Les nominations opérées par le président de la République, Alassane Ouattara, au sommet des forces républicaines de Côte d’Ivoire(Frci) marquent le début de la mise en route de la nouvelle armée. Qui en sont les nouveaux animateurs ? Découverte.
FRCI
Général de division Soumaïla Bakayoko, nouveau Cema
Mardi prochain, le nouveau chef d’état-major des armées, le général de division Bakayoko Soumaïla, prend les rênes de la grande muette, au siège de l’état-major au Plateau. Il remplace à ce poste le général de corps d’armée, Phillipe Mangou. Le nouvel homme fort des forces républicaines n’est pas inconnu.
Dernièrement chef d’état-major tactique des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, le général de division Bakayoko Soumaïla en est donc depuis le 7 juillet, le nouveau chef d’état-major général. Juste récompense pour le 10e parton de l’armée nationale ivoirienne depuis l’indépendance acquise le 7 août 1960, commente-t-on. Né le 31 décembre 1953, à Bobien, sous-préfecture de Séguéla, Soumaïla Bakayoko est un ancien pensionnaire de l’Ecole des Forces armées (Efa) de Bouaké. Il embrasse le métier des armes, le 10 septembre 1975. Sous-lieutenant en 1979, lieutenant un an plus tard, il devient capitaine en 1984. Sept an plus tard, le capitaine est promu commandant, puis en 1997, lieutenant- colonel et colonel plein en 2002. Trois ans plus tard, il devient général de brigade. Breveté (BMS) de l’Ecole de guerre de la République populaire de Chine, le nouveau chef d’état-major général des Frci était, en septembre 1999, chef de corps du 1er Bataillon du génie à Bouaké. Il faut relever que Soumaïla Bakayoko est ingénieur de génie militaire. A la faveur de la crise, il se révèle comme chef d’état-major des Forces armées des Forces nouvelles (l’ex-rébellion) en 2003. A ce titre, après la guerre, il va gérer, avec son homologue des ex-Fds-CI, le Centre de commandement intégré créé par l`Accord politique de Ouagadougou. Selon ses proches, le masque de militaire rigide et sévère qu’il arbore souvent cache mal le musulman pieux et le bon père pour ses soldats qui ont pour lui un profond respect. Le remplaçant du général de corps d’armée Philippe Mangou est marié et père de 3 enfants dont 2 filles et 1 garçon.
Général Détho Létho, Cema adjoint
Ancien cdt des forces terrestres sous Gbagbo, le général Détho Létho est l’adjoint du Cema. Il avait sous sa direction le 1er bataillon, le 2ème bataillon, le 3ème bataillon, la compagnie territoriale de Korhogo, le 1er bataillon de commando-parachutistes(Bcp) et le génie. L’officier général est resté au poste de Com’terre jusqu’à la chute de Gbagbo le 11 avril dernier. Il a été l’un des premiers officiers de l’armée qui s’est rallié au président de la République, Alassane Ouattara.
Forces terrestres
Général de brigade Sékou Touré
Le général de brigade, Sékou Touré, était le commandant de l’Ecole des forces armées de Côte d’Ivoire Efa installée à Zambakro de novembre 2004 jusqu’à sa nomination le 7 juillet dernier. De 1998 à 2004, il a été commandant de l’Ecole militaire préparatoire technique(Empt). De 1996 à 1998, il est le commandant de la division de formation des officiers. C’est un bon soldat et un pur produit de l’armée ivoirienne, selon son entourage.
