara, avec à sa tête le Premier ministre Guillaume Soro, devrait prendre très au sérieux. En effet, le camp d’Agban a bien une histoire, surtout pour qui a vécu les évènements de la récente crise post-électorale. Pendant que toutes les casernes de Gendarmerie s’étaient soumises aux nouvelles autorités ivoiriennes, seul le camp d’Agban continuait la résistance. Une résistance aveugle, avec des tireurs postés à différents endroits et qui n’hésitaient pas un seul instant à tirer sur tout ce qui bougeait. Tuant ainsi de nombreux innocents, notamment du côté de Williamsville, quartier d’Adjamé situé à quelques mètres en face du camp. C’est bien de cet endroit-là qu’il est question aujourd’hui, où des manœuvres sournoises sont en train de se produire. Toutes les casernes militaires, gendarmes et policiers sont sous contrôle. Agban ne doit donc pas faire l’exception. Car, il s’agit d’un feu avec lequel il ne faudrait pas jouer, au risque de se mordre le doigt plus tard.
Diawara Samou