Abengourou / Pour la professionnalisation de la filière café-cacao- Le CRAP-CC appelle au pardon et à la réconciliation entre producteurs

Le processus de réconciliation nationale préoccupe les producteurs du café-cacao de Côte d’Ivoire regroupés à travers la coordination nationale pour la relance des activités des producteurs du café-cacao (CRAP-CC), qui ont décidé de se pardonner et d’aller à la réconciliation pour le développement de leur filière. S’adressant à la famille des producteurs de café-cacao, à la salle des fêtes de la mairie le mercredi 19 juillet dernier, Toussaint N’guessan, président national du CRAP-CC, a dans son discours lancé l’appel à l’union et à l’unité pour la professionnalisation du secteur. « La coordination CRAP-CC qui vous convie à cette rencontre ce matin, est là pour vous présenter succinctement une organisation de producteurs. Mais surtout, une plate-forme d’échanges, de collaborations, un espace de dialogue des producteurs café-cacao. Il s’agit en terme clair, que tous les acteurs du cacao, se retrouvent à nouveau pour parler le même langage, si nécessaire laver le linge sage en famille, évaluer le poids de la crise sur nos organisations pour apporter une nouvelle dynamique à la filière », a fait savoir le président. Puis, d’ajouter sur la même lancée que l’union permettra de sortir de l’amateurisme pour emprunter le chemin de la professionnalisation : « et pour la CRAP-CC, la relance de la filière passe nécessairement par la professionnalisation ». Bilé Bilé, le délégué régional de cette organisation pour la région de l’est a consacré son intervention à la nécessité impérieuse pour les producteurs de se retrouver et se pardonner, seule condition pour un avenir radieux dans la filière : «j’ai décidé de pardonner et prôner la réconciliation, parce que ma ville, ma région et mon pays ont besoin de cohésion sociale pour aller au développement. Pardonnons-nous les uns, les autres pour une réconciliation nationale vraie. Nous nous sommes donnés pour devoir de rassembler tous nos amis producteurs en exil, comme ceux restés au pays pour évaluer l’impact de la crise sur nos activités car le préjudice est énorme», a indiqué Bilé Bilé.

Ernest Famin