Certes, l’accord qui lie le nouveau chef de l’exécutif au Parti ivoirien des travailleurs (Pit), à l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci) ou encore aux Forces nouvelles n’est pas assis sur des bases aussi solides que celles du Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix). Mais dans le cadre des prochaines législatives, il va falloir prendre en compte les ambitions des cadres issus de ces groupements politiques. La prise en compte de leurs ambitions est d’autant plus nécessaire qu’il s’agit de donner à Alassane Ouattara, une majorité suffisamment forte à l’hémicycle afin qu’il puisse mettre en œuvre son programme de gouvernement sans grand’ peine. Et plus que pour le second tour du scrutin présidentiel ou du bras de fer post-électoral qui s’en est suivi, la même union qui a permis d’engranger les victoires, paraît impérieuse. Tout comme le gouvernement qui est résolument au travail, les différents appareils politiques doivent rapidement sortir de leur torpeur. C’est à ce prix-là qu’Alassane Ouattara et ses alliés pourront faire l’économie des grands déchirements auxquels on assiste à la veille ou après des joutes électorales aussi capitales que les législatives. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) qui veut aller loin dans l’aventure, l’a si bien compris qu’il prépare déjà ses montures. Pourvu que les autres lui emboîtent le pas.
M.D.
M.D.