Roger Gnoan M’Bala est l’une des figures majeures du 7ème art ivoirien. Lauréat de l’Etalon de Yennenga au Fespaco, avec ‘’Au nom du christ’’ en 1993, il est l’auteur de plusieurs autres films dont Ablakon (1984), Bouka en (1988). Il estime que le développement du pays doit compter avec le cinéma.
l Quel est l’état de santé du cinéma ivoirien ?
Le cinéma ivoirien est dans un sommeil très profond. Il est en train de mourir à grand feu. Tout le monde en est conscient. Nous, en tant que des acteurs du cinéma, observons cela avec beaucoup d’amertume.
l Quelles sont les raisons de cette dégringolade du 7ème art ?
Les raisons sont multiples. Elles sont liées d’abord à l’inorganisation. Le cinéma est un secteur qui a besoin d’organisation très stricte pour être dynamique. Tous les secteurs concourent à la vitalisation du cinéma. Et ces secteurs sont pratiquement inexistants. Quand on parle de cinéma on doit voir l’image. On doit voir le film. Avant d’arriver au film, il y a toute une démarche qu’il faut opérer. Et au niveau de chaque démarche, il y a des paliers. A chaque palier, il y a quelque chose qu’il faut organiser, qu’il faut structurer. Il y a la production, l’exploitation et la distribution. Si ces paliers ne sont pas organisés vous restez boiteux.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
l Quel est l’état de santé du cinéma ivoirien ?
Le cinéma ivoirien est dans un sommeil très profond. Il est en train de mourir à grand feu. Tout le monde en est conscient. Nous, en tant que des acteurs du cinéma, observons cela avec beaucoup d’amertume.
l Quelles sont les raisons de cette dégringolade du 7ème art ?
Les raisons sont multiples. Elles sont liées d’abord à l’inorganisation. Le cinéma est un secteur qui a besoin d’organisation très stricte pour être dynamique. Tous les secteurs concourent à la vitalisation du cinéma. Et ces secteurs sont pratiquement inexistants. Quand on parle de cinéma on doit voir l’image. On doit voir le film. Avant d’arriver au film, il y a toute une démarche qu’il faut opérer. Et au niveau de chaque démarche, il y a des paliers. A chaque palier, il y a quelque chose qu’il faut organiser, qu’il faut structurer. Il y a la production, l’exploitation et la distribution. Si ces paliers ne sont pas organisés vous restez boiteux.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam