Un ouvrage rutilant de témoignages et d’expériences vécues pour servir de modèle. Marcel Zadi Kessy, après « Culture africaine et gestion d’entreprise moderne » et « Responsabilité politique et développement de proximité » vient d’enrichir les rayons des librairies avec son nouvel opus. « Renaissances africaines », un essai de 256 pages qui constate aux millimètres près les causes des ratés et autres échecs des cinquante années d’indépendance africaines. Mieux, il jette les bases et les mécanismes d’une modernisation véritable des communautés rurales, afin qu’elles soient prêtes à assumer les mutations économiques et sociales qui bouleversent leur vie quotidienne sans avoir le sentiment de perdre ce qu’elles considèrent comme leurs vraies valeurs. Cet ouvrage de belle facture, produit par l’ancien président Conseil d’administration du groupe CIE-SODECI, a été présenté récemment au cours d’une causerie- débat à l’espace UEMOA au Plateau. Procédant à la présentation de son texte, l’auteur, qui est également l’actuel président du Conseil Économique et Social souligne que « Renaissances africaines » ouvre une brèche sur les moyens pour booter l’émergence économique et le développement durable des zones rurales. « Toute action de développement locale à laquelle la population bénéficiaire n’a pas été associée, tant au niveau de la réflexion, de la conception que de la mise en œuvre est voué à l’échec » indique, l’ancien patron du groupe CIE-SODECI. Pour le manager africain, l’échec des cinquante années de la plupart des États Africains tire sa source dans la volonté des Africains de copier servilement le modèle occidental sans préalable souci d’adaptation ou de tropicalisation des modèles importés. Proposant ses solutions, aux générations futures, l’homme qui se présente comme l’icône des managers africains, précise que la première marche vers une société véritablement démocratique passe par le développement économique, la seconde est de bien organiser le pouvoir au plan local, de former de nouveaux responsables et d’utiliser à mieux les ressource des chefferies traditionnelle. La présentation, de l’Essai, a enregistré, la présence des ministres de la culture et de la Francophonie, Bandaman Maurice, et Raymonde Coffie, de la famille, de la femme et de l’enfant.
Moussa Keita
Moussa Keita