C’est la révolution sous l’ère Alassane Ouattara. Les ministres sont pleinement mis au travail. Fini le temps où être membre du gouvernement mettait en première ligne, les privilèges, délices et avantages à obtenir. Exit également la période où une nomination à un poste ministériel était perçu comme une véritable accession sociale et où le nommé était l’objet de toutes les attentions et célébré avec faste et bombance dans son village ou sa région d’origine. Avec l’avènement au pouvoir du Président Alassane Ouattara, être ministre dans notre pays, ça compte certes, mais ça demande en contrepartie, beaucoup de sacrifices, de privations et surtout de travail. Depuis la prise en mains de son pouvoir, le Président Ouattara a choisi, comme sous sa primature en 1990, d’opérer la rupture d’avec les pratiques anciennes qui faisaient du ministre, un homme envié, une personnalité considérée pratiquement comme un démiurge. Dans des gouvernements antérieurs, il n’était pas rare de voir des ministres faire preuve de circonspection, de morgue bien hautaine vis-à-vis des populations et de parader allègrement, affichant partout, des signes ostensibles de grande richesse et d’aisance matérielle. A présent, sous l’ère Ouattara, être ministre n’est plus un cadre de promotion personnelle mais surtout une mission de service national. Plus que jamais, le poste de ministre est un moyen de développement en faveur des populations. C’est dans cette optique que se situe le récent séminaire gouvernemental initié les mardis et mercredi derniers, par le Président de la République et son Premier ministre. Clairement, il a été signifié aux membres du gouvernement, les tâches qui sont les leurs, avec obligation de résultats dans un délai très précis. Chacun des ministres est tenant d’une feuille de route claire qui lui donne des missions à accomplir pour le bien être des populations, avec obligation de résultats. On le voit donc, les ministres n’auront aucunement de temps de répit, consignés qu’ils sont à apporter une plus value aux conditions d’existence de leurs compatriotes. Ceux qui, au moment de la formation du gouvernement, se plaignaient de n’avoir pas été choisis, en sont en remercier, en ce moment, le Seigneur d’avoir été ignorés, tant les chantiers et les travaux sont d’importance pour les animateurs du gouvernement. Sous le sceau de la transparence, de la bonne gouvernance et de la rigueur, le gouvernement est appelé à se mettre résolument au service de la nation. La page est vraiment tournée !
Bakary Nimaga
Bakary Nimaga