Les faits encore vivaces dans l'esprit de tous, les langues restent encore liées sur l'"épisode" Simone Gbagbo à Grand-Bassam et à Moossou, son village natal. Nos sources, cependant, dans la discrétion affirment ceci : "Personne ne semble se préoccuper du sort de Simone à Moossou". L'ex-première dame est presqu'un sujet tabou selon eux. "Pour ses parents, Dieu opérera le miracle, elle reviendra", confie un interlocuteur. Pour un autre, "chaque fois qu'on parle d'elle, les gens s'interrogent : qu'est-ce qu'elle a fait pour Moossou ? Les gens la trouvent suffisante, arrogante et elle n'a pas fait la promotion des cadres de Moossou. Seuls ses proches ont été aidés. C'est ainsi que des jeunes ont pu entrer à la police. L'achèvement du centre culturel de Moossou, l'ouverture de l'embouchure, sont autant de promesses faites qui n'ont pas été tenues. Nous nous rappelons que lors d'un meeting en 2000, Laurent Gbagbo disait ici que 6 mois après son élection, il ouvrirait l'embouchure. Mais, ça n'a jamais été fait en 10 ans quand bien même que cela a été rappelé à Simone", ajoute un autre interlocuteur. Le déshonneur, les nombreuses tueries, qui ont jalonné la fin du régime du couple Gbagbo qui a tenté de confisquer le pouvoir, seraient également des mobiles suffisants pour décourager les " parents " de l'ex-première dame à entreprendre des démarches pour sa libération.
M.K.
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