Une visite du préfet du département de Ferkessédougou, Vassiriki Traoré, lui a permis de constater les difficultés de fonctionnement des services privés et publics.
Comprendre le fonctionnement des services publics et privés dans sa circonscription administrative et faire l’état des lieux de ces entreprises après la période post-crise. Telle est la mission que s’est assignée, Vassiriki Traoré, préfet du département de Ferkessédougou, depuis le 04 juillet dernier. Vingt deux services publiques, cinq établissements d’enseignement privé et cinq entreprises du secteur privé ont été visités par le représentant du chef de l’Etat accompagné de ses plus proches collaborateurs. Cette tournée a permis de recenser toutes les difficultés liées au bon fonctionnement desdits services. Mais aussi de dégager les perspectives de leur développement pour le court, moyen et long termes. La longue crise qui a secoué le pays n’a pas laissé grand-chose des services publiques qui ont tous été pillés. Ce qui fera dire au préfet que, si pour certains services, on peut être satisfait, pour d’autres, on est parfois même à la limite du désespoir. Faisant allusion au secteur de l’enseignement et de la santé où le manque de personnels enseignants et soignants est criant. La cessation de payement des enseignants recrutés par le Comité de gestion (Coges) à l’approche des examens scolaires, le manque de cantine dans les établissements et l’état de délabrement avancé de certaines classes, etc, sont autant d’éléments qui, combinés, font craindre un taux élevé d’échecs scolaires dans le département. L’hôpital général de la ville, qui dispose d’un bloc opératoire, n’est pas équipé en matériels. Sur un effectif de 11 infirmiers avant la crise, il n’en compte aujourd’hui que quatre. Quant aux trois sages- femmes, deux sont en congés de maternité. Ce qui rend la tâche extrêmement difficile avec l’instauration de la gratuité des soins. Au service de la Pmi, c’est la désolation.
L’insuffisance de médicaments a réduit ce secteur de la santé à sa plus simple expression.
La seule sage-femme qui s’y trouve, gère péniblement l’affluence. Fort heureusement, l’hôpital baptiste est là avec un service adéquat pour soulager un tant soit peu la souffrance des populations. Contrairement à certaines entreprises du secteur public, celles du privé sont confrontées aux tracasseries routières, à l’insécurité et au mauvais état des routes.
Des doléances que le représentant du chef de l’Etat a promis transmettre fidèlement. La visite du préfet dans les locaux du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc), a permis à l’administrateur de comprendre tout ce qui est fait par cette structure pour la réinsertion des jeunes à risques. Une gare en piteux état, des locomotives d’une autre époque. Voilà le spectacle désolant observé à la gare du chemin de fer à Ferkessédougou. C’est par une note d’espoir dans les locaux de la Sitarail, la société de chemin de fer qui a repris le service depuis le 21 juin dernier que Vassiriki Konaté a bouclé sa tournée : « notre espoir c’est que de gros investissements se fassent dans ce secteur qui est très important pour la relance économique du pays, mais surtout de notre département ».
Cheick Timité envoyé spécial
Comprendre le fonctionnement des services publics et privés dans sa circonscription administrative et faire l’état des lieux de ces entreprises après la période post-crise. Telle est la mission que s’est assignée, Vassiriki Traoré, préfet du département de Ferkessédougou, depuis le 04 juillet dernier. Vingt deux services publiques, cinq établissements d’enseignement privé et cinq entreprises du secteur privé ont été visités par le représentant du chef de l’Etat accompagné de ses plus proches collaborateurs. Cette tournée a permis de recenser toutes les difficultés liées au bon fonctionnement desdits services. Mais aussi de dégager les perspectives de leur développement pour le court, moyen et long termes. La longue crise qui a secoué le pays n’a pas laissé grand-chose des services publiques qui ont tous été pillés. Ce qui fera dire au préfet que, si pour certains services, on peut être satisfait, pour d’autres, on est parfois même à la limite du désespoir. Faisant allusion au secteur de l’enseignement et de la santé où le manque de personnels enseignants et soignants est criant. La cessation de payement des enseignants recrutés par le Comité de gestion (Coges) à l’approche des examens scolaires, le manque de cantine dans les établissements et l’état de délabrement avancé de certaines classes, etc, sont autant d’éléments qui, combinés, font craindre un taux élevé d’échecs scolaires dans le département. L’hôpital général de la ville, qui dispose d’un bloc opératoire, n’est pas équipé en matériels. Sur un effectif de 11 infirmiers avant la crise, il n’en compte aujourd’hui que quatre. Quant aux trois sages- femmes, deux sont en congés de maternité. Ce qui rend la tâche extrêmement difficile avec l’instauration de la gratuité des soins. Au service de la Pmi, c’est la désolation.
L’insuffisance de médicaments a réduit ce secteur de la santé à sa plus simple expression.
La seule sage-femme qui s’y trouve, gère péniblement l’affluence. Fort heureusement, l’hôpital baptiste est là avec un service adéquat pour soulager un tant soit peu la souffrance des populations. Contrairement à certaines entreprises du secteur public, celles du privé sont confrontées aux tracasseries routières, à l’insécurité et au mauvais état des routes.
Des doléances que le représentant du chef de l’Etat a promis transmettre fidèlement. La visite du préfet dans les locaux du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc), a permis à l’administrateur de comprendre tout ce qui est fait par cette structure pour la réinsertion des jeunes à risques. Une gare en piteux état, des locomotives d’une autre époque. Voilà le spectacle désolant observé à la gare du chemin de fer à Ferkessédougou. C’est par une note d’espoir dans les locaux de la Sitarail, la société de chemin de fer qui a repris le service depuis le 21 juin dernier que Vassiriki Konaté a bouclé sa tournée : « notre espoir c’est que de gros investissements se fassent dans ce secteur qui est très important pour la relance économique du pays, mais surtout de notre département ».
Cheick Timité envoyé spécial