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Politique Publié le samedi 16 juillet 2011 | Le Patriote

Motus : Rêveur

Comme un pleutre, doublé d’un lâche, il a pris la poudre d’escampette, pour ne pas répondre à la convocation de la justice. Profitant de la pénombre, consécutive du crépuscule du FPI, ce tueur de l’ancien régime s’est fondu dans la nature. Alors qu’on attendait qu’il continue de garder le silence qui sied aux poltrons, le vil individu, aux mains trempées dans le sang des Ivoiriens, a osé parler. Depuis sa retraite ghanéenne, le Commandant Jean Noel Abéhi, a décidé de se faire peur, en annonçant une volonté de faire chuter le pouvoir oint du suffrage universel. « Je vais frapper ce régime. Je reviendrai pour la seconde partie du match », aurait-il confié à ses anciens éléments du camp de gendarmerie d’Agban. Le fait est carrément cocasse voire burlesque. Déjà sous le coup d’un mandat d’arrêt international, Abéhi a décidé de se donner en spectacle alors que le rideau est tombé depuis le 11 avril dernier. On espérait certainement plus de décence de la part de ce mandarin de Gbagbo Seplou. Cependant, à y réfléchir, que peut-on attendre véritablement d’un soldat qui n’a jamais eu de remords pour les âmes qu’il a arrachées et qui a choisi de se mettre au service d’un homme et d’une oligarchie ? Pendant dix ans, il a ôté la vie à de pauvres hères qui voulaient penser autrement. Sans minimiser ce type de discours, il convient de rassurer les Ivoiriens. Abéhi ne peut rien faire. Un homme qui s’est vaincu lui-même, peut-il vaincre les autres ? Il n’y aura pas de « seconde partie du match » parce que le match est terminé depuis belle lurette. Un pouvoir légal et légitimé est aux affaires et nos compatriotes qui se sont remis au travail, aspirent à la paix et ne sont pas prêts à revivre le cauchemar imposé par l’ancien camarade socialiste. Il faut donc laisser le sieur Abéhi à ses rêves et rêveries. Il ne sait que faire cela. Avant la présidentielle, il avait « prédit » le maintien de Gbagbo par la guerre, fruit de ses nombreux songes. Son maitre a engagé la guerre et l’a lourdement perdue. Abéhi ne perd sans doute pas de temps. Quand il sortira de son profond sommeil, il répondra des nombreux crimes commis sous le règne de Gbagbo et pendant la crise postélectorale
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