A l'issue des réunions tenues avec les forces Nouvelles de Korhogo et les commerçants de la ville. Le chef de la mission venue préparer le terrain pour le retour imminent de la douane, a bien voulu se confier à nous.
Le Patriote : Colonel, vous avez déjà conduit à Korhogo plusieurs missions pour le retour de la douane. Dans quel cadre se situe cette autre mission que vous conduisez ?
Colonel Kouadio Yao Marcellin : C'est la suite, la continuité de ce que nous avions commencé. Puisque la normalité est revenue en Côte d'Ivoire, de façon claire et nette, tout le monde le voit, les autorités nous ont instruit pour venir faire l'état des lieux, pour voir au niveau de nos services ce qui existe dans le nord afin que très rapidement quand la douane va revenir, qu'il n'y ait plus d'hésitations à quelque niveau que ce soit.
L.P. : Les éléments des Forces Nouvelles occupent encore les barrages. Pouvons-nous espérer que cette fois-ci ce sont les agents des douanes que les usagers trouveront aux différents barrages ?
C.K.Y.M : Il ne s'agit pas seulement d'espérer. Mais, la douane doit s'installer définitivement dans la mesure où le pays est désormais réunifié. Ce matin, on était avec les Forces Nouvelles et on était tous d'accord sur ce qu'il y a à faire. Si l'information de notre arrivée est donnée par la direction de l'Etat-major des Forces Nouvelles, vous comprenez qu'en amont tout est réglé et c'est pour cela que nous venons. Et tout doit bien se passer. Il n'y a pas d'autres possibilités.
L.P : Et comment sera-t-elle composée cette douane ? Sera-t-elle mixte?
C.K.Y.M : Chez nous, il n'y a même pas de composition mixte. Il n'y a qu'une seule composition, c'est la douane ivoirienne. Il y a des agents qui sont venus d'ici, d'autres sont venus du sud, mais nous ne faisons plus cette différence entre nous. C'est la douane ivoirienne qui vient.
L.P : Vous avez aussi rencontré les commerçants, comment appréhendent-ils ce retour de la Douane ?
C.K.Y.M : En pareilles circonstances, il y a toujours des gens qui ont peur. Ils s'inquiètent : comment cela va-t-il se passer, on a passé des commandes qui ne sont pas encore arrivées. Nous leur avons dit que si nous venons, ce n'est pas pour chasser quelqu'un. Les situations seront analysées au cas par cas pour trouver des solutions définitives. En posant les pas sur les escaliers l'un après l'autre, nous finirons par arriver à une situation qui sera profitable à l'Etat de Côte d'Ivoire parce que le président Alassane a besoin de toutes les ressources pour développer le pays et on n'a pas d'autres choix.
Par MD
Le Patriote : Colonel, vous avez déjà conduit à Korhogo plusieurs missions pour le retour de la douane. Dans quel cadre se situe cette autre mission que vous conduisez ?
Colonel Kouadio Yao Marcellin : C'est la suite, la continuité de ce que nous avions commencé. Puisque la normalité est revenue en Côte d'Ivoire, de façon claire et nette, tout le monde le voit, les autorités nous ont instruit pour venir faire l'état des lieux, pour voir au niveau de nos services ce qui existe dans le nord afin que très rapidement quand la douane va revenir, qu'il n'y ait plus d'hésitations à quelque niveau que ce soit.
L.P. : Les éléments des Forces Nouvelles occupent encore les barrages. Pouvons-nous espérer que cette fois-ci ce sont les agents des douanes que les usagers trouveront aux différents barrages ?
C.K.Y.M : Il ne s'agit pas seulement d'espérer. Mais, la douane doit s'installer définitivement dans la mesure où le pays est désormais réunifié. Ce matin, on était avec les Forces Nouvelles et on était tous d'accord sur ce qu'il y a à faire. Si l'information de notre arrivée est donnée par la direction de l'Etat-major des Forces Nouvelles, vous comprenez qu'en amont tout est réglé et c'est pour cela que nous venons. Et tout doit bien se passer. Il n'y a pas d'autres possibilités.
L.P : Et comment sera-t-elle composée cette douane ? Sera-t-elle mixte?
C.K.Y.M : Chez nous, il n'y a même pas de composition mixte. Il n'y a qu'une seule composition, c'est la douane ivoirienne. Il y a des agents qui sont venus d'ici, d'autres sont venus du sud, mais nous ne faisons plus cette différence entre nous. C'est la douane ivoirienne qui vient.
L.P : Vous avez aussi rencontré les commerçants, comment appréhendent-ils ce retour de la Douane ?
C.K.Y.M : En pareilles circonstances, il y a toujours des gens qui ont peur. Ils s'inquiètent : comment cela va-t-il se passer, on a passé des commandes qui ne sont pas encore arrivées. Nous leur avons dit que si nous venons, ce n'est pas pour chasser quelqu'un. Les situations seront analysées au cas par cas pour trouver des solutions définitives. En posant les pas sur les escaliers l'un après l'autre, nous finirons par arriver à une situation qui sera profitable à l'Etat de Côte d'Ivoire parce que le président Alassane a besoin de toutes les ressources pour développer le pays et on n'a pas d'autres choix.
Par MD