L’opération de revue des effectifs des Frci débutée jeudi se poursuit.
Après Yamoussoukro l’équipe de profilage du Pnrrc a déposé ses valises hier au 3ème
bataillon de Bouaké. La première étape de l’opération qui a bien démarré a pris fin par une
note de contestation. Des omis au nombre 34 ont investi dans la soirée la cour de la garde
Républicaine proférant des menaces. Ils étaient très remontés contre leur hiérarchie. «Ils sont venus nous trouver ici et eux leurs noms figurent sur la liste et nous sommes omis. Ce n’est pas possible, c’est de la foutaise», fulmine K. M. «Nous avons donné nos poitrines et au
moment de la récompense, on nous met de côté, ça ne va pas se passer comme ça. Ils vont
nous entendre», menace un des omis visiblement très en colère. «Ce sont des éléments
que nous avons trouvé ici à Yamoussoukro et on leur a donné un mois pour faire l’état des
lieux à la suite une liste de 126 personnes qui nous été remise. C’est cette liste que nous
avons envoyée à l’Etat-major. La faute de nous incombe pas», explique Soro Kapélé, l’adjoint
au chef de camp. Pour l’adjudant Koné Daouda de l’Etat-major des Frci il n’y a pas lieu
de se lamenter. «Nous, à l’Etat-major nous travaillons avec les chefs qui connaissent bien
leurs éléments. Après la tournée, nous allons demander qu’une liste des absents et des omis
soit dressée. Cette liste sera remise au Pnrrc pour l’identification. Qu’ils se tranquillisent,
personne ne sera laissé de côté après tant de services rendus au pays.», rassure t-il.
Pour le reste, l’étape de Bouaké n’a pas connu d’affluence pour la première journée. Sur
212 éléments à profiler seules quelques dizaines étaient présentes au 3ème bataillon lieu de
l’identification. Cette faible influence est dû selon de certains à un manque d’information.
Zana Coulibaly (Envoyé spécial Bouaké)
Après Yamoussoukro l’équipe de profilage du Pnrrc a déposé ses valises hier au 3ème
bataillon de Bouaké. La première étape de l’opération qui a bien démarré a pris fin par une
note de contestation. Des omis au nombre 34 ont investi dans la soirée la cour de la garde
Républicaine proférant des menaces. Ils étaient très remontés contre leur hiérarchie. «Ils sont venus nous trouver ici et eux leurs noms figurent sur la liste et nous sommes omis. Ce n’est pas possible, c’est de la foutaise», fulmine K. M. «Nous avons donné nos poitrines et au
moment de la récompense, on nous met de côté, ça ne va pas se passer comme ça. Ils vont
nous entendre», menace un des omis visiblement très en colère. «Ce sont des éléments
que nous avons trouvé ici à Yamoussoukro et on leur a donné un mois pour faire l’état des
lieux à la suite une liste de 126 personnes qui nous été remise. C’est cette liste que nous
avons envoyée à l’Etat-major. La faute de nous incombe pas», explique Soro Kapélé, l’adjoint
au chef de camp. Pour l’adjudant Koné Daouda de l’Etat-major des Frci il n’y a pas lieu
de se lamenter. «Nous, à l’Etat-major nous travaillons avec les chefs qui connaissent bien
leurs éléments. Après la tournée, nous allons demander qu’une liste des absents et des omis
soit dressée. Cette liste sera remise au Pnrrc pour l’identification. Qu’ils se tranquillisent,
personne ne sera laissé de côté après tant de services rendus au pays.», rassure t-il.
Pour le reste, l’étape de Bouaké n’a pas connu d’affluence pour la première journée. Sur
212 éléments à profiler seules quelques dizaines étaient présentes au 3ème bataillon lieu de
l’identification. Cette faible influence est dû selon de certains à un manque d’information.
Zana Coulibaly (Envoyé spécial Bouaké)