Que ce soit au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix comme à La majorité présidentielle, la météo politique annonce de gros nuages d’orage.
Le ciel s’est vraiment assombri dans les différents états-majors politiques. A quelques mois des élections locales, c’est la grande effervescence.
Au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, il y a du tangage et du roulis au lendemain de la formation du gouvernement. C’est que le partage du gâteau n’a pas été du goût de certains qui n’ont pas manqué de le faire savoir. Les premiers grincements de dents passés, l’heure est aux élections locales, notamment les législatives. La principale question qui se pose, c’est de savoir s’il faut y aller dans le cadre de la coalition politique ou séparément. Et surtout, qui va la représenter?
Si le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a déjà mis en place une commission chargée d’analyser les différentes candidatures de ses futurs représentants, ce n’est pas le cas du Rassemblement des républicains. Ici, la technique, c’est d’organiser des manifestations pour célébrer la réconciliation ou encore la victoire d’Alassane Ouattara. Le maire Youssouf Sylla l’a dit, le 19 juin dernier, à l’occasion d’une cérémonie de réconciliation à Williamsville, dans la commune d’Adjamé. « Alassane Ouattara n’a pas encore le pouvoir. Pour qu’il ait le pouvoir, il faut qu’il ait la majorité à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, les manifestations en son honneur se font sur fond de précampagne », avait-il déclaré. C’est justement sur la majorité à l’Assemblée nationale que les choses vont se jouer entre le Pdci et le Rdr. En effet, ici et là, on se plaint que l’autre a eu la plus grosse part du gâteau. Alors, on veut avoir le plus de sièges possible au parlement pour affirmer sa suprématie. Sans oublier que les leaders de jeunesse du Rhdp, se sentant lésés après avoir activement contribué à la victoire de la coalition, entendent prendre leur revanche aux législatives prochaines.
La majorité présidentielle, l’ancienne coalition au pouvoir, vit également ses moments de troubles. Il faut le dire, Lmp vole en éclats. Toutes les formations politiques qui se sont agglutinées au Front populaire ivoirien pour former ce bloc, n’existent pratiquement plus, sinon de nom, depuis l’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier. Hormis le Rassemblement pour le partage, le progrès et la paix (Rpp) de Laurent Dona Fologo et le Fpi qui essaient tant bien que mal d’occuper la scène politique. Mais, ce dernier n’est pas loin de l’implosion. En effet, après la vaine tentative de son président par intérim, Mamadou Koulibaly, de le remettre en selle, les questions de leadership et de la conduite à tenir dans le cadre des élections locales demeurent toujours. Les réunions se multiplient et pourtant rien de concret n’en est encore sorti. La preuve, pas plus tard que lundi dernier, Mamadou Koulibaly a annoncé sa démission et la création de son propre parti. Pendant ce temps, le Fpi n’a pas encore fini de tourner en rond en attendant de Laurent Gbagbo qu’il le sauve de son naufrage.
Anne-Marie Eba
Le ciel s’est vraiment assombri dans les différents états-majors politiques. A quelques mois des élections locales, c’est la grande effervescence.
Au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, il y a du tangage et du roulis au lendemain de la formation du gouvernement. C’est que le partage du gâteau n’a pas été du goût de certains qui n’ont pas manqué de le faire savoir. Les premiers grincements de dents passés, l’heure est aux élections locales, notamment les législatives. La principale question qui se pose, c’est de savoir s’il faut y aller dans le cadre de la coalition politique ou séparément. Et surtout, qui va la représenter?
Si le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a déjà mis en place une commission chargée d’analyser les différentes candidatures de ses futurs représentants, ce n’est pas le cas du Rassemblement des républicains. Ici, la technique, c’est d’organiser des manifestations pour célébrer la réconciliation ou encore la victoire d’Alassane Ouattara. Le maire Youssouf Sylla l’a dit, le 19 juin dernier, à l’occasion d’une cérémonie de réconciliation à Williamsville, dans la commune d’Adjamé. « Alassane Ouattara n’a pas encore le pouvoir. Pour qu’il ait le pouvoir, il faut qu’il ait la majorité à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, les manifestations en son honneur se font sur fond de précampagne », avait-il déclaré. C’est justement sur la majorité à l’Assemblée nationale que les choses vont se jouer entre le Pdci et le Rdr. En effet, ici et là, on se plaint que l’autre a eu la plus grosse part du gâteau. Alors, on veut avoir le plus de sièges possible au parlement pour affirmer sa suprématie. Sans oublier que les leaders de jeunesse du Rhdp, se sentant lésés après avoir activement contribué à la victoire de la coalition, entendent prendre leur revanche aux législatives prochaines.
La majorité présidentielle, l’ancienne coalition au pouvoir, vit également ses moments de troubles. Il faut le dire, Lmp vole en éclats. Toutes les formations politiques qui se sont agglutinées au Front populaire ivoirien pour former ce bloc, n’existent pratiquement plus, sinon de nom, depuis l’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier. Hormis le Rassemblement pour le partage, le progrès et la paix (Rpp) de Laurent Dona Fologo et le Fpi qui essaient tant bien que mal d’occuper la scène politique. Mais, ce dernier n’est pas loin de l’implosion. En effet, après la vaine tentative de son président par intérim, Mamadou Koulibaly, de le remettre en selle, les questions de leadership et de la conduite à tenir dans le cadre des élections locales demeurent toujours. Les réunions se multiplient et pourtant rien de concret n’en est encore sorti. La preuve, pas plus tard que lundi dernier, Mamadou Koulibaly a annoncé sa démission et la création de son propre parti. Pendant ce temps, le Fpi n’a pas encore fini de tourner en rond en attendant de Laurent Gbagbo qu’il le sauve de son naufrage.
Anne-Marie Eba