Général de division Michel Gueu
Un soldat à la fois brillant et intransigeant. Le général de division Michel Gueu, chef d’état-major particulier du président Ouattara, a une réputation de brillant soldat au destin marqué par le général Robert Gueï. Originaire de l’extrême ouest ivoirien, le général de division, Michel Gueu, a été le premier officier supérieur connu de l’ex-rébellion, commandant en second de la région de Bouaké au début de la crise armée du 19 septembre 2002. De l’ethnie minoritaire des Yacouba, officier à la fois taciturne et rustre, Michel Gueu est considéré par ses pairs comme un “brillant et intransigeant soldat”. En octobre 1995, il est arrêté avec d’autres officiers supérieurs dont un certain... général Robert Gueï par le régime de l’ex-président Henri Konan Bédié pour “attentat à la sûreté de l’Etat”. Il passe alors 17 mois en prison et est, surtout, dans la foulée, radié des forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) d’alors. En octobre 1997, il sort de la maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama), mais ne réintègre pas l’armée. Il vivote et passe le clair de son temps “à jouer au damier”.
Puis, vient le coup d’Etat de Noël 1999 qui porte le général Guéï au pouvoir. Aussitôt, Gueï fait appel à ses compagnons d’infortune.
Le lieutenant-colonel devient colonel et a d’abord en charge la direction du Bataillon blindé (BB), ensuite celle du Groupement de la sécurité présidentielle (Gspr). Une mission rendue difficile en raison des querelles de leadership entre les soldats en charge de la sécurité de “Papa Roméo”.
Michel Gueu tente sans succès de trouver des points d’harmonie entre les différentes composantes du GSPR notamment la Cosa nostra, la Camora, les Bahifouè. Pour autant, il n’abandonne pas Guéï. Il est à ses côtés surtout dans les moments difficiles de la transition, notamment pendant l’attaque sanglante de la résidence du chef de la junte les 17 et 18 septembre 2000.
Puis approchent les élections générales de 2000. Le général Guéï affirme ses intentions de se porter candidat à la présidentielle d’octobre. Il nomme alors le colonel Gueu responsable au poste hautement stratégique du Centre de collecte et d’exploitation des renseignements (Ccer) rattaché directement au général Guéï. Le colonel y demeure jusqu’à la chute de Gueï en octobre 2000.
Quand Laurent Gbagbo arrive au pouvoir, il dissout aussitôt ce service du renseignement. Commence alors pour le colonel Gueu une deuxième traversée du désert. Il met son énergie et son intelligence au service des ex-forces armées des forces nouvelles(Fafn). Le général de division prend une part active dans la pacification du pays lors de la crise pos-télectorale créée par la confiscation du pouvoir d’Etat par l’ancien président de la République. L’officier général conduit en mars dernier le fuseau « Ouest » dans le cadre de la mission baptisée à cet effet « pacification et restauration de la démocratie». Aujourd’hui, le général de division, Michel Gueu est le nouveau chef d’état-major particulier du président Ouattara.
Forces maritimes
Capitaine de vaisseau-major Djakaridja Konaté
Le capitaine de vaisseau-major, Djakaridja Konaté avant 2002, était commandant en second de l’Intrépide. Djakaridja est né en 1961 et il est entré dans la grande muette en 1985. A la faveur de l’insurrection militaire de septembre 2002, Djakaridja a été nommé intendant des Fafn à Bouaké. Il a été sous-chef moyen. Puis, chef de division logistique au sein des ex-Fafn. Selon ses proches, Djakis comme ils aiment bien l’appeler, est un bon militaire et intègre.
Armée de l’air
Colonel-major Jean-Jacques Ouégnin
Le colonel-major Jean Jacques Ouégnin René est un pilote aguerri. Il a servi aux côtés du général de brigade Abdoulaye Coulibaly, du colonel-major Dosso Adama et du général d’armée Aka Kodjo Marc. Le colonel-major Jean Jacques Ouégnin est né le 28 septembre 1955 à Abidjan. Son cursus militaire et professionnel est excellent. En 1992, il est admis au cours de « Air Command and Staff School » (ACSA) aux USA. Ensuite il a été chef de bureau documentation, officier de sécurité des vols, chef des moyens opérationnels, commandant de la base aérienne d’Abidjan, commandant de bord sur G3 et G4. Enfin, le colonel-major était jusqu’au jeudi dernier commandant en second des forces aériennes. Jean-Jacque est père de trois enfants.
Gendarmerie nationale
Colonel-major Gervais Kouakou Kouassi
Le colonel-major Gervais Kouakou Kouassi est né le 1er janvier 1954. Il est entré à la gendarmerie le 1er septembre 1976. Il est lt-colonel depuis 2004. C’est le prototype du bon gendarme. Homme de rigueur, de caractère et travailleur. Il a été conseiller militaire sous Banny à la primature. Son dernier poste, depuis le 21 novembre 2008, au ministère de la Défense, est celui de contrôleur administratif. Officiellement, c’est mercredi prochain que le nouveau commandant supérieur de la gendarmerie prendra fonction.
Colonel Vako Bamba
Son adjoint, Vako Bamba, est né le 1er janvier 1956. Il est entré à l’Ecole des forces armées en 1980. Son dernier poste a été celui de commandant de la 2ème légion à Daloa depuis janvier 2009.
Le général de division Kouakou Nicolas
Commandant en chef du Centre de commandement intégré (Cci), le général de brigade Nicolas Kouadio Kouakou, dirige le cabinet militaire du premier ministre, Guillaume Soro. Auparavant, il a piloté cet ancien état- major intégré des forces de défense et de sécurité (FDS, pro- Gbagbo) et des forces de l’ex-Fafn. Il ne réfléchit pas plus d’une fois en se ralliant à la légalité et à la légitimé lors du bras de fer engagé par Gbagbo après avoir perdu le pouvoir dans les urnes le 28 novembre 2010. Sur la chaîne de télévision TCI, télévision du camp Ouattara, le général Kouakou a, de manière officielle, invité les militaires ivoiriens à se rallier au président élu et reconnu par l’ONU, Alassane Ouattara, et a appelé les Ivoiriens à cesser les actes de pillage. Le CCI avait pour mission la sécurisation du premier et du second tours de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire en déployant des éléments mixtes sur tout le territoire national.
Police nationale
Inspecteur général Bredou M’Bia
La police garde la même-tête. Il est le seul qui a conservé son poste. Le président de la République, Alassane Ouattara, lui a accordé sa confiance. Marié et père de deux (02) filles, le contrôleur général, Bredou M’Bia est un flic à la base. Entré à la police, en 1983, il est commandant de la Police Secours. Mais, très vite, il monte en grade et occupe durant trois ans (1984-1987) le commandant du centre d’Instruction Militaire de la Formation Commune de Base (F.C.B des élèves sous-officiers de police). L’ancien préfet de police d’Abidjan(en avril 2007) est natif de Tanguelan (S/P d’Agnibilékro où il a vu le jour le 20 avril 1955). Le 12 juillet 2007, il est nommé directeur général adjoint chargé des Services de Sécurité Publique. Deux ans plus tôt, il était le commandant en second du Centre de Commandement des Opérations de Sécurité (CECOS). Auparavant, le contrôleur général, Bredou M’Bia a servi à la préfecture de police de la capitale politique. Il fut le préfet de police de Yamoussoukro en décembre 2000. Sous-directeur des interventions à la direction centrale de la Police Judiciaire de 1989 à 1996, et commandant des Unités d’Intervention de la Police Judiciaire, Bredou M’Bia a traîné sa bosse successivement à la Brigade de Surveillance des Banques (B.S.B), à la Brigade Anti-Criminalité (B.A.C) , à la Brigade de Recherches et Intervention (B.R.I) à la Brigade de Lutte contre les Vols de Véhicules ; à l’Unité d’Intervention de la Police nationale, à la Force d’Intervention Rapide F.I.R) où il est le patron. En 1985, l’inspecteur Brédou est l`adjoint au commandant du Corps Urbain (Force d’Intervention au Corps Urbain (F.I.C.U) et à la Brigade Antigang. Ainsi, depuis le 5 mars 2008, l’inspecteur général, Bredou M’Bia est le directeur général de la police. Il devra donner une nouvelle image de ce corps. Notamment en mettant un terme au racket.
Bahi K. et O.M.
FRCI
Général de division Soumaïla Bakayoko, nouveau Cema
Mardi prochain, le nouveau chef d’état-major des armées, le général de division Bakayoko Soumaïla, prend les rênes de la grande muette, au siège de l’état-major au Plateau. Il remplace à ce poste le général de corps d’armée, Phillipe Mangou. Le nouvel homme fort des forces républicaines n’est pas inconnu.
Dernièrement chef d’état-major tactique des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, le général de division Bakayoko Soumaïla en est donc depuis le 7 juillet, le nouveau chef d’état-major général. Juste récompense pour le 10e parton de l’armée nationale ivoirienne depuis l’indépendance acquise le 7 août 1960, commente-t-on. Né le 31 décembre 1953, à Bobien, sous-préfecture de Séguéla, Soumaïla Bakayoko est un ancien pensionnaire de l’Ecole des Forces armées (Efa) de Bouaké. Il embrasse le métier des armes, le 10 septembre 1975. Sous-lieutenant en 1979, lieutenant un an plus tard, il devient capitaine en 1984. Sept an plus tard, le capitaine est promu commandant, puis en 1997, lieutenant- colonel et colonel plein en 2002. Trois ans plus tard, il devient général de brigade. Breveté (BMS) de l’Ecole de guerre de la République populaire de Chine, le nouveau chef d’état-major général des Frci était, en septembre 1999, chef de corps du 1er Bataillon du génie à Bouaké. Il faut relever que Soumaïla Bakayoko est ingénieur de génie militaire. A la faveur de la crise, il se révèle comme chef d’état-major des Forces armées des Forces nouvelles (l’ex-rébellion) en 2003. A ce titre, après la guerre, il va gérer, avec son homologue des ex-Fds-CI, le Centre de commandement intégré créé par l`Accord politique de Ouagadougou. Selon ses proches, le masque de militaire rigide et sévère qu’il arbore souvent cache mal le musulman pieux et le bon père pour ses soldats qui ont pour lui un profond respect. Le remplaçant du général de corps d’armée Philippe Mangou est marié et père de 3 enfants dont 2 filles et 1 garçon.
Général Détho Létho, Cema adjoint
Ancien cdt des forces terrestres sous Gbagbo, le général Détho Létho est l’adjoint du Cema. Il avait sous sa direction le 1er bataillon, le 2ème bataillon, le 3ème bataillon, la compagnie territoriale de Korhogo, le 1er bataillon de commando-parachutistes(Bcp) et le génie. L’officier général est resté au poste de Com’terre jusqu’à la chute de Gbagbo le 11 avril dernier. Il a été l’un des premiers officiers de l’armée qui s’est rallié au président de la République, Alassane Ouattara.
Forces terrestres
Général de brigade Sékou Touré
Le général de brigade, Sékou Touré, était le commandant de l’Ecole des forces armées de Côte d’Ivoire Efa installée à Zambakro de novembre 2004 jusqu’à sa nomination le 7 juillet dernier. De 1998 à 2004, il a été commandant de l’Ecole militaire préparatoire technique(Empt). De 1996 à 1998, il est le commandant de la division de formation des officiers. C’est un bon soldat et un pur produit de l’armée ivoirienne, selon son entourage.
Général de division Michel Gueu
Un soldat à la fois brillant et intransigeant. Le général de division Michel Gueu, chef d’état-major particulier du président Ouattara, a une réputation de brillant soldat au destin marqué par le général Robert Gueï. Originaire de l’extrême ouest ivoirien, le général de division, Michel Gueu, a été le premier officier supérieur connu de l’ex-rébellion, commandant en second de la région de Bouaké au début de la crise armée du 19 septembre 2002. De l’ethnie minoritaire des Yacouba, officier à la fois taciturne et rustre, Michel Gueu est considéré par ses pairs comme un “brillant et intransigeant soldat”. En octobre 1995, il est arrêté avec d’autres officiers supérieurs dont un certain... général Robert Gueï par le régime de l’ex-président Henri Konan Bédié pour “attentat à la sûreté de l’Etat”. Il passe alors 17 mois en prison et est, surtout, dans la foulée, radié des forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) d’alors. En octobre 1997, il sort de la maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama), mais ne réintègre pas l’armée. Il vivote et passe le clair de son temps “à jouer au damier”.
Puis, vient le coup d’Etat de Noël 1999 qui porte le général Guéï au pouvoir. Aussitôt, Gueï fait appel à ses compagnons d’infortune.
Le lieutenant-colonel devient colonel et a d’abord en charge la direction du Bataillon blindé (BB), ensuite celle du Groupement de la sécurité présidentielle (Gspr). Une mission rendue difficile en raison des querelles de leadership entre les soldats en charge de la sécurité de “Papa Roméo”.
Michel Gueu tente sans succès de trouver des points d’harmonie entre les différentes composantes du GSPR notamment la Cosa nostra, la Camora, les Bahifouè. Pour autant, il n’abandonne pas Guéï. Il est à ses côtés surtout dans les moments difficiles de la transition, notamment pendant l’attaque sanglante de la résidence du chef de la junte les 17 et 18 septembre 2000.
Puis approchent les élections générales de 2000. Le général Guéï affirme ses intentions de se porter candidat à la présidentielle d’octobre. Il nomme alors le colonel Gueu responsable au poste hautement stratégique du Centre de collecte et d’exploitation des renseignements (Ccer) rattaché directement au général Guéï. Le colonel y demeure jusqu’à la chute de Gueï en octobre 2000.
Quand Laurent Gbagbo arrive au pouvoir, il dissout aussitôt ce service du renseignement. Commence alors pour le colonel Gueu une deuxième traversée du désert. Il met son énergie et son intelligence au service des ex-forces armées des forces nouvelles(Fafn). Le général de division prend une part active dans la pacification du pays lors de la crise pos-télectorale créée par la confiscation du pouvoir d’Etat par l’ancien président de la République. L’officier général conduit en mars dernier le fuseau « Ouest » dans le cadre de la mission baptisée à cet effet « pacification et restauration de la démocratie». Aujourd’hui, le général de division, Michel Gueu est le nouveau chef d’état-major particulier du président Ouattara.
Forces maritimes
Capitaine de vaisseau-major Djakaridja Konaté
Le capitaine de vaisseau-major, Djakaridja Konaté avant 2002, était commandant en second de l’Intrépide. Djakaridja est né en 1961 et il est entré dans la grande muette en 1985. A la faveur de l’insurrection militaire de septembre 2002, Djakaridja a été nommé intendant des Fafn à Bouaké. Il a été sous-chef moyen. Puis, chef de division logistique au sein des ex-Fafn. Selon ses proches, Djakis comme ils aiment bien l’appeler, est un bon militaire et intègre.
Armée de l’air
Colonel-major Jean-Jacques Ouégnin
Le colonel-major Jean Jacques Ouégnin René est un pilote aguerri. Il a servi aux côtés du général de brigade Abdoulaye Coulibaly, du colonel-major Dosso Adama et du général d’armée Aka Kodjo Marc. Le colonel-major Jean Jacques Ouégnin est né le 28 septembre 1955 à Abidjan. Son cursus militaire et professionnel est excellent. En 1992, il est admis au cours de « Air Command and Staff School » (ACSA) aux USA. Ensuite il a été chef de bureau documentation, officier de sécurité des vols, chef des moyens opérationnels, commandant de la base aérienne d’Abidjan, commandant de bord sur G3 et G4. Enfin, le colonel-major était jusqu’au jeudi dernier commandant en second des forces aériennes. Jean-Jacque est père de trois enfants.
