REPORTAGE - Un an après leur expulsion de la cité des 4000, plusieurs dizaines de familles ivoiriennes réclament un droit au logement, avec le soutien des riverains mais sans celui de la mairie ni de la préfecture.
«On est prêt à accepter tout ce qu’on nous demande pour dormir au chaud. Dormir au chaud, c’est tellement bon, tellement doux!» Sans-abri depuis trois mois, Diarrassouba Diouhadjé sourit en prononçant ces mots. Âgé de 33 ans, ce diplômé en télécommunications est, dit-il, «si grand» qu’il doit «se plier en trois» pour dormir dans sa tente verte, un habitat de fortune payé 45 euros de ses propres deniers.
Depuis trois mois, ce sont des dizaines de Quechua colorées qui campent le long de la place de la Fraternité, au pied de la cité des 4000 à... suite de l'article sur Libération
«On est prêt à accepter tout ce qu’on nous demande pour dormir au chaud. Dormir au chaud, c’est tellement bon, tellement doux!» Sans-abri depuis trois mois, Diarrassouba Diouhadjé sourit en prononçant ces mots. Âgé de 33 ans, ce diplômé en télécommunications est, dit-il, «si grand» qu’il doit «se plier en trois» pour dormir dans sa tente verte, un habitat de fortune payé 45 euros de ses propres deniers.
Depuis trois mois, ce sont des dizaines de Quechua colorées qui campent le long de la place de la Fraternité, au pied de la cité des 4000 à... suite de l'article sur Libération