Monsieur le rédacteur en chef,
Dans votre parution de « Le Patriote n°3496 du jeudi 14 juillet 2011 à la grande « Une » et développé à la page 5 un article intitulé « Après seulement 18 mois à la tête de la mairie de Daloa/ Kossougro au cœur d’un scandale de 500 millions » a été publié. A cet effet, nous vous adressons le droit de réponse qui suit:
M. le Rédacteur en chef, nous nous serions volontiers passés de cette guéguerre fratricide par media interposés en cette période de recherche de réconciliation si les griefs qui nous sont faits, étaient avérés.
En effet, dans la volonté de justifier l’injustifiable beaucoup d’amalgames ont été, à dessein, faits pour tromper le lecteur surtout l’opinion nationale et internationale. Aces égard, nous nous bornerons sans toutefois, tomber dans la belligérance inutile, à éclairer le lecteur.
Dans l’article, vous avez fait état de détournement portant sur des sommes importantes liées à des projets initiés par le conseil que nous dirigeons. En vérité, il n’y en est rien. Me Kossougro n’a fait ni abus de procédure, ni détournement. Il n’y a pas de scandale financier de 500 millions à la mairie de Daloa.
De quoi s’agit-il ?
De la construction du centre commercial.
L’initiative n’est pas de nous et l’auteur de l’article ainsi que son inspirateur le savent mieux que quiconque. Le projet en question date de l’administration de notre prédécesseur feu Guedé Guina dont l’actuel maire intérimaire, que l’article cite si abondamment, était le premier adjoint. C’est un projet élaboré et adopté en conseil d’alors. Les documents existent. Vous pouvez, à loisir, les consulter. Mieux, même l’entreprise avait déjà été choisie par le maire Guedé Guina. D’ailleurs, nous avions émis des réserves quant à ce projet à notre arrivée à la tête de la commune. C’est suite à des nombreuses pressions, surtout des conseillers municipaux que nous en avons programmés la pose de la première pierre. Les travaux avaient démarré et étaient au niveau du chainage bas lorsqu’éclata la crise. M. Ziad, l’entrepreneur choisi, avant notre arrivée par le maire Guedé Guina avait fui Daloa pour des raisons de sécurité. Vu qu’il doit mettre en place un dépôt de plusieurs milliards pour la poursuite des travaux, il doit le choix de l’entreprise, le coût du supermarché à construire ne sont du fait de Me Kossougro, maire titulaire de Daloa. Calomnie gratuite au préjudice de Me Kossougro. Nous tenons le dossier à la disposition de tout intéressé.
Sinon, l’entrepreneur attend avec impatience pour la reprise des travaux, si les conditions sécuritaires le permettent.
Des feux tricolores
Le marché des feux a fait l’objet d’agrément du ministre de tutelle d’alors. Pour le coût du projet, nous n’avons rien innové en la matière. Des cas de marchés de plusieurs milliards passés de gré à gré froissement en Côte d’Ivoire et ceux dans tous les domaines. Quand au choix de l’entreprise, « Bezena » puise sa source dans les critères de compétence avérées, de rapport qualité-prix et surtout de sa solvabilité.
Mieux, c’est la seule entreprise qui a proposé d’effectuer les travaux sans exiger une avance préalable. Tous les autres concurrents demandaient le versement d’au moins 70 % du coût avant démarrage des travaux. Quant à l’importance que revêt l’implantation des feux tricolores dans une ville de la taille de Daloa, nous refusons de faire injures aux populations par un quelconque commentaire.
Le coût des feux tricolores.
Ceux qui estiment le coût des feux tricolores de Daloa exorbitant, peuvent, s’ils le désirent consulter les maisons spécialisées en la matière. C’est le lieu de rappeler à toute fins utiles que depuis la pose de la première pierre des feux tricolores, les travaux tout au long de leur réalisation ont été régulièrement suivis et contrôlés par les spécialistes des ministères des Infrastructures économiques, la Direction régionale du budget et la Direction régionale de l’économie et des finances. Ceux-là, en compagnie du conseil municipal faisaient les sites d’implantation, une fois par mois. Au terme des travaux et avant livraison, les ministères sus-mentionnés ont dépêché une équipe d’experts de haut niveau pour vérifier la conformité des travaux, la qualité du matériel utilisé et en évaluer le coût. Un rapport y afférant a été établi et fait ressortir avec éloquence le coût des travaux. Autrement dit la valeur des travaux est en conformité avec l’ouvrage. Pour mémoire retenons que l’implantation des feux tricolores à 19 carrefours dans la ville de Daloa à nécessité.
-160 poteaux métalliques
-80 lanternes
-160 feux piétons
-80 répétiteurs
- Plus de 800 ampoules, plus de 3500 mètres linéaire de câbles et 19 contrôleurs de feux, etc…
Au total, le coût des feux tricolores est l’œuvre d’experts et non de Me Kossougro. Ici encore ce sont de vaines querelles faites pour nuire à notre personne.
L’article parle également de la défaillance des feux. Pourtant, nous savons tous que cette défectuosité est plus liée à des accidents de circulation et essentiellement à des actes de vandalisme qu’à la nature du matériel utilisé.
Des terrains de l’hôtel les Ambassadeurs
L’article parle également des sept (7) hectares de terrain attenant à l’hôtel « Les Ambassadeurs ». Là aussi, grand fut notre étonnement. Puisque le morcellement et la mise en vente ne sont qu’à l’état de projet. Les travaux de lotissement ne sont pas encore achevés. Par conséquent, aucun terrain n’a été ce jour ni attribué ni vendu. Si ce n’est dans l’imagination d’esprits que l’on devine aisément. Contre-vérités des contre-vérités. Au demeurant, les frais de bornage des terrains attribués n’ont été payés nulle part ailleurs qu’au Trésor public.
Des demandes d’emplois.
C’est par délibération prise en conseil municipal que nous avons obtenu l’autorisation modificative du programme d’emploi pour raison de nécessité de service. Il s’agit de 50 collecteurs et de 50 policiers municipaux dont les demandes étaient en souffrance plusieurs années avant notre arrivée à la tête de la mairie. Cette délibération a du reste été adoptée par la commission budgétaire départementale d’abord puis, nationale. Là aussi, les documents existent. Il s’agit d’Ivoiriens (Guéré, Baoulé, Dioula, Bété, Senoufo, etc…) proposés du reste par les membres du conseil municipal. Ce ne sont donc, ni des miliciens, ni des mercenaires.
Mieux, nous tenons, si nécessaire, à votre disposition la liste complète des personnes concernées.
Des recettes municipales
Avant notre arrivée à la tête de la mairie de Daloa, les recettes ne dépassaient guère 400 à 600 millions / l’an. (Les documents existent et l’attestent).
En effet, à travail effectif sur le terrain de janvier 2010 à décembre 2010, les caisses ont enregistré plus d’1.100 milliard de francs de recettes. Toute chose qui nous a valu les félicitations du Directeur régional du Trésor. Les chiffres sont éloquents. Et nous dispensent de tous commentaires. Car, c’est la première fois dans l’histoire de mairie de Daloa que les recettes de la mairie Daloa dépassent le seuil du milliard.
C’est pourquoi, nous n’en dirons pas davantage en vous laissant le soin d’en juger vous-mêmes.
En affichant notre volonté sincère à aller à la réconciliation ce n’est nullement pour camoufler quelque chose, encore moins nous faire pardonner pour d’éventuelles malversations de notre part. A la vérité, c’est que l’Ouest de la Côte d’Ivoire en général, Daloa, mon village en particulier ont payé un lourd tribut dans cette guerre. Et ce sentiment nous l’avons exprimé de vive voix à Diabaté Karamoko, actuel maire intérimaire de Daloa, à l’occasion de sa visite à notre domicile, le mercredi 13 juillet 2011 à 18 heures, veille de la parution de votre article. Pourquoi, s’ingénie-t-on tant à attiser les braises à Daloa ? Que recherche-t-on ? De toute évidence, l’on cherche à salir à des fins inavouées et à empêcher Me Kossougro de reprendre sa place à la tête de la mairie.
Dans l’attente de la publication diligente et intégration de notre droit de réponse, veuillez accepter l’expression de notre considération.
