Avec les élections législatives à venir, presque tous les partis politiques auront fort à faire pour garder intacte, leur cohésion.
Il n’y a pas de doute, les élections locales, singulièrement les législatives vont donner des migraines à tout le monde. A l’évidence, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ne sera pas seul dans ce casse-tête du choix des bons chevaux pour la course. Avant d’être confrontée à l’équation de l’après-Gbagbo, surtout de sa survie, La majorité présidentielle a connu beaucoup de nuits blanches sur la question des législatives. L’union, jadis affichée par les hommes forts de cette coalition, derrière Laurent Gbagbo, à la veille de la présidentielle, n’était en réalité que du pipeau. C’est qu’à l’intérieur de cette coalition politique créée des toutes pièces par Laurent Gbagbo, tous n’étaient pas sur la même longueur d’onde. L’alliance formellement scellée, le 16 octobre 2009 entre des partis satellitaires et le Front populaire ivoirine (Fpi) a forcément provoqué un jeu de chaise musicale, pas forcément du goût de tous les dignitaires frontistes. En témoigne la grogne sourde qui a accompagné la nomination par Laurent Gbagbo de Issa Malick Coulibaly comme son directeur national de campagne. Les fédéraux du Fpi qui se voyaient déjà en leaders indiscutés dans leurs régions et qui se préparaient à briguer les différents suffrages, ont dû revoir leurs ambitions à la baisse, pour que Laurent Gbagbo continue de demeurer au palais présidentiel. A contrario, les nouveaux alliés estimaient que si le chef de file de la ‘’Refondation’’ leur a fait appel, c’est parce que le Fpi, tout seul, n’était en mesure de faire relire son champion. Dès lors, les nouvelles recrues affichaient leur appétit vorace, sans sourciller. Jusqu’à la grande désillusion du 28 novembre 2010, la cohabitation entre le Fpi et ses partis satellites (Union des nouvelles générations, Union républicaine pour la démocratie, l’Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie…) a été rythmée par des ‘’je t’aime, moi non plus’’. «Après les résultats du 1er tour, j’ai attiré l’attention du président Affi N’Guessan et de la première Dame sur les dangers qui nous guettent au second tour. Il leur appartient de tirer les leçons de l’échec et de prendre les dispositions qui s’imposent, pour le deuxième tour», nous confiait dans l’entre-deux-tours de la présidentielle de l’année dernière, Jean Bonin Kouadio, fédéral Fpi de Dimbokro. Ce cadre du Fpi, proche de Simone Gbagbo, n’a jamais digéré d’avoir été mis de côté, au nom de l’ouverture, au profit de N’Zi Paul David, transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda). A l’image de Jean Bonin Kouadio, de nombreux fédéraux continuent de voir les nouvelles recrues davantage comme des adversaires que comme des alliés. C’est cette ambiance teintée de divorce qui continue de prévaloir au sein de Lmp.
L’histoire de législatives en Côte d’Ivoire enseigne que ce sont ces genres de frou-frou qui suscitent les candidatures indépendantes. Tocards, en piste !
Marc Dossa
Il n’y a pas de doute, les élections locales, singulièrement les législatives vont donner des migraines à tout le monde. A l’évidence, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ne sera pas seul dans ce casse-tête du choix des bons chevaux pour la course. Avant d’être confrontée à l’équation de l’après-Gbagbo, surtout de sa survie, La majorité présidentielle a connu beaucoup de nuits blanches sur la question des législatives. L’union, jadis affichée par les hommes forts de cette coalition, derrière Laurent Gbagbo, à la veille de la présidentielle, n’était en réalité que du pipeau. C’est qu’à l’intérieur de cette coalition politique créée des toutes pièces par Laurent Gbagbo, tous n’étaient pas sur la même longueur d’onde. L’alliance formellement scellée, le 16 octobre 2009 entre des partis satellitaires et le Front populaire ivoirine (Fpi) a forcément provoqué un jeu de chaise musicale, pas forcément du goût de tous les dignitaires frontistes. En témoigne la grogne sourde qui a accompagné la nomination par Laurent Gbagbo de Issa Malick Coulibaly comme son directeur national de campagne. Les fédéraux du Fpi qui se voyaient déjà en leaders indiscutés dans leurs régions et qui se préparaient à briguer les différents suffrages, ont dû revoir leurs ambitions à la baisse, pour que Laurent Gbagbo continue de demeurer au palais présidentiel. A contrario, les nouveaux alliés estimaient que si le chef de file de la ‘’Refondation’’ leur a fait appel, c’est parce que le Fpi, tout seul, n’était en mesure de faire relire son champion. Dès lors, les nouvelles recrues affichaient leur appétit vorace, sans sourciller. Jusqu’à la grande désillusion du 28 novembre 2010, la cohabitation entre le Fpi et ses partis satellites (Union des nouvelles générations, Union républicaine pour la démocratie, l’Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie…) a été rythmée par des ‘’je t’aime, moi non plus’’. «Après les résultats du 1er tour, j’ai attiré l’attention du président Affi N’Guessan et de la première Dame sur les dangers qui nous guettent au second tour. Il leur appartient de tirer les leçons de l’échec et de prendre les dispositions qui s’imposent, pour le deuxième tour», nous confiait dans l’entre-deux-tours de la présidentielle de l’année dernière, Jean Bonin Kouadio, fédéral Fpi de Dimbokro. Ce cadre du Fpi, proche de Simone Gbagbo, n’a jamais digéré d’avoir été mis de côté, au nom de l’ouverture, au profit de N’Zi Paul David, transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda). A l’image de Jean Bonin Kouadio, de nombreux fédéraux continuent de voir les nouvelles recrues davantage comme des adversaires que comme des alliés. C’est cette ambiance teintée de divorce qui continue de prévaloir au sein de Lmp.
L’histoire de législatives en Côte d’Ivoire enseigne que ce sont ces genres de frou-frou qui suscitent les candidatures indépendantes. Tocards, en piste !
Marc Dossa