La collecte des fonds de la zakat a été lancée, hier, à la Riviéra.
Probablement début août, les musulmans entameront le jeûne. A moins de deux semaines de ce grand mois de pénitence, la Fondation zakat et waqfs lance le troisième pilier de l’islam : la zakat. Au cours d’une conférence de presse animée, hier, à la mosquée de la Riviéra-Golf, Koné Issiaka, le directeur exécutif de la fondation, a expliqué comment les collectes de fonds se feront. Pour payer l’ «impôt du Ramadan», il faut disposer annuellement d’au moins 360.000 Fcfa comme compte d’épargne, selon lui. Si le musulman décide de payer l’aumône, alors, ce sont 2,5% de cette somme qui seront prélevés et reversés sur le compte de la fondation. Ceux qui n’ont pas de compte bancaire peuvent se rendre à la fondation pour s’acquitter du pourcentage de leur cotisation annuelle afin d’aider des personnes qui en ont besoin. La fondation sera étendue sur l’ensemble du territoire national. M. Koné a insisté sur la valeur des sommes à donner aux bénéficiaires qui sont entre autres, des pauvres, de nouveaux convertis, des endettés, des voyageurs. Cette somme doit leur permettre de venir en aide plus tard à d’autres personnes qui feront leur tour la zakat. La grande innovation de cette année, c’est le financement de projet avec l’argent recueilli par la fondation. Le directeur exécutif de la fondation veut que les fonds servent à sortir définitivement les bénéficiaires de la pauvreté, plutôt que de servir de simples dons. En même temps, précise le conférencier soutenu par son Pca, Dr Bamba Lamine, il faudrait que le musulman paye l’aumône. Si un million de personnes payent ne serait-ce que 1.000 Fcfa, dit-il, cela peut constituer assez d’argent pour aider des gens. « Le Ramadan est un mois propice aux musulmans pour faire la zakat », poursuit le directeur exécutif de la fondation zakat et waqfs. « A la fin du Ramadan, nous ferons un bilan de ce que nous aurons recueilli comme somme », promet Koné Issiaka. Pour ce qui est de la transparence de la gestion des fonds, il rassure qu’un comité est mis en place, dirigé par Dr Bamba Lamine. Et d’ajouter que la zakat est divine, « quiconque touche à cet argent rendra compte à Dieu». Créée en 2010, la fondation zakat et waqfs se propose d’axer la réussite de sa mission d’aide aux pauvres, sur la sensibilisation. « Donner la zakat, c’est donner à Dieu ». Et en ce grand mois de pénitence où chaque musulman a plus que jamais besoin de bénédiction, c’est une obligation. Dr Bamba Lamine avait dit de la zakat en 2010, qu’elle pouvait se payer même avec de l’argent volé. Il avait précisé que cette aumône musulmane ne purifie pas les biens mal acquis.
Raphaël Tanoh
Probablement début août, les musulmans entameront le jeûne. A moins de deux semaines de ce grand mois de pénitence, la Fondation zakat et waqfs lance le troisième pilier de l’islam : la zakat. Au cours d’une conférence de presse animée, hier, à la mosquée de la Riviéra-Golf, Koné Issiaka, le directeur exécutif de la fondation, a expliqué comment les collectes de fonds se feront. Pour payer l’ «impôt du Ramadan», il faut disposer annuellement d’au moins 360.000 Fcfa comme compte d’épargne, selon lui. Si le musulman décide de payer l’aumône, alors, ce sont 2,5% de cette somme qui seront prélevés et reversés sur le compte de la fondation. Ceux qui n’ont pas de compte bancaire peuvent se rendre à la fondation pour s’acquitter du pourcentage de leur cotisation annuelle afin d’aider des personnes qui en ont besoin. La fondation sera étendue sur l’ensemble du territoire national. M. Koné a insisté sur la valeur des sommes à donner aux bénéficiaires qui sont entre autres, des pauvres, de nouveaux convertis, des endettés, des voyageurs. Cette somme doit leur permettre de venir en aide plus tard à d’autres personnes qui feront leur tour la zakat. La grande innovation de cette année, c’est le financement de projet avec l’argent recueilli par la fondation. Le directeur exécutif de la fondation veut que les fonds servent à sortir définitivement les bénéficiaires de la pauvreté, plutôt que de servir de simples dons. En même temps, précise le conférencier soutenu par son Pca, Dr Bamba Lamine, il faudrait que le musulman paye l’aumône. Si un million de personnes payent ne serait-ce que 1.000 Fcfa, dit-il, cela peut constituer assez d’argent pour aider des gens. « Le Ramadan est un mois propice aux musulmans pour faire la zakat », poursuit le directeur exécutif de la fondation zakat et waqfs. « A la fin du Ramadan, nous ferons un bilan de ce que nous aurons recueilli comme somme », promet Koné Issiaka. Pour ce qui est de la transparence de la gestion des fonds, il rassure qu’un comité est mis en place, dirigé par Dr Bamba Lamine. Et d’ajouter que la zakat est divine, « quiconque touche à cet argent rendra compte à Dieu». Créée en 2010, la fondation zakat et waqfs se propose d’axer la réussite de sa mission d’aide aux pauvres, sur la sensibilisation. « Donner la zakat, c’est donner à Dieu ». Et en ce grand mois de pénitence où chaque musulman a plus que jamais besoin de bénédiction, c’est une obligation. Dr Bamba Lamine avait dit de la zakat en 2010, qu’elle pouvait se payer même avec de l’argent volé. Il avait précisé que cette aumône musulmane ne purifie pas les biens mal acquis.
Raphaël Tanoh
