Les marchés de la cité portuaire de San-Pedro sont de plus en plus inondés de produits périmés qui constituent une véritable menace pour les ménages. La direction régionale du Commerce et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ont décidé d’y mettre de l’ordre avant qu’il ne soit trop tard.
Consommation. Il y a de grosses inquiétudes à San-Pedro. Les consommateurs de la cité balnéaire ne sont pas à l’abri d’une intoxication alimentaire. Car, on retrouve de plus en plus dans les grandes surfaces réputées de la place, des produits alimentaires sans date de péremption. Au mieux des cas, quand il y a une date de péremption, elle est expirée. Les produits sont donc avariés. D’ailleurs, avec l’aide des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), la direction régionale du commerce a saisi 5 tonnes de produits périmés sur le marché à San-Pedro et une autre tonne et demie à Tabou. Cette dernière quantité a été immédiatement incinérée. L’information a été livrée par le directeur régional du commerce du Bas-Sassandra au cours d’un entretien.
Les produits phytosanitaires touchés
Depuis lors, la psychose s’est emparée de la cité balnéaire et les témoignages fusent de partout pour dénoncer cette situation aux risques désastreux pour les ménages. S.K, enseignant dans un établissement de la place, témoigne que sa fille malade, internée au Centre hospitalier régional (Chr) de la ville, a consommé, fin juin dernier, des produits laitiers (yaourt) offerts par ses amis d’école. «Quand j’ai ouvert l’une des boîtes, j’ai constaté que le contenu dégageait une odeur fétide. Vérifiant la date de péremption, je me suis rendu compte qu’on était à deux jours de la date butoir», dénonce S.K., ce mardi 19 juillet. Tout comme lui, Athanase K., entrepreneur, a découvert dans un supermarché de la zone industrielle de San-Pedro, des produits chocolatés sans date de péremption. Il insiste sur la marque déposée du produit qu’il nous présente avec un reçu d’achat datant de mai 2011. Aussi, a-t-il interpellé les responsables de ce centre commercial qui n’est d’autre que la Compagnie de distribution de Côte d’Ivoire (Cdci). Comme réaction, le client n’a reçu aucune explication. Contre toute attente, lorsqu’il s’est rendu à nouveau dans cette grande surface pour faire de nouvelles emplettes, les produits soupçonnés ont disparu mystérieusement des rayons «Petit-déjeuner». Pour quelle destination ? En outre, lorsque l’équipe de reportage a voulu en savoir davantage, les responsables de Cdci ont répondu : «faites votre travail». Ce n’est pas tout d’autant plus que la cité portuaire, semblable à un dépotoir, pullule de divers produits alimentaires périmés qu’on retrouve également au marché noir et dans les boutiques. Il s’agit entre autres de pattes alimentaires «Maman » et «Spaghetti», des sucreries en cannette Coca-cola, Fanta, Energy, Sprite ou de boisson énergisante Codys et alcoolisée comme Bavaria. Ce qui est surprenant, on y retrouve aussi des produits phytosanitaires détériorés. Incroyable! L’ampleur de la situation a conduit les responsables locaux du ministère du Commerce à demander l’aide des forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) pour combattre ce phénomène. Toute chose ayant permis de faire les saisies susmentionnées. Cependant, Acho Aimé Frédéric, directeur régional du commerce, bien que reconnaissant la présence de produits périmés sur le marché, a marqué son étonnement concernant le cas des supermarchés. «Des produits Nestlé sans date de péremption dans des supermarchés? Cela nous étonne. Mais, si c’est le cas, il s’agit d’une infraction à la législation. Et, le produit sera immédiatement retiré du circuit commercial», a-t-il prévenu. Pour lui, «depuis la fin de la crise post-électorale, nous avons retiré du marché avec l’aide des Frci des quantités importantes de produits périmés composés essentiellement de cannettes de sucrerie et de bières, de pattes alimentaires, de mayonnaises». Par ailleurs, l’échantillon de poudre de cacao communément appelé «Nescao» dans un emballage Nesquik sur lequel pèsent des soupçons a été mis sous-scellé pour d’éventuelles analyses. Mais, l’attente des résultats risque d’être plus longue dans la mesure où les agents du ministère de tutelle s’interrogent sur le laboratoire qui pourra effectuer ce travail après la destruction du Lanema (Laboratoire national d’essais, de qualité, de métrologique et d’analyses) lors des évènements post-électoraux.