Gendarmerie nationale
Colonel-major Gervais Kouakou Kouassi
Le colonel-major Gervais Kouakou Kouassi est né le 1er janvier 1954. Il est entré à la gendarmerie le 1er septembre 1976. Il est lt-colonel depuis 2004. C’est le prototype du bon gendarme. Homme de rigueur, de caractère et travailleur. Il a été conseiller militaire sous Banny à la primature. Son dernier poste, depuis le 21 novembre 2008, au ministère de la Défense, est celui de contrôleur administratif. Officiellement, c’est mercredi prochain que le nouveau commandant supérieur de la gendarmerie prendra fonction.
Colonel Vako Bamba
Son adjoint, Vako Bamba, est né le 1er janvier 1956. Il est entré à l’Ecole des forces armées en 1980. Son dernier poste a été celui de commandant de la 2ème légion à Daloa depuis janvier 2009.
Le général de division Kouakou Nicolas
Commandant en chef du Centre de commandement intégré (Cci), le général de brigade Nicolas Kouadio Kouakou, dirige le cabinet militaire du premier ministre, Guillaume Soro. Auparavant, il a piloté cet ancien état- major intégré des forces de défense et de sécurité (FDS, pro- Gbagbo) et des forces de l’ex-Fafn. Il ne réfléchit pas plus d’une fois en se ralliant à la légalité et à la légitimé lors du bras de fer engagé par Gbagbo après avoir perdu le pouvoir dans les urnes le 28 novembre 2010. Sur la chaîne de télévision TCI, télévision du camp Ouattara, le général Kouakou a, de manière officielle, invité les militaires ivoiriens à se rallier au président élu et reconnu par l’ONU, Alassane Ouattara, et a appelé les Ivoiriens à cesser les actes de pillage. Le CCI avait pour mission la sécurisation du premier et du second tours de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire en déployant des éléments mixtes sur tout le territoire national.
Police nationale
Inspecteur général Bredou M’Bia
La police garde la même-tête. Il est le seul qui a conservé son poste. Le président de la République, Alassane Ouattara, lui a accordé sa confiance. Marié et père de deux (02) filles, le contrôleur général, Bredou M’Bia est un flic à la base. Entré à la police, en 1983, il est commandant de la Police Secours. Mais, très vite, il monte en grade et occupe durant trois ans (1984-1987) le commandant du centre d’Instruction Militaire de la Formation Commune de Base (F.C.B des élèves sous-officiers de police). L’ancien préfet de police d’Abidjan(en avril 2007) est natif de Tanguelan (S/P d’Agnibilékro où il a vu le jour le 20 avril 1955). Le 12 juillet 2007, il est nommé directeur général adjoint chargé des Services de Sécurité Publique. Deux ans plus tôt, il était le commandant en second du Centre de Commandement des Opérations de Sécurité (CECOS). Auparavant, le contrôleur général, Bredou M’Bia a servi à la préfecture de police de la capitale politique. Il fut le préfet de police de Yamoussoukro en décembre 2000. Sous-directeur des interventions à la direction centrale de la Police Judiciaire de 1989 à 1996, et commandant des Unités d’Intervention de la Police Judiciaire, Bredou M’Bia a traîné sa bosse successivement à la Brigade de Surveillance des Banques (B.S.B), à la Brigade Anti-Criminalité (B.A.C) , à la Brigade de Recherches et Intervention (B.R.I) à la Brigade de Lutte contre les Vols de Véhicules ; à l’Unité d’Intervention de la Police nationale, à la Force d’Intervention Rapide F.I.R) où il est le patron. En 1985, l’inspecteur Brédou est l`adjoint au commandant du Corps Urbain (Force d’Intervention au Corps Urbain (F.I.C.U) et à la Brigade Antigang. Ainsi, depuis le 5 mars 2008, l’inspecteur général, Bredou M’Bia est le directeur général de la police. Il devra donner une nouvelle image de ce corps. Notamment en mettant un terme au racket.
Bahi K. et O.M.