Des cadres du RDR dont les biens ont été pillés, saccagés et volés pendant la crise post-électorale, dénoncent la passivité d’Alassane Ouattara à leur égard.
A l’instar de plusieurs Ivoiriens, des militants du RDR ont vu leurs biens partir en fumée, pour les uns et volés ou saccagés pour les autres au cours de la crise post-électorale. Ceux-ci avaient fondé tout leur espoir sur le président de leur parti après sa prise de pouvoir.
Mais leur rêve d’être dédommagés le plus tôt possible par leur mentor vire au désespoir. Car ‘’la solution’’ les a purement et simplement oubliés. Ils ne savent plus à quel Saint se vouer. Pis, ils ne reçoivent aucune visite officielle de compassion de la direction de leur formation politique. Dans une cour de Yopougon où nous nous sommes rendus le samedi dernier, l’amertume et la déception se lisaient sur les visages. Ici, le domicile a été considérablement endommagé. A cela s’ajoute le vol de matériels importants. En tout cas, c’est toute une fortune que les habitants de cette cour ont perdue. Le maître de la maison qui a requis l’anonymat, est amer contre les responsables de son parti. «C’est dans ma cour ici que se tenaient des réunions du RDR de Yopougon. Je fais partie des grands animateurs de notre parti dans ma région. Certainement mon activisme au sein du RDR me coûte aujourd’hui ce que vous constatez actuellement. Car j’ai tout perdu. J’avais quitté Abidjan pour une ville de l’intérieur.
A mon retour, j’ai retrouvé un domicile presque inexistant. Nous avons saisi la direction de notre parti qui nous a convoqués à une réunion au siège (du RDR : NDLR). Au cours de cette rencontre, on nous a fait entendre qu’il ne s’agit pas pour le moment de faire le bilan des dégâts matériels qui se sont produits chez chacun de nous. Mais l’objet de la réunion consistait à faire le bilan des pertes en vie humaine, au cours des affrontements dans des familles respectives. Il s’agit ici des personnes civiles. Après avoir établi la liste de tous ceux qui ont été tués, nous avons été priés de rentrer chez nous sans que nos responsables politiques ne nous disent ce qu’ils comptent faire à l’endroit de ceux qui ont perdu des biens. Depuis cette date, nous attendons vainement », explique-t-il. Et de condamner l’attitude des responsables du RDR. Car, selon lui, il est inconcevable que le président Alassane Ouattara et la direction du parti restent passifs face à la détresse et la souffrance des militants. «Nous avons appris que le FPI a distribué des fiches à tous ses militants victimes de cette crise pour les remplir en énumérant les biens perdus. Ce n’est pas le cas au RDR.
Même si le président Alassane Ouattara est préoccupé par les affaires de l’Etat, les autres membres de la direction de notre formation politique devraient s’organiser pour jeter un regard sur notre cas. En ce jour, ils n’ont pas daigné organiser une simple visite de compassion à quelques militants, victimes de cette crise. Nous avons l’impression que cette lutte menée pour accéder au pouvoir ne nous rapportera rien», déplore-t-il. Avant de révéler que les militants RDR, victimes de la crise post-électorale, entendent s’organiser pour rencontrer Alassane Ouattara et lui expliquer de vive voie leur souffrance.
Une correspondance de Henri Medi
A l’instar de plusieurs Ivoiriens, des militants du RDR ont vu leurs biens partir en fumée, pour les uns et volés ou saccagés pour les autres au cours de la crise post-électorale. Ceux-ci avaient fondé tout leur espoir sur le président de leur parti après sa prise de pouvoir.
Mais leur rêve d’être dédommagés le plus tôt possible par leur mentor vire au désespoir. Car ‘’la solution’’ les a purement et simplement oubliés. Ils ne savent plus à quel Saint se vouer. Pis, ils ne reçoivent aucune visite officielle de compassion de la direction de leur formation politique. Dans une cour de Yopougon où nous nous sommes rendus le samedi dernier, l’amertume et la déception se lisaient sur les visages. Ici, le domicile a été considérablement endommagé. A cela s’ajoute le vol de matériels importants. En tout cas, c’est toute une fortune que les habitants de cette cour ont perdue. Le maître de la maison qui a requis l’anonymat, est amer contre les responsables de son parti. «C’est dans ma cour ici que se tenaient des réunions du RDR de Yopougon. Je fais partie des grands animateurs de notre parti dans ma région. Certainement mon activisme au sein du RDR me coûte aujourd’hui ce que vous constatez actuellement. Car j’ai tout perdu. J’avais quitté Abidjan pour une ville de l’intérieur.
A mon retour, j’ai retrouvé un domicile presque inexistant. Nous avons saisi la direction de notre parti qui nous a convoqués à une réunion au siège (du RDR : NDLR). Au cours de cette rencontre, on nous a fait entendre qu’il ne s’agit pas pour le moment de faire le bilan des dégâts matériels qui se sont produits chez chacun de nous. Mais l’objet de la réunion consistait à faire le bilan des pertes en vie humaine, au cours des affrontements dans des familles respectives. Il s’agit ici des personnes civiles. Après avoir établi la liste de tous ceux qui ont été tués, nous avons été priés de rentrer chez nous sans que nos responsables politiques ne nous disent ce qu’ils comptent faire à l’endroit de ceux qui ont perdu des biens. Depuis cette date, nous attendons vainement », explique-t-il. Et de condamner l’attitude des responsables du RDR. Car, selon lui, il est inconcevable que le président Alassane Ouattara et la direction du parti restent passifs face à la détresse et la souffrance des militants. «Nous avons appris que le FPI a distribué des fiches à tous ses militants victimes de cette crise pour les remplir en énumérant les biens perdus. Ce n’est pas le cas au RDR.
Même si le président Alassane Ouattara est préoccupé par les affaires de l’Etat, les autres membres de la direction de notre formation politique devraient s’organiser pour jeter un regard sur notre cas. En ce jour, ils n’ont pas daigné organiser une simple visite de compassion à quelques militants, victimes de cette crise. Nous avons l’impression que cette lutte menée pour accéder au pouvoir ne nous rapportera rien», déplore-t-il. Avant de révéler que les militants RDR, victimes de la crise post-électorale, entendent s’organiser pour rencontrer Alassane Ouattara et lui expliquer de vive voie leur souffrance.
Une correspondance de Henri Medi