Allah Kouamé à San-Pedro
Consommation. Il y a de grosses inquiétudes à San-Pedro. Les consommateurs de la cité balnéaire ne sont pas à l’abri d’une intoxication alimentaire. Car, on retrouve de plus en plus dans les grandes surfaces réputées de la place, des produits alimentaires sans date de péremption. Au mieux des cas, quand il y a une date de péremption, elle est expirée. Les produits sont donc avariés. D’ailleurs, avec l’aide des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), la direction régionale du commerce a saisi 5 tonnes de produits périmés sur le marché à San-Pedro et une autre tonne et demie à Tabou. Cette dernière quantité a été immédiatement incinérée. L’information a été livrée par le directeur régional du commerce du Bas-Sassandra au cours d’un entretien.
Les produits phytosanitaires touchés
Depuis lors, la psychose s’est emparée de la cité balnéaire et les témoignages fusent de partout pour dénoncer cette situation aux risques désastreux pour les ménages. S.K, enseignant dans un établissement de la place, témoigne que sa fille malade, internée au Centre hospitalier régional (Chr) de la ville, a consommé, fin juin dernier, des produits laitiers (yaourt) offerts par ses amis d’école. «Quand j’ai ouvert l’une des boîtes, j’ai constaté que le contenu dégageait une odeur fétide. Vérifiant la date de péremption, je me suis rendu compte qu’on était à deux jours de la date butoir», dénonce S.K., ce mardi 19 juillet. Tout comme lui, Athanase K., entrepreneur, a découvert dans un supermarché de la zone industrielle de San-Pedro, des produits chocolatés sans date de péremption. Il insiste sur la marque déposée du produit qu’il nous présente avec un reçu d’achat datant de mai 2011. Aussi, a-t-il interpellé les responsables de ce centre commercial qui n’est d’autre que la Compagnie de distribution de Côte d’Ivoire (Cdci). Comme réaction, le client n’a reçu aucune explication. Contre toute attente, lorsqu’il s’est rendu à nouveau dans cette grande surface pour faire de nouvelles emplettes, les produits soupçonnés ont disparu mystérieusement des rayons «Petit-déjeuner». Pour quelle destination ? En outre, lorsque l’équipe de reportage a voulu en savoir davantage, les responsables de Cdci ont répondu : «faites votre travail». Ce n’est pas tout d’autant plus que la cité portuaire, semblable à un dépotoir, pullule de divers produits alimentaires périmés qu’on retrouve également au marché noir et dans les boutiques. Il s’agit entre autres de pattes alimentaires «Maman » et «Spaghetti», des sucreries en cannette Coca-cola, Fanta, Energy, Sprite ou de boisson énergisante Codys et alcoolisée comme Bavaria. Ce qui est surprenant, on y retrouve aussi des produits phytosanitaires détériorés. Incroyable! L’ampleur de la situation a conduit les responsables locaux du ministère du Commerce à demander l’aide des forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) pour combattre ce phénomène. Toute chose ayant permis de faire les saisies susmentionnées. Cependant, Acho Aimé Frédéric, directeur régional du commerce, bien que reconnaissant la présence de produits périmés sur le marché, a marqué son étonnement concernant le cas des supermarchés. «Des produits Nestlé sans date de péremption dans des supermarchés? Cela nous étonne. Mais, si c’est le cas, il s’agit d’une infraction à la législation. Et, le produit sera immédiatement retiré du circuit commercial», a-t-il prévenu. Pour lui, «depuis la fin de la crise post-électorale, nous avons retiré du marché avec l’aide des Frci des quantités importantes de produits périmés composés essentiellement de cannettes de sucrerie et de bières, de pattes alimentaires, de mayonnaises». Par ailleurs, l’échantillon de poudre de cacao communément appelé «Nescao» dans un emballage Nesquik sur lequel pèsent des soupçons a été mis sous-scellé pour d’éventuelles analyses. Mais, l’attente des résultats risque d’être plus longue dans la mesure où les agents du ministère de tutelle s’interrogent sur le laboratoire qui pourra effectuer ce travail après la destruction du Lanema (Laboratoire national d’essais, de qualité, de métrologique et d’analyses) lors des évènements post-électoraux.
Allah Kouamé à San-Pedro