Dimanche 06 mars 2011. Nous sommes dans la matinée. les troupes FAFN , l’ex-rébellion de 2002 en cote d’ivoire, combattant pour ALASSANSE OUATTARA pour la prise du pouvoir d’ Etat, arrivent du département de Zouan-Hounien et s’emparent de la ville de Toulépleu (600km d’Abidjan, extrême ouest de la cote d’Ivoire) à la frontière ivoiro-libérienne. Les sous- préfectures de ce département et leurs environs sont également occupées. En clair, toute la région est prise sans aucune résistance des forces gouvernementales (FDS) incarnant le pouvoir militaire du président Laurent Gbagbo.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce 6 mars 2011 va marquer le début du pire cauchemar des populations civiles autochtones Guéré de la contrée. Une région acquise à la cause de Laurent Gbagbo qui sera d’ ailleurs renversé 35 jours plus tard par les forces militaires onusiennes (ONUCI) et françaises (licorne) pour le compte d’Alassane Ouattara. En terrain conquis donc, les forces de M. Ouattara sont sans pitié pour les populations civiles. Puisque sans se poser de questions, elles exécutent toutes les personnes de l’ethnie guéré qu’elles rencontrent sur leur passage. C’est ainsi que les habitants qui n’avaient pas voulu fuir et qui avaient décidé de se mettre sous leur protection on connu une cruelle désillusion. Puisque fusillées tout, simplement. Ces personnes sont d’ailleurs les premières victimes de « la Révolution rouge » annoncée par Alassane Ouattara. Même les chefs de villages qui se sont présentés aux forces rebelles en guise d’allégeance son t froidement abattus. C’est ainsi que le chef de village de la jeune sous- préfecture de Péhé, Kah Gnangbéhi Gilbert a été tué.
Confrontées aux exactions, les populations traumatisées et ne sachant pas à quel saint se vouer, prennent la fuite, soit en brousse pour certains soit au Liberia voisin pour d’autres, dans le dénuement total. L’essentiel était de se mettre l’abri des tueries sauvages auxquelles s’adonnaient ces hommes sans foi, ni loi. Dont visiblement le seul but était d’exterminer un peuple à cause de sont choix politique. Tous les villages, les quartiers visités par les FRCI sont pillés et incendiés. Comme au temps de l’invasion de l’Almamy Samory Touré. Les personnes trouvées sur place n’ayant pas fui pour des raisons diverses (maladie, handicap physique ou mental, âge) sont systématiquement exécutés et brûlés dans leurs propres cases comme à Tahibly et au quartier Kan-Racine à Toulépleu-ville ou un nouveau né abandonné par sa maman prise de panique et dont la grand-mère venant le chercher fut exécutée et le bébé consumé par le flammes de la maison incendiée. Toujours sur la lancée de cette folie meurtrière, après avoir incendié tous les villages et les quartiers de la ville, les forces pro Ouattara décident de parcourir les hameaux et les campements où des personnes ont trouvé refuge. Dans leur quête de casser du GUERE, les FRCI sont aidées par les allogènes Burkinabé qui vivaient depuis longtemps dans la région afin de retrouver les autochtones à massacrer. Exemple patent, le cas du campement de Dia sous-préfecture de Méo où 22 personnes de la même famille sont sommairement abattues.
Une chose mérite d’être soulignée. Les faits rapportés ici, ne constituent qu’une infirme partie des exactions commises dans le département de Toulépleu. Nos investigations dans les sous préfectures de Tiobly et Bakoubly notamment se poursuivant. Pour l’heure et pour étayer notre récit nous vous proposons la liste de quelques victimes tuées par les forces pro-Ouattara avant et après la chute de Laurent Gbagbo. 113 assassinats de civils perpétrés dans 13 zones distinctes, mais aussi les circonstances des tueries en question (voir les tableaux détaillés suivants)
Par Prince B. Solaire
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce 6 mars 2011 va marquer le début du pire cauchemar des populations civiles autochtones Guéré de la contrée. Une région acquise à la cause de Laurent Gbagbo qui sera d’ ailleurs renversé 35 jours plus tard par les forces militaires onusiennes (ONUCI) et françaises (licorne) pour le compte d’Alassane Ouattara. En terrain conquis donc, les forces de M. Ouattara sont sans pitié pour les populations civiles. Puisque sans se poser de questions, elles exécutent toutes les personnes de l’ethnie guéré qu’elles rencontrent sur leur passage. C’est ainsi que les habitants qui n’avaient pas voulu fuir et qui avaient décidé de se mettre sous leur protection on connu une cruelle désillusion. Puisque fusillées tout, simplement. Ces personnes sont d’ailleurs les premières victimes de « la Révolution rouge » annoncée par Alassane Ouattara. Même les chefs de villages qui se sont présentés aux forces rebelles en guise d’allégeance son t froidement abattus. C’est ainsi que le chef de village de la jeune sous- préfecture de Péhé, Kah Gnangbéhi Gilbert a été tué.
Confrontées aux exactions, les populations traumatisées et ne sachant pas à quel saint se vouer, prennent la fuite, soit en brousse pour certains soit au Liberia voisin pour d’autres, dans le dénuement total. L’essentiel était de se mettre l’abri des tueries sauvages auxquelles s’adonnaient ces hommes sans foi, ni loi. Dont visiblement le seul but était d’exterminer un peuple à cause de sont choix politique. Tous les villages, les quartiers visités par les FRCI sont pillés et incendiés. Comme au temps de l’invasion de l’Almamy Samory Touré. Les personnes trouvées sur place n’ayant pas fui pour des raisons diverses (maladie, handicap physique ou mental, âge) sont systématiquement exécutés et brûlés dans leurs propres cases comme à Tahibly et au quartier Kan-Racine à Toulépleu-ville ou un nouveau né abandonné par sa maman prise de panique et dont la grand-mère venant le chercher fut exécutée et le bébé consumé par le flammes de la maison incendiée. Toujours sur la lancée de cette folie meurtrière, après avoir incendié tous les villages et les quartiers de la ville, les forces pro Ouattara décident de parcourir les hameaux et les campements où des personnes ont trouvé refuge. Dans leur quête de casser du GUERE, les FRCI sont aidées par les allogènes Burkinabé qui vivaient depuis longtemps dans la région afin de retrouver les autochtones à massacrer. Exemple patent, le cas du campement de Dia sous-préfecture de Méo où 22 personnes de la même famille sont sommairement abattues.
Une chose mérite d’être soulignée. Les faits rapportés ici, ne constituent qu’une infirme partie des exactions commises dans le département de Toulépleu. Nos investigations dans les sous préfectures de Tiobly et Bakoubly notamment se poursuivant. Pour l’heure et pour étayer notre récit nous vous proposons la liste de quelques victimes tuées par les forces pro-Ouattara avant et après la chute de Laurent Gbagbo. 113 assassinats de civils perpétrés dans 13 zones distinctes, mais aussi les circonstances des tueries en question (voir les tableaux détaillés suivants)
Par Prince B. Solaire