L'ambiance était à la fête, jeudi dernier à Golihoa et à Tapéguia. Pour la septième journée de sa tournée d'explication et de reconciliation dans le pays bété, le président du directoire du Rhdp, le professeur Alphonse Djédjé Mady était, dans le canton Zabouo où il a eu des échanges francs et fructueux avec ses parents.
“Je ne suis pas ici en campagne. Je suis venu vous saluer et vous dire que la guerre est terminée, qu'il faut qu'au nom de Dieu, de la paix et de la reconciliation, nous nous pardonnions”, a indiqué, d'entrée , Alphonse Djédjé Mady, lors de sa première escale de Golihoa. Prenant pour prétexte la situation délétère qui a prévalu, dans cette région, durant la longue crise qu'a connue le pays, et dont les stigmates, continuent de fragiliser la paix sociale, Djédjé Mady a exhorté ses parents à désarmer leurs coeurs et à se rendre compte de l'évidence. " Gbagbo est desormais un ancien président. Et le nouveau chef de l’Etat de Côte d'Ivoire s'appelle Alassane Ouattara. Ça, il faut que nous l'acceptions une bonne fois pour toutes. Ayons la patience de nous écoute”, a t-il ajouté.
Ensuite, Alphonse Djédjé Mady a fait savoir “qu’on n’envoie pas un civil signer le cessez- le-feu en levant le drapeau blanc” . Et Djédjé Mady de poursuivre : “C'est aux militaires de le faire. Il y avait des militaires avec Gbagbo dans son bunker pourquoi c'est un civil, en l'occurence votre fils qu'il envoie. La suite, vous la connaissez tous. Ce n'est pas parce que Gbagbo a gagné ici à Issia qu'il a gagné partout en Côte d'Ivoire”.
Pour lui, il est clair que la demarche de la démocratie, “c'est que chacun est libre de choisir celui qu'il veut et que c'est celui qui a beaucoup de voix qui a gagné”.
C’est pourquoi, a plaidé Djédjé Mady, “Accordons donc nos coeurs et nos esprits à celà”.
Par ailleurs, le président du directoire du RHDP, s'est adressé aux gardiens de la tradition Bété dont le rôle, pour lui, sera déterminant dans la mise en route du processus de réconciliation comme le recommande le Président de la Republique, Alassane Ouattara. A en croire Djédjé Mady, la reconciliation véritable exige un méa culpa de chacun des Ivoiriens. “Tous, nous devons accepter la paix dans notre esprit. Pardonner à celui qui nous a fait du tort et avoir l'humilité de demander pardon à celui à qui on a fait du mal”, a t-il estimé.
A Tapéguia où il s'est rendu peu après le meeting de Golihoa, Alphonse Djédjé Mady a exhorté ses parents à aider le Président de la République à réussir sa mission, celle de réunir tous les Ivoiriens. Aussi les a t-il, rassurés quant à la mission des FRCI ( Forces Républicaines de Côte d’Ivoire), qui est de veiller à la sécurité des populations, sans distinction aucune, afin qu’elles se mettent au travail pour reconstruire le pays. “Les FRCI ne sont pas les militaires d'un régime d'occupation. Ce sont les militaires de l'Etat de Cote d'Ivoire. Ils sont là pour créer les conditions de la paix. votre exemple dans le "Mokolo" doit être suivi. Houphouet-Boigny nous disait, je n'ai pas besoin de votre sang. J'ai besoin de votre sueur. Ouattara vous demande de vous mettre au travail pour la Côte d'Ivoire. Chers parents, je vous demande pardon, faisons la paix” a plaidé Djédjé Mady, avant de d’enchaîner: “La roue de la démocratie tourne. Hier, c'était Bedié, après c'était Gbagbo, aujourd'hui c'est Ouattara”. L'évidence, les chefs l'ont bien compris. Par la voix du chef Ahilé Gnahoré Joseph de la tribu Mokolo et du porte-parole des chefs du canton Zabouo, ils ont remercié leur frère, Djédjé Mady et pris devant lui, l'engagement d'oeuvrer sans conditions à la paix. “Merci de venir vers le peuple. Ce qui est arrivé ici est arrivé partout. Nous pardonnons. Nous acceptons ta main tendue. Nous prions Dieu pour que cela ne se reproduise plus. Que la réconciliation commence ici dans le Zabouo” a souhaité le porte-parole des chefs.
