Comment ramener la marge bénéficiaire des détaillants sur les produits de vente à un niveau normal ? Et plus particulièrement sur le sucre, compte tenu du Ramadan qui commencera début août. C’est à cette tâche que s’est attelé, lundi, le ministre du Commerce lors d’une rencontre avec les fédérations de commerçants, dans ses locaux au Plateau. Des grossistes aux détaillants, du représentant de l’hyper marché Sococe à celui des Mauritaniens, tous ont participé aux discussions. Les marges en vigueur sur les produits, sont de 3% pour les grossistes, 6% pour les demi-grossistes et 12% pour les détaillants, selon Dagobert Banzio. Mais, ces prescriptions ne sont pas respectées sur le marché, dit-il. Or, le sucre est un produit particulier en Côte d’Ivoire. « Nous avons interdit les importations pour protéger les producteurs», a indiqué le ministre. Le problème, explique-t-il, ne vient pas de l’usine. A ses interlocuteurs, Banzio a indiqué qu’une commission de la concurrence et de lutte contre la cherté de la vie sera mise en place conformément à la demande du président de la République. Elle s’attellera à ce que les prix soient respectés. Les détaillants ont jeté la pierre aux grossistes ; les grossistes ont indiqué qu’ils n’ont jamais augmenté leur marge sur les produits. Des réunions sont prévues, dans les jours à venir, pour travailler sur la réduction des prix en général et du prix du sucre en particulier.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh