Comment redresser la structure estudiantine, la Fesci après la crise postélectorale ? Tel est le point saillant de la rencontre voulue par la Fesci avec la Fondation Internationale Soro Kigbafori. D’entrée de jeu, le Secrétaire général de la Fesci s’est dit heureux d’être à Bouaké. Pour lui, il était plus qu’important de rencontrer les responsables de la Fondation Internationale Soro Kigbafori afin d’échanger sur un certain nombre de questions relatives à la survie de la Fesci. « Nous sommes venus pour rencontrer le Premier Ministre Guillaume Soro, pour partager avec lui quelques réflexions sur la situation sociopolitique, particulièrement sur la vie de la Fesci. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a chamboulé et la Fesci avec. Nous sommes tous les enfants de ce pays, la Fesci traverse des difficultés et nous devons voir dans quelle mesure, en tant qu’ancien Secrétaire général de la Fesci, le Premier ministre peut nous aider, nous appuyer et nous conseiller pour relever la structure », a indiqué Mian Augustin. A l’en croire, il est important que l’école ivoirienne ait une structure à même de poser les préoccupations des élèves et étudiants. « Nous pensons qu’une école sans syndicat reviens à tuer l’école. Le syndicat doit exister pour critiquer et trouver des solutions aux problèmes des élèves. Il ne s’agit pas de politiser l’école, mais c’est dynamiser l’école pour l’épanouissement de l’école et créer les conditions pour qu’elle redevienne ce qu’elle était. Il faut l’existence des syndicats pour aider au bon devenir de sa jeunesse, l’avenir de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir. Prenant la parole à son tour, le premier responsable de la Fondation Internationale Soro Kigbafori, Félicien Sékongo, s’est réjouit du geste des dirigeants de la Fesci. Pour lui, c’est un acte salutaire. « Vous venez demander des conseils à un moment où la Fesci est à la croisée des chemins. Vous ne vous êtes pas trompés de chemin, et au nom du Premier ministre, nous voulons vous dire que, la Fesci ou le syndicalisme doit retrouver ses lettres de noblesses des années 1990 qui a été à l’avant-garde de la démocratie en Côte d’Ivoire. La Fesci a été une structure de référence dans l’histoire de la Côte d’Ivoire à un moment donné », a dit Sékongo Félicien. Et d’encourager la Fesci à un changement de mentalité au regard de tout ce qui a s’est passé durant ces dernières années, mieux la période de crise postélectorale. Cela doit interpeller chaque Ivoiriens. « Le changement de vos comportements vont changer la vision des ivoiriens, persévérez dans la ligne de la consultation et allez vers d’autres anciens, tels que Ahipaud Martial, Eugène Djué, donnez la force de convaincre, de l’indispensabilité de la Fesci. Si vous rentrez dans cette logique, personne ne s’opposera à votre existence. L’objectivité doit prendre le dessus sur la subjectivité. Vous devez faire renaître la Fesci de ses cendres », a conseillé Sékongo Félicien, aux responsables de la Fesci pour terminer.
Dh De Brazza
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