Il semble que vous avez évoqué la situation des concours d’entrée à la Fonction publique…
Oui, nous avons évoqué la situation des concours organisés pendant la période litigieuse, j’allais dire. Ces concours-là sont frappés par l’ordonnance du président de la République qui annule tous les actes posés au cours de cette période. Et aussi les concours qui ont été organisés avant le 4 décembre dont les résultats ont été proclamés pendant la période vont être analysés au cas par cas par l’ensemble des autres ministres. Nous avons aussi proposé au gouvernement de reprendre l’opération de recensement des fonctionnaires qui avait commencé, mais qui n’avait pas abouti. Nous allons reprendre avec une procédure moins coûteuse et plus simplifiée pour aboutir le plus rapidement possible à des résultats concrets.
Quelle sera cette procédure ?
C’est une procédure simplifiée qui a la particularité d’utiliser des résultats, des choses déjà acquises lors des recensements des Ivoiriens dans le cadre des élections présidentielles par la Sagem. Au lieu de reprendre un recensement biométrique assez coûteux et qui vient alourdir dans la procédure parce que l’on fait intervenir un opérateur étranger de la procédure. Nous avons dit que nous allons introduire le numéro de la Carte nationale d’identité des différents fonctionnaires, aller extraire leurs données biométriques en vue d’élaborer la Carte de fonctionnaire sécurisée.
Quelle sera la décision finale concernant les concours sous le coup du décret rendant nulles les décisions du 4 décembre au 11 avril ?
Comme je l’ai dit, nous, on ne peut pas interpréter la loi. C’est une ordonnance du président qui dit : « Tous les actes, décrets et actes individuels pris par le gouvernement illégitime, c'est-à-dire dans la période du 4 décembre au 11 avril, tous ces actes sont nuls. C’est une ordonnance ! On ne peut pas l’interpréter. Et je pense que les différents candidats, les différents étudiants ou élèves qui ont présenté ces concours devraient s’en tenir à la loi. Nous-mêmes, nous sommes soumis à la loi. Maintenant, les concours qui ont été organisés avant le 4 décembre et dont les résultats, entièrement ou partiellement ont été proclamés, le conseil de gouvernement a demandé qu’on les examine au cas par cas.
Propos recueillis par B.K.I., envoyé spécial
Oui, nous avons évoqué la situation des concours organisés pendant la période litigieuse, j’allais dire. Ces concours-là sont frappés par l’ordonnance du président de la République qui annule tous les actes posés au cours de cette période. Et aussi les concours qui ont été organisés avant le 4 décembre dont les résultats ont été proclamés pendant la période vont être analysés au cas par cas par l’ensemble des autres ministres. Nous avons aussi proposé au gouvernement de reprendre l’opération de recensement des fonctionnaires qui avait commencé, mais qui n’avait pas abouti. Nous allons reprendre avec une procédure moins coûteuse et plus simplifiée pour aboutir le plus rapidement possible à des résultats concrets.
Quelle sera cette procédure ?
C’est une procédure simplifiée qui a la particularité d’utiliser des résultats, des choses déjà acquises lors des recensements des Ivoiriens dans le cadre des élections présidentielles par la Sagem. Au lieu de reprendre un recensement biométrique assez coûteux et qui vient alourdir dans la procédure parce que l’on fait intervenir un opérateur étranger de la procédure. Nous avons dit que nous allons introduire le numéro de la Carte nationale d’identité des différents fonctionnaires, aller extraire leurs données biométriques en vue d’élaborer la Carte de fonctionnaire sécurisée.
Quelle sera la décision finale concernant les concours sous le coup du décret rendant nulles les décisions du 4 décembre au 11 avril ?
Comme je l’ai dit, nous, on ne peut pas interpréter la loi. C’est une ordonnance du président qui dit : « Tous les actes, décrets et actes individuels pris par le gouvernement illégitime, c'est-à-dire dans la période du 4 décembre au 11 avril, tous ces actes sont nuls. C’est une ordonnance ! On ne peut pas l’interpréter. Et je pense que les différents candidats, les différents étudiants ou élèves qui ont présenté ces concours devraient s’en tenir à la loi. Nous-mêmes, nous sommes soumis à la loi. Maintenant, les concours qui ont été organisés avant le 4 décembre et dont les résultats, entièrement ou partiellement ont été proclamés, le conseil de gouvernement a demandé qu’on les examine au cas par cas.
Propos recueillis par B.K.I., envoyé spécial