La 28ème réunion du Conseil de sécurité de l’Onu sur la Côte d’Ivoire s’est tenue, hier, à New York. Le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a présenté à l’occasion un rapport critique sur la situation sécuritaire post-crise ivoirienne.
Ban Ki-moon affirme avoir a des craintes sur l’avenir en Côte d’Ivoire. «Je suis préoccupé par le risque important d'une reprise du conflit armé », a-t-il écrit, dans son rapport publié, hier. Il a donné les raisons de sa préoccupation. La situation en matière de sécurité est (toutefois) encore extrêmement précaire » en Côte d’Ivoire. Pour lui, il faudra du temps pour reconstituer les capacités nationales détruites pendant la crise post-électorale. Et, les efforts à déployer dans ce sens seront impressionnants. Car, justifie-t-il, la crise qui a suivi les élections a exacerbé et multiplié les problèmes existants. Elle a également réduit à néant les progrès faits précédemment en ce qui concerne le processus de paix et créé d’autres problèmes, a-t-il ajouté. Pour le chef de l'ONU, la stabilisation de la situation en matière de sécurité « demeure la priorité numéro un ». Pour cause, un climat stable permettra, selon son analyse, d'aller de l'avant dans les autres domaines prioritaires identifiés par le président Alassane Ouattara et le gouvernement. Devant ces problèmes représentant des menaces pour la poursuite du processus électoral, Ban Ki-moon a fait des recommandations au Conseil de sécurité. Il devrait autoriser le maintien des effectifs militaires de l’Onuci. Qui compte à ce jour 9.792 personnes, dont 8.402 soldats, 186 observateurs militaires et 92 officiers d’état-major. Mais pour la police onusienne, il souhaite une augmentation des effectifs de 205 personnes. Ainsi, si cela était fait, l’Onuci compterait désormais 1.555 fonctionnaires de police. Ban Ki-moon a réaffirmé le soutien de l’ONU à la Côte d’Ivoire mais il pense que l’apport des partenaires régionaux est aussi essentiel.
Bidi Ignace
Ban Ki-moon affirme avoir a des craintes sur l’avenir en Côte d’Ivoire. «Je suis préoccupé par le risque important d'une reprise du conflit armé », a-t-il écrit, dans son rapport publié, hier. Il a donné les raisons de sa préoccupation. La situation en matière de sécurité est (toutefois) encore extrêmement précaire » en Côte d’Ivoire. Pour lui, il faudra du temps pour reconstituer les capacités nationales détruites pendant la crise post-électorale. Et, les efforts à déployer dans ce sens seront impressionnants. Car, justifie-t-il, la crise qui a suivi les élections a exacerbé et multiplié les problèmes existants. Elle a également réduit à néant les progrès faits précédemment en ce qui concerne le processus de paix et créé d’autres problèmes, a-t-il ajouté. Pour le chef de l'ONU, la stabilisation de la situation en matière de sécurité « demeure la priorité numéro un ». Pour cause, un climat stable permettra, selon son analyse, d'aller de l'avant dans les autres domaines prioritaires identifiés par le président Alassane Ouattara et le gouvernement. Devant ces problèmes représentant des menaces pour la poursuite du processus électoral, Ban Ki-moon a fait des recommandations au Conseil de sécurité. Il devrait autoriser le maintien des effectifs militaires de l’Onuci. Qui compte à ce jour 9.792 personnes, dont 8.402 soldats, 186 observateurs militaires et 92 officiers d’état-major. Mais pour la police onusienne, il souhaite une augmentation des effectifs de 205 personnes. Ainsi, si cela était fait, l’Onuci compterait désormais 1.555 fonctionnaires de police. Ban Ki-moon a réaffirmé le soutien de l’ONU à la Côte d’Ivoire mais il pense que l’apport des partenaires régionaux est aussi essentiel.
Bidi Ignace
