Depuis deux jours, le conflit foncier qui oppose Bley Anondo Michel et Ezzedine Ibrahim sur une propriété du Port Autonome d’Abidjan défraie la chronique. A la suite des échauffourées du lundi 18 juillet 2011, l’homme d’affaires Ivoiro-libanais Ezzedine Ibrahim est sorti de son silence pour donner sa part de vérité dans une affaire qui impliquerait plusieurs ministres, barons et chefs militaires du régime.
« Je suis arrivé dans les locaux de l’ex-SISA depuis juin 2003 par une lettre d’attribution du Port Autonome d’Abidjan propriétaire du domaine portuaire avec un bail de 30 ans. A mon arrivée, j’ai fait le constat des lieux et la rénovation de ce bâtiment a coûté 3 milliards de FCFA. J’ai renforcé la fondation et tout ce travail a été fait avec constat d’huissier. Dans ce bâtiment, il y a quatre entreprises qui emploient 300 personnes. A ma grande surprise, depuis deux ans, j’ai reçu de la part d’un huissier, un jugement de la Cour Suprême. Alors que je n’y suis pour rien dans cette affaire qui oppose M. Bley Anondo Michel au Port Autonome d’Abidjan. Tout est parti du fait que la société SISA étant en faillite, elle n’arrivait plus à faire face à son cahier de charges. Des gens sont venus constituer une nouvelle société dénommée la Nouvelle SISA. Voilà toute l’histoire et on veut faire croire que c’est à moi d’intégrer la Nouvelle SISA dans les locaux de ce bâtiment. En d’autres termes, je dirais que Bley Anondo et moi, nous sommes tous deux des victimes. Je n’ai rien à me reprocher et j’ai un contrat avec le Port qui court jusqu’en 2033. Je ne peux pas céder le bâtiment maintenant parce que j’ai un bail de 30 ans avec le Port Autonome d’Abidjan. Mon départ des lieux n’est pas à l’ordre du jour et si je devais partir, je dois être dédommagé. Je suis dans mon droit et je respecte la loi ivoirienne. Si le Port ne l’intègre pas, qu’il y aille pour réclamer ses dommages et intérêts. J’exerce mon contrat de bail alors, que M. Bley Anondo Michel arrête de débarquer dans mon entreprise avec la police pour perturber mes activités. Il n’a pas affaire à moi. La Nouvelle SISA n’exerce aucune activité car son chiffre d’affaires est zéro. Je ne suis pas un fraudeur, je respecte la loi de mon pays et je suis un artisan qui participe de façon légale au développement économique de mon pays, la Côte d’Ivoire. J’emploie au moins 5000 employés sur un ensemble de huit entreprises que je possède à travers la Côte d’Ivoire ».
Dosso Villard
« Je suis arrivé dans les locaux de l’ex-SISA depuis juin 2003 par une lettre d’attribution du Port Autonome d’Abidjan propriétaire du domaine portuaire avec un bail de 30 ans. A mon arrivée, j’ai fait le constat des lieux et la rénovation de ce bâtiment a coûté 3 milliards de FCFA. J’ai renforcé la fondation et tout ce travail a été fait avec constat d’huissier. Dans ce bâtiment, il y a quatre entreprises qui emploient 300 personnes. A ma grande surprise, depuis deux ans, j’ai reçu de la part d’un huissier, un jugement de la Cour Suprême. Alors que je n’y suis pour rien dans cette affaire qui oppose M. Bley Anondo Michel au Port Autonome d’Abidjan. Tout est parti du fait que la société SISA étant en faillite, elle n’arrivait plus à faire face à son cahier de charges. Des gens sont venus constituer une nouvelle société dénommée la Nouvelle SISA. Voilà toute l’histoire et on veut faire croire que c’est à moi d’intégrer la Nouvelle SISA dans les locaux de ce bâtiment. En d’autres termes, je dirais que Bley Anondo et moi, nous sommes tous deux des victimes. Je n’ai rien à me reprocher et j’ai un contrat avec le Port qui court jusqu’en 2033. Je ne peux pas céder le bâtiment maintenant parce que j’ai un bail de 30 ans avec le Port Autonome d’Abidjan. Mon départ des lieux n’est pas à l’ordre du jour et si je devais partir, je dois être dédommagé. Je suis dans mon droit et je respecte la loi ivoirienne. Si le Port ne l’intègre pas, qu’il y aille pour réclamer ses dommages et intérêts. J’exerce mon contrat de bail alors, que M. Bley Anondo Michel arrête de débarquer dans mon entreprise avec la police pour perturber mes activités. Il n’a pas affaire à moi. La Nouvelle SISA n’exerce aucune activité car son chiffre d’affaires est zéro. Je ne suis pas un fraudeur, je respecte la loi de mon pays et je suis un artisan qui participe de façon légale au développement économique de mon pays, la Côte d’Ivoire. J’emploie au moins 5000 employés sur un ensemble de huit entreprises que je possède à travers la Côte d’Ivoire ».
Dosso Villard