D. KONATE, envoyé spécial
“Je ne suis pas ici en campagne. Je suis venu vous saluer et vous dire que la guerre est terminée, qu'il faut qu'au nom de Dieu, de la paix et de la reconciliation, nous nous pardonnions”, a indiqué, d'entrée , Alphonse Djédjé Mady, lors de sa première escale de Golihoa. Prenant pour prétexte la situation délétère qui a prévalu, dans cette région, durant la longue crise qu'a connue le pays, et dont les stigmates, continuent de fragiliser la paix sociale, Djédjé Mady a exhorté ses parents à désarmer leurs coeurs et à se rendre compte de l'évidence. " Gbagbo est desormais un ancien président. Et le nouveau chef de l’Etat de Côte d'Ivoire s'appelle Alassane Ouattara. Ça, il faut que nous l'acceptions une bonne fois pour toutes. Ayons la patience de nous écoute”, a t-il ajouté.
Ensuite, Alphonse Djédjé Mady a fait savoir “qu’on n’envoie pas un civil signer le cessez- le-feu en levant le drapeau blanc” . Et Djédjé Mady de poursuivre : “C'est aux militaires de le faire. Il y avait des militaires avec Gbagbo dans son bunker pourquoi c'est un civil, en l'occurence votre fils qu'il envoie. La suite, vous la connaissez tous. Ce n'est pas parce que Gbagbo a gagné ici à Issia qu'il a gagné partout en Côte d'Ivoire”.
Pour lui, il est clair que la demarche de la démocratie, “c'est que chacun est libre de choisir celui qu'il veut et que c'est celui qui a beaucoup de voix qui a gagné”.
C’est pourquoi, a plaidé Djédjé Mady, “Accordons donc nos coeurs et nos esprits à celà”.
Par ailleurs, le président du directoire du RHDP, s'est adressé aux gardiens de la tradition Bété dont le rôle, pour lui, sera déterminant dans la mise en route du processus de réconciliation comme le recommande le Président de la Republique, Alassane Ouattara. A en croire Djédjé Mady, la reconciliation véritable exige un méa culpa de chacun des Ivoiriens. “Tous, nous devons accepter la paix dans notre esprit. Pardonner à celui qui nous a fait du tort et avoir l'humilité de demander pardon à celui à qui on a fait du mal”, a t-il estimé.
A Tapéguia où il s'est rendu peu après le meeting de Golihoa, Alphonse Djédjé Mady a exhorté ses parents à aider le Président de la République à réussir sa mission, celle de réunir tous les Ivoiriens. Aussi les a t-il, rassurés quant à la mission des FRCI ( Forces Républicaines de Côte d’Ivoire), qui est de veiller à la sécurité des populations, sans distinction aucune, afin qu’elles se mettent au travail pour reconstruire le pays. “Les FRCI ne sont pas les militaires d'un régime d'occupation. Ce sont les militaires de l'Etat de Cote d'Ivoire. Ils sont là pour créer les conditions de la paix. votre exemple dans le "Mokolo" doit être suivi. Houphouet-Boigny nous disait, je n'ai pas besoin de votre sang. J'ai besoin de votre sueur. Ouattara vous demande de vous mettre au travail pour la Côte d'Ivoire. Chers parents, je vous demande pardon, faisons la paix” a plaidé Djédjé Mady, avant de d’enchaîner: “La roue de la démocratie tourne. Hier, c'était Bedié, après c'était Gbagbo, aujourd'hui c'est Ouattara”. L'évidence, les chefs l'ont bien compris. Par la voix du chef Ahilé Gnahoré Joseph de la tribu Mokolo et du porte-parole des chefs du canton Zabouo, ils ont remercié leur frère, Djédjé Mady et pris devant lui, l'engagement d'oeuvrer sans conditions à la paix. “Merci de venir vers le peuple. Ce qui est arrivé ici est arrivé partout. Nous pardonnons. Nous acceptons ta main tendue. Nous prions Dieu pour que cela ne se reproduise plus. Que la réconciliation commence ici dans le Zabouo” a souhaité le porte-parole des chefs.
D. KONATE, envoyé spécial