Le pays dispose désormais d’un nouveau plan national de la salubrité pour venir à bout de l’insalubrité, véritable fléau qui use la Côte d’Ivoire. Les experts qui traitent de la salubrité en ont fait le toilettage en vue de son actualisation. L’un des points essentiels de ce décrassage a porté sur le financement de la gestion de la salubrité. Sur ce point, les experts ont fait une réévaluation des besoins en matière de financement du secteur qui passe de 95,6 à 96,7 milliards par an pour assurer efficacement un service public de propreté avec comme résultat « zéro déchet ». Ces charges, ils les répartissent entre quatre types d’activités. La première activité porte sur la collecte, le transport et la mise en décharge des déchets. La deuxième prend en compte l’amélioration du cadre de vie des populations. La troisième met l’accent sur la sensibilisation et l’éducation des usagers au changement de comportement.
Enfin la quatrième s’appuie sur la réalisation d’infrastructures de base pour le tri et le traitement des déchets. Pour réussir ce service public en raison des enjeux financiers et des contraintes actuelles de mobilisation des ressources, les experts préconisent le financement par l’impôt et par l’écotaxe. Tout comme, il est aussi question de la redéfinition du cadre organique du fonds de financement des programmes de la salubrité urbaine (Ffpsu). Sur ce dernier point, les experts conseillent que les nouveaux membres doivent être issus des structures notamment les districts, le secteur privé, la société civile. Aussi ont-ils souhaité que soit instituée, à l’instar de certains ministères, une prime de risques et d’encouragement prélevée sur les taxes dévolues au Ffpsu au bénéfice des agents du ministère de la salubrité urbaine. Anne-Désirée Ouloto, ministre de la Salubrité urbaine, dit avoir pris bonne note des recommandations faites par les experts.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Enfin la quatrième s’appuie sur la réalisation d’infrastructures de base pour le tri et le traitement des déchets. Pour réussir ce service public en raison des enjeux financiers et des contraintes actuelles de mobilisation des ressources, les experts préconisent le financement par l’impôt et par l’écotaxe. Tout comme, il est aussi question de la redéfinition du cadre organique du fonds de financement des programmes de la salubrité urbaine (Ffpsu). Sur ce dernier point, les experts conseillent que les nouveaux membres doivent être issus des structures notamment les districts, le secteur privé, la société civile. Aussi ont-ils souhaité que soit instituée, à l’instar de certains ministères, une prime de risques et d’encouragement prélevée sur les taxes dévolues au Ffpsu au bénéfice des agents du ministère de la salubrité urbaine. Anne-Désirée Ouloto, ministre de la Salubrité urbaine, dit avoir pris bonne note des recommandations faites par les experts.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam