Pour le retour des personnes qui pensent que leur sécurité est en danger dans la commune de Yopougon, le Haut conseil pour la réconciliation et le renouveau de Yopougon) Hcrry s’inscrit dans la logique de conciliateur et facilitateur. Une façon pour cette organisation de rendre plus efficace la tâche à Charles Konan Banny, Président de la Commission Dialogue-Vérité Réconciliation.
«Si nous, en tant que filles et fils de Yopougon nous nous mettons déjà au travail, le Président Banny ne fera que terminer l’œuvre. Ou alors, si nous démarrons, là où nous serons bloqués, lui ne fera que débloquer la situation», a conseillé d’entrée de jeu, Ouattara Clément, haut commissaire du Hcrry (Haut conseil pour la réconciliation et le renouveau de Yopougon). C’était le vendredi 8 juillet 2011, à la maison des jeunes. Une rencontre que son bureau a eu avec celui de la jeunesse communale de Yopougon, au cours de laquelle, il a donné les orientations du travail qu’il entend faire avec Gnagne Christian, président de la jeunesse communale. Et ce, afin que tous ceux qui sont sortis de la commune de Yopougon et qui ne sont pas encore rentrés retrouvent leurs domiciles. Pour ce faire, le président du Hcrry a demandé à la jeunesse d’être franche et véridique pour faciliter le retour de chacun. Il est revenu sur le cas du président de la jeunesse communale, Gnagne Christian qui l’avait contacté en son temps, depuis son lieu de retranchement. « Comme il a été véridique et franc avec moi, il est là parmi nous, il vaque à ses préoccupations sans problème», a fait remarqué Ouattara Clément. Il a insisté sur le fait que les gens soient sincères, parce que les démarches vont varier selon les actes posés. « Nous n’allons pas entreprendre les mêmes démarches que ceux qui ont combattu, par exemple, à visages découverts avec les armes. Ceux-là seront insérés au PNRRC », a indiqué le Président du Hcrry. Pour le premier responsable de cette organisation, son bureau jouera un rôle de conciliateur. C’est-à-dire être engager auprès des personnes ressources qui ont été victimes des actes ignobles posés par certaines de personnes avec le soutien des religieux, chefs traditionnels, chef de quartier, et de village. Auprès des autorités compétentes, le Hcrry jouera le rôle de facilitateur, en aidant selon Ouattara Clément, tous ceux qui ont commis des actes plus graves à trouver refuge en un lieu sûr dans la sérénité. Mais, a-t-il souligné, « le Haut conseil ne peut pas prendre d’engagements vis-à-vis de ceux qui sont poursuivis de façon officielle par le gel de leurs avoirs et la justice tant nationale qu’internationale ». Le Président de la jeunesse communale de Yopougon, Gagne Christian n’a pas trouvé d’autres mots justes à l’endroit du Président du Hcrry que d’affirmer ce qui suit : « l’Homme n’a pas les moyens de vous récompenser si ce n’est Dieu, parce que sa vie est sacrée». Aussi, a-t-il révélé que le dernier recensement de la commune de Yopougon qui remonte à 1998 fait état de 416000 jeunes. A ce jour, c’est une jeunesse qui, selon lui, a doublé voire triplé dont, la majorité est hors de la commune de Yopougon. « Nous savons qu’il y a eu beaucoup de jeunes qui sont devenus miliciens ainsi que Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) mais, nous allons associer nos forces à celle du Hcrry pour demander pardon», a soutenu Gnagne Christian. Regrettant par ailleurs, que la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de cela car, « beaucoup de chantiers (Permis de conduire, formation au secourisme etc.) sont restés en cours de réalisation pour l’insertion des jeunes ». Le Secrétaire général du Bureau communal de la jeunesse de Yopougon, Assou Désiré a fait le point des difficultés que rencontrent certains présidents de districts et ceux de leur bureau. Notamment, ceux qui, soit ont pris une part active dans l’érection des barrages d’autodéfense, à la campagne dans les sous quartiers comme Mamie Faitai, Zone Industrielle (Micao), Sideci, Selmer etc. ou, qui, sur dénonciations calomnieuses selon lui, ont du mal à rentrer. Par ailleurs, d’autres qui ont pu rentrer reçoivent des visites de personnes en armes. Certaines personnes comme Sam Fofana, de Lmp (La majorité présidentielle) ont témoigné sur le fait qu’il est victime d’une chasse à l’homme. Autant de cas pour lesquels le Haut commissaire, Ouattara Clément a rassuré la jeunesse. Il a pris attache avec le commandant du 23ème Arrondissement de Yopougon, Ibrahim Fofana qui a tenu, pour la 2ème fois consécutive, à être présent à cette rencontre importante. Il s’est engagé à tout mettre en œuvre afin de faciliter leur retour. Aux jeunes qui détiennent encore des armes, il les a, une fois de plus, conseillées de les déposer de façon discrète auprès du bureau de Hcrry. Après le lancement officiel de ses activités, le samedi 2 juillet dernier, le Haut commissaire est déjà à la tâche et les demandes sont nombreuses. C’est pourquoi, cette organisation qui travaille sur fonds propre et sans moyen, a déposé une demande auprès des autorités municipales pour l’obtention d’un bureau.
SERIBA KONE
seriba67@yahoo.fr
«Si nous, en tant que filles et fils de Yopougon nous nous mettons déjà au travail, le Président Banny ne fera que terminer l’œuvre. Ou alors, si nous démarrons, là où nous serons bloqués, lui ne fera que débloquer la situation», a conseillé d’entrée de jeu, Ouattara Clément, haut commissaire du Hcrry (Haut conseil pour la réconciliation et le renouveau de Yopougon). C’était le vendredi 8 juillet 2011, à la maison des jeunes. Une rencontre que son bureau a eu avec celui de la jeunesse communale de Yopougon, au cours de laquelle, il a donné les orientations du travail qu’il entend faire avec Gnagne Christian, président de la jeunesse communale. Et ce, afin que tous ceux qui sont sortis de la commune de Yopougon et qui ne sont pas encore rentrés retrouvent leurs domiciles. Pour ce faire, le président du Hcrry a demandé à la jeunesse d’être franche et véridique pour faciliter le retour de chacun. Il est revenu sur le cas du président de la jeunesse communale, Gnagne Christian qui l’avait contacté en son temps, depuis son lieu de retranchement. « Comme il a été véridique et franc avec moi, il est là parmi nous, il vaque à ses préoccupations sans problème», a fait remarqué Ouattara Clément. Il a insisté sur le fait que les gens soient sincères, parce que les démarches vont varier selon les actes posés. « Nous n’allons pas entreprendre les mêmes démarches que ceux qui ont combattu, par exemple, à visages découverts avec les armes. Ceux-là seront insérés au PNRRC », a indiqué le Président du Hcrry. Pour le premier responsable de cette organisation, son bureau jouera un rôle de conciliateur. C’est-à-dire être engager auprès des personnes ressources qui ont été victimes des actes ignobles posés par certaines de personnes avec le soutien des religieux, chefs traditionnels, chef de quartier, et de village. Auprès des autorités compétentes, le Hcrry jouera le rôle de facilitateur, en aidant selon Ouattara Clément, tous ceux qui ont commis des actes plus graves à trouver refuge en un lieu sûr dans la sérénité. Mais, a-t-il souligné, « le Haut conseil ne peut pas prendre d’engagements vis-à-vis de ceux qui sont poursuivis de façon officielle par le gel de leurs avoirs et la justice tant nationale qu’internationale ». Le Président de la jeunesse communale de Yopougon, Gagne Christian n’a pas trouvé d’autres mots justes à l’endroit du Président du Hcrry que d’affirmer ce qui suit : « l’Homme n’a pas les moyens de vous récompenser si ce n’est Dieu, parce que sa vie est sacrée». Aussi, a-t-il révélé que le dernier recensement de la commune de Yopougon qui remonte à 1998 fait état de 416000 jeunes. A ce jour, c’est une jeunesse qui, selon lui, a doublé voire triplé dont, la majorité est hors de la commune de Yopougon. « Nous savons qu’il y a eu beaucoup de jeunes qui sont devenus miliciens ainsi que Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) mais, nous allons associer nos forces à celle du Hcrry pour demander pardon», a soutenu Gnagne Christian. Regrettant par ailleurs, que la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de cela car, « beaucoup de chantiers (Permis de conduire, formation au secourisme etc.) sont restés en cours de réalisation pour l’insertion des jeunes ». Le Secrétaire général du Bureau communal de la jeunesse de Yopougon, Assou Désiré a fait le point des difficultés que rencontrent certains présidents de districts et ceux de leur bureau. Notamment, ceux qui, soit ont pris une part active dans l’érection des barrages d’autodéfense, à la campagne dans les sous quartiers comme Mamie Faitai, Zone Industrielle (Micao), Sideci, Selmer etc. ou, qui, sur dénonciations calomnieuses selon lui, ont du mal à rentrer. Par ailleurs, d’autres qui ont pu rentrer reçoivent des visites de personnes en armes. Certaines personnes comme Sam Fofana, de Lmp (La majorité présidentielle) ont témoigné sur le fait qu’il est victime d’une chasse à l’homme. Autant de cas pour lesquels le Haut commissaire, Ouattara Clément a rassuré la jeunesse. Il a pris attache avec le commandant du 23ème Arrondissement de Yopougon, Ibrahim Fofana qui a tenu, pour la 2ème fois consécutive, à être présent à cette rencontre importante. Il s’est engagé à tout mettre en œuvre afin de faciliter leur retour. Aux jeunes qui détiennent encore des armes, il les a, une fois de plus, conseillées de les déposer de façon discrète auprès du bureau de Hcrry. Après le lancement officiel de ses activités, le samedi 2 juillet dernier, le Haut commissaire est déjà à la tâche et les demandes sont nombreuses. C’est pourquoi, cette organisation qui travaille sur fonds propre et sans moyen, a déposé une demande auprès des autorités municipales pour l’obtention d’un bureau.
SERIBA KONE
seriba67@yahoo.fr