Me Kossougro Séry.
Dans votre parution de « Le Patriote n°3496 du jeudi 14 juillet 2011 à la grande « Une » et développé à la page 5 un article intitulé « Après seulement 18 mois à la tête de la mairie de Daloa/ Kossougro au cœur d’un scandale de 500 millions » a été publié. A cet effet, nous vous adressons le droit de réponse qui suit:
M. le Rédacteur en chef, nous nous serions volontiers passés de cette guéguerre fratricide par media interposés en cette période de recherche de réconciliation si les griefs qui nous sont faits, étaient avérés.
En effet, dans la volonté de justifier l’injustifiable beaucoup d’amalgames ont été, à dessein, faits pour tromper le lecteur surtout l’opinion nationale et internationale. Aces égard, nous nous bornerons sans toutefois, tomber dans la belligérance inutile, à éclairer le lecteur.
Dans l’article, vous avez fait état de détournement portant sur des sommes importantes liées à des projets initiés par le conseil que nous dirigeons. En vérité, il n’y en est rien. Me Kossougro n’a fait ni abus de procédure, ni détournement. Il n’y a pas de scandale financier de 500 millions à la mairie de Daloa.
De quoi s’agit-il ?
De la construction du centre commercial.
L’initiative n’est pas de nous et l’auteur de l’article ainsi que son inspirateur le savent mieux que quiconque. Le projet en question date de l’administration de notre prédécesseur feu Guedé Guina dont l’actuel maire intérimaire, que l’article cite si abondamment, était le premier adjoint. C’est un projet élaboré et adopté en conseil d’alors. Les documents existent. Vous pouvez, à loisir, les consulter. Mieux, même l’entreprise avait déjà été choisie par le maire Guedé Guina. D’ailleurs, nous avions émis des réserves quant à ce projet à notre arrivée à la tête de la commune. C’est suite à des nombreuses pressions, surtout des conseillers municipaux que nous en avons programmés la pose de la première pierre. Les travaux avaient démarré et étaient au niveau du chainage bas lorsqu’éclata la crise. M. Ziad, l’entrepreneur choisi, avant notre arrivée par le maire Guedé Guina avait fui Daloa pour des raisons de sécurité. Vu qu’il doit mettre en place un dépôt de plusieurs milliards pour la poursuite des travaux, il doit le choix de l’entreprise, le coût du supermarché à construire ne sont du fait de Me Kossougro, maire titulaire de Daloa. Calomnie gratuite au préjudice de Me Kossougro. Nous tenons le dossier à la disposition de tout intéressé.
Sinon, l’entrepreneur attend avec impatience pour la reprise des travaux, si les conditions sécuritaires le permettent.
Des feux tricolores
Le marché des feux a fait l’objet d’agrément du ministre de tutelle d’alors. Pour le coût du projet, nous n’avons rien innové en la matière. Des cas de marchés de plusieurs milliards passés de gré à gré froissement en Côte d’Ivoire et ceux dans tous les domaines. Quand au choix de l’entreprise, « Bezena » puise sa source dans les critères de compétence avérées, de rapport qualité-prix et surtout de sa solvabilité.
Mieux, c’est la seule entreprise qui a proposé d’effectuer les travaux sans exiger une avance préalable. Tous les autres concurrents demandaient le versement d’au moins 70 % du coût avant démarrage des travaux. Quant à l’importance que revêt l’implantation des feux tricolores dans une ville de la taille de Daloa, nous refusons de faire injures aux populations par un quelconque commentaire.
Le coût des feux tricolores.
Ceux qui estiment le coût des feux tricolores de Daloa exorbitant, peuvent, s’ils le désirent consulter les maisons spécialisées en la matière. C’est le lieu de rappeler à toute fins utiles que depuis la pose de la première pierre des feux tricolores, les travaux tout au long de leur réalisation ont été régulièrement suivis et contrôlés par les spécialistes des ministères des Infrastructures économiques, la Direction régionale du budget et la Direction régionale de l’économie et des finances. Ceux-là, en compagnie du conseil municipal faisaient les sites d’implantation, une fois par mois. Au terme des travaux et avant livraison, les ministères sus-mentionnés ont dépêché une équipe d’experts de haut niveau pour vérifier la conformité des travaux, la qualité du matériel utilisé et en évaluer le coût. Un rapport y afférant a été établi et fait ressortir avec éloquence le coût des travaux. Autrement dit la valeur des travaux est en conformité avec l’ouvrage. Pour mémoire retenons que l’implantation des feux tricolores à 19 carrefours dans la ville de Daloa à nécessité.
-160 poteaux métalliques
-80 lanternes
-160 feux piétons
-80 répétiteurs
- Plus de 800 ampoules, plus de 3500 mètres linéaire de câbles et 19 contrôleurs de feux, etc…
Au total, le coût des feux tricolores est l’œuvre d’experts et non de Me Kossougro. Ici encore ce sont de vaines querelles faites pour nuire à notre personne.
L’article parle également de la défaillance des feux. Pourtant, nous savons tous que cette défectuosité est plus liée à des accidents de circulation et essentiellement à des actes de vandalisme qu’à la nature du matériel utilisé.
Des terrains de l’hôtel les Ambassadeurs
L’article parle également des sept (7) hectares de terrain attenant à l’hôtel « Les Ambassadeurs ». Là aussi, grand fut notre étonnement. Puisque le morcellement et la mise en vente ne sont qu’à l’état de projet. Les travaux de lotissement ne sont pas encore achevés. Par conséquent, aucun terrain n’a été ce jour ni attribué ni vendu. Si ce n’est dans l’imagination d’esprits que l’on devine aisément. Contre-vérités des contre-vérités. Au demeurant, les frais de bornage des terrains attribués n’ont été payés nulle part ailleurs qu’au Trésor public.
Des demandes d’emplois.
C’est par délibération prise en conseil municipal que nous avons obtenu l’autorisation modificative du programme d’emploi pour raison de nécessité de service. Il s’agit de 50 collecteurs et de 50 policiers municipaux dont les demandes étaient en souffrance plusieurs années avant notre arrivée à la tête de la mairie. Cette délibération a du reste été adoptée par la commission budgétaire départementale d’abord puis, nationale. Là aussi, les documents existent. Il s’agit d’Ivoiriens (Guéré, Baoulé, Dioula, Bété, Senoufo, etc…) proposés du reste par les membres du conseil municipal. Ce ne sont donc, ni des miliciens, ni des mercenaires.
Mieux, nous tenons, si nécessaire, à votre disposition la liste complète des personnes concernées.
Des recettes municipales
Avant notre arrivée à la tête de la mairie de Daloa, les recettes ne dépassaient guère 400 à 600 millions / l’an. (Les documents existent et l’attestent).
En effet, à travail effectif sur le terrain de janvier 2010 à décembre 2010, les caisses ont enregistré plus d’1.100 milliard de francs de recettes. Toute chose qui nous a valu les félicitations du Directeur régional du Trésor. Les chiffres sont éloquents. Et nous dispensent de tous commentaires. Car, c’est la première fois dans l’histoire de mairie de Daloa que les recettes de la mairie Daloa dépassent le seuil du milliard.
C’est pourquoi, nous n’en dirons pas davantage en vous laissant le soin d’en juger vous-mêmes.
En affichant notre volonté sincère à aller à la réconciliation ce n’est nullement pour camoufler quelque chose, encore moins nous faire pardonner pour d’éventuelles malversations de notre part. A la vérité, c’est que l’Ouest de la Côte d’Ivoire en général, Daloa, mon village en particulier ont payé un lourd tribut dans cette guerre. Et ce sentiment nous l’avons exprimé de vive voix à Diabaté Karamoko, actuel maire intérimaire de Daloa, à l’occasion de sa visite à notre domicile, le mercredi 13 juillet 2011 à 18 heures, veille de la parution de votre article. Pourquoi, s’ingénie-t-on tant à attiser les braises à Daloa ? Que recherche-t-on ? De toute évidence, l’on cherche à salir à des fins inavouées et à empêcher Me Kossougro de reprendre sa place à la tête de la mairie.
Dans l’attente de la publication diligente et intégration de notre droit de réponse, veuillez accepter l’expression de notre considération.
Me Kossougro Séry.