Trois nouveaux mandats d’arrêt internationaux ont été lancés contre des proches de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, dont l’ex-patronne du Trésor public, a annoncé vendredi le parquet d’Abidjan.
"Trois nouveaux mandats d’arrêt internationaux ont été lancés, dont un contre Mme Djédjé Mama, ex-directeur général du Trésor et de la comptabilité publique", pour "infractions économiques", indique un communiqué du substitut du procureur, Noël Djè.
Quatre mandats d’arrêt avaient déjà été délivrés, notamment contre Charles Blé Goudé, chef des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo et figure de proue du régime déchu en avril après une grave crise post-électorale.
Nombre de personnalités du camp Gbagbo ont trouvé refuge au Ghana voisin, ou dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Par ailleurs, le parquet a précisé que ce sont "25" proches de Laurent Gbagbo - et non 24 comme initialement annoncé - qui ont été transférés le week-end dernier à la maison d`arrêt de Boundiali (nord).
Ils avaient été placés en résidence surveillée à l’hôtel La Pergola d’Abidjan après l’arrestation de M. Gbagbo le 11 avril, avant d’être inculpés ces dernières semaines pour "atteinte à la sûreté de l`Etat" ou "infractions économiques", détournements de fonds notamment.
Parmi eux figurent l’ex-Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo et plusieurs anciens ministres.
Laurent Gbagbo est en résidence surveillée dans le nord ivoirien, comme son épouse Simone Gbagbo et 13 autres proches. Ils n’ont pas été inculpés pour l’heure.
Une autre enquête portant sur les "crimes de sang" se poursuit, et n’a pas non plus donné lieu à des inculpations. Quelque 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise.
"Trois nouveaux mandats d’arrêt internationaux ont été lancés, dont un contre Mme Djédjé Mama, ex-directeur général du Trésor et de la comptabilité publique", pour "infractions économiques", indique un communiqué du substitut du procureur, Noël Djè.
Quatre mandats d’arrêt avaient déjà été délivrés, notamment contre Charles Blé Goudé, chef des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo et figure de proue du régime déchu en avril après une grave crise post-électorale.
Nombre de personnalités du camp Gbagbo ont trouvé refuge au Ghana voisin, ou dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Par ailleurs, le parquet a précisé que ce sont "25" proches de Laurent Gbagbo - et non 24 comme initialement annoncé - qui ont été transférés le week-end dernier à la maison d`arrêt de Boundiali (nord).
Ils avaient été placés en résidence surveillée à l’hôtel La Pergola d’Abidjan après l’arrestation de M. Gbagbo le 11 avril, avant d’être inculpés ces dernières semaines pour "atteinte à la sûreté de l`Etat" ou "infractions économiques", détournements de fonds notamment.
Parmi eux figurent l’ex-Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo et plusieurs anciens ministres.
Laurent Gbagbo est en résidence surveillée dans le nord ivoirien, comme son épouse Simone Gbagbo et 13 autres proches. Ils n’ont pas été inculpés pour l’heure.
Une autre enquête portant sur les "crimes de sang" se poursuit, et n’a pas non plus donné lieu à des inculpations. Quelque 